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PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
350 abonnés
1 372 critiques
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4,5
Publiée le 29 octobre 2016
La France post-révolution, une époque dont on tend à en oublier la rudesse et l’inégalité. Une poignée de riche face à une foule d’indigents que l’on nomme populace. Si la misère révèle parfois les plus belles valeurs humaines, le pouvoir et la fortune ont de tous temps dévoilés les pires faciès de l’homme dont le mépris et l’orgueil. Difficile de trouver encore la force d’aimer lorsqu’on est né du mauvais côté de la barrière. Comme si la vie était toute tracée dès la naissance, la courte paille d’un fardeau ou d’une aisance. Le spectacle ici déployé est à fleur de peau. Il y souffle un vent de révolte et de vengeance, sans pourtant oublier la clémence et l’amour de son prochain. Jacquou, révolutionnaire dans le sang et dans l’âme, est prêt à tout pour rendre justice à son père et au peuple tout entier, ce peuple qui survie la faim au ventre, pendant que la bourgeoisie s’empiffre et pavane sous son nez. Un homme robuste et au cœur d’argile, inébranlable face aux sommations du pouvoir. Un spectacle de toute beauté que nous offre ce casting de 1er choix. Entre le charisme du très regretté Jocelyn Quivrin, l’excellente participation d’Albert Dupontel et la révélation de Gaspard Ulliel, il n’y a rien à jeter. Sans oublier chaque second rôle, ajoutant sa pierre à cet époustouflant édifice. Lorsqu’on pense Laurent Boutonnat, c’est à Mylène Farmer que l’on pense (son producteur); l’homme qui en a réalisé la majorité des clips et composé un certain nombre de titres, signe là son 4ème long métrage, et pas des moindres. Un homme qui maitrise son sujet ne peut pas décevoir son public, et c’est tout à son honneur. Jacquou Le Croquant est une œuvre pleine de contrastes émotionnels, chargée d’intensité. On ressent l’effet d’une bombe qui ne demande qu’à exploser à tout moment. C’est un très beau moment de 2h20, à la fois rude et poétique. Un goût de liberté qui s’élève sur les contrées verdoyantes et le sang versé des innocents. Vive la révolution !! 4,5/5
Film très réussi esthétiquement avec un casting de choix mais auquel je n'ai pas réussi à accrocher ! Trop de figurants, musique agaçante et scénario qui piétine !!! Dommage !!!
GASPARD A PLEINES DENTS. Rien de mieux pour se faire connaitre du grand public et lancer une grande carriere. Un film d'aventure, populaire et familial, bientot sur TF1 le dimanche soir. Un gros casting pour un film sans surprise.
Surfait, surjoué, long et creux : il est bien difficile de se plonger dans ce « Jacquou » tant tout est lissé par une réalisation de Boutonnat sans imagination. Certes, on sent un travail sur limage, sur le son, mais il est vide dâme, dinspiration, ce qui rend lensemble des plus fades. En somme, voilà un film qui na pas grand-chose pour lui et auquel on finit par s'ennuyer ferme. Vous pourrez donc éviter sans trop de regret ce Croquant qui manque singulièrement de mordant!
"Jacquou le Croquant",récit initiatique d'un pauvre garçon dans la Dordogne du XIXème siècle,avait tout pour faire un excellent film d'aventures.Au lieu de cela,Laurent Boutonnat(le producteur de Mylène Farmer)en fait un ovni esthétisant à la beauté indéniable,mais à la narration inexistante.Creux,long,théatral et j'en passe.Les défauts s'accumulent.N'importe quel téléfilm à petit budget ferait mieux.En dépit d'un casting étonnant,la direction d'acteurs est complètement délaissée et donne lieu à des scènes ridicules.L'abus de ralentis et une certaine grandiloquence en rajoute une couche.On n'y croit pas une seconde.Une catastrophe complète.
Une histoire de vengeance qui a a souffrir d'une narration mollassonne et d'un jeu d'acteur approximatif, le tout baigné dans un filtre jaune omniprésent. La chute du comte de Nansac (Jocelyn Suivront) est tellement simple que je me demande pourquoi avoir attendu Jacquou Ferral (Gaspard Ulliel) pour le faire ! Non franchement je n'ai pas compris la finalité de toute cette histoire. Je pense que ça vient du fait qu'a l'origine il s’agissait d'un diptyque, mais il a fallut tout condensé en un film, ce qui donne cette impression qu'au bout d'une heure et demi tout s'emballe.
Une histoire qui se laisse regarder mais on est dans le caricatural et le manichéisme au possible ! Très difficile à croire à cette histoire de Robin des Bois à la mode révolution française, d'autant qu'on est clairement dans le larmoyant. Le casting est plutôt bien fourni (Dupontel, Croze, Gourmet, Karyo, Quivrin...), je suis juste déçu par le rôle principal ; Gaspard Ulliel ne m'a clairement pas convaincu. Bref, rien de fou à se mettre sous la dent.
Une œuvre en demi-teinte qui n'égale pas le roman original. Malgré quelques faussetés dans son interprétation, Gaspard Ulliel est plutôt crédible dans l'ensemble et les seconds rôles tiennent la route. Jacquou Le Croquant est un œuvre à l'arrière-goût d'épopée par moment dont la première partie est le point culminant.
Un film d'une totale ringardise, et même pas beau par dessus le marché. Ca flirte avec l'indigence. Et puis au bout de dix minutes ça tombe carrément bien dedans et nous avec. L'ennui est mortel. La sortie de la salle, salvatrice, mais pas totalement réparatrice.
J'ai attendu très longtemps avant de regarder ce film en dvd. Et puis, ce soir, une envie m'a pris de le visionner. J'ai vu l'un des plus beaux films de ma vie côté image. Certes les acteurs du début du film n'articulent pas trop et c'est le seul bémol à ce chef d'œuvre. Peu importe, nous sommes transporté par l'histoire servie par de sublimes images. Dès que nous découvrons Gaspard Ulliel et Tchéky Kario, tout s'arrange de ce côté. Je regrette une seule chose, c'est que Laurent Boutonnat, hormis Giorgino et Jacquou le croquant ne soit pas allé plus loin dans la réalisation. Mr Boutonnat, continuez à nous faire rêver et à nous transporter. Immense merci à vous !
Une etoile pour les 3 regrettés Jocelyn Quivrin, Gaspard Ulliel et Gérald Thomassin qui eux seuls savent jouer. Le reste du casting récite, c'est une catastrophe...
Jacquou est un croquant qui manque de mordant. Le film à défaut de belles images souffre d'une narration raté aussi molle que du chewing-gum. Les mimiques du réalisateur ont aussi tendance à énerver, un style très maniéré. Jacquou le Croquant est un long clip de 2h30 ambitieux mais bien fade. 4.1/10
Réalisé assez lourdement et n'ayant clairement pas le charme de la série télévisée, « Jacquou le Croquant » reste par ailleurs ce que nous pouvons appeler un divertissement potable, pas très subtil ni marquant, mais mené à un rythme acceptable et doté d'une reconstitution convenable à défaut d'être mémorable. Et même si les acteurs ne sont pas tout à fait au niveau (Gaspard Ulliel et Jocelyn Quivrin en tête), j'ai toutefois passé un moment de cinéma honnête, clairement sans génie, mais dépaysant et regardable. A voir si l'on a rien (mais vraiment rien) d'autre à regarder.
Le roman de Eugène Le Roy est un merveilleux matériau mais Boutonnat abuse trop souvent de scènes ou de passages qui sonnent faux. Comment ne pas sourire quand Jacquou appelle son père en criant à la Lune ou quand en plein piège terrifiant s'en sort en grattant des briques avec une simple épingle à cheveux ?! Que dire de la fille Nansac dont les sentiments sentent beaucoup trop la naïveté et la mièvrerie. Pas désagréable pour autant mais un film trop bancal pour convaincre pleinement et nous emporter.