AlloCiné
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Votre avis sur Le Passage du Canyon ?
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gimliamideselfes
Je continue sur les westerns de Jacques Tourneur et celui-ci est vraiment chouette, on est comme avec Stars in My Crown assez loin des canons du genre et on offre de belles tranches de vie plus ou moins agitées. Rien que le lieu est original pour un western : l'Oregon, et ça donne envie ces paysages sylvestres avec les montagnes au loin, les petites maisons de bois isolées, les "grandes villes" de mille habitants, l'absence de routes, bref, l'aventure... la colonisation...
Et le film arrive merveilleusement bien à le faire sentir, ici on n'a pas réellement de grand méchant, même le héros propre sur lui fait quand même des choses qui peuvent sembler "douteuses" par rapport à la loi et on voit alors juste la vie du village s'écouler. Les magouilles des uns, les rivalités des autres... Tout ça se met en place, on voit les hommes au travail, construire des maisons, faire quelque chose de leurs mains. Et c'est beau.
C'est un véritable appel à la nature, à la conquête... C'est un film que je ne trouve pas forcément touchant, les amourettes sont au mieux sympa, au pire quelconques, mais ce qui compte c'est véritablement ces grands espaces...
La menace indienne ici est d'ailleurs extrêmement bien traitée puisque forcément les gens ont peur des indiens, mais ceux-ci sont surtout inquiets de voir les blancs construire des maisons, de les voir s'installer, prendre de l'espace qui était partagé par tous, de voir en quelque sorte les propriétés terriennes s'installer et de ne plus pouvoir bénéficier des ressources qui étaient à tous fut un temps. S'ils restent traités comme une menace durant le reste du film, ils ne sont pas méchants gratuitement, on est vraiment loin d'un film idiot à ce niveau là.
Je crois que c'est l'un des rares westerns que j'ai pu voir qui soit aussi "paisible" et autant je peux apprécier un stagecoach, autant cette approche là me parle énormément, parce que tout simplement ça donne envie, malgré les embrouilles, malgré la pénibilité.
Bref ça donne envie de partir à la conquête de l'ouest.
Et le film arrive merveilleusement bien à le faire sentir, ici on n'a pas réellement de grand méchant, même le héros propre sur lui fait quand même des choses qui peuvent sembler "douteuses" par rapport à la loi et on voit alors juste la vie du village s'écouler. Les magouilles des uns, les rivalités des autres... Tout ça se met en place, on voit les hommes au travail, construire des maisons, faire quelque chose de leurs mains. Et c'est beau.
C'est un véritable appel à la nature, à la conquête... C'est un film que je ne trouve pas forcément touchant, les amourettes sont au mieux sympa, au pire quelconques, mais ce qui compte c'est véritablement ces grands espaces...
La menace indienne ici est d'ailleurs extrêmement bien traitée puisque forcément les gens ont peur des indiens, mais ceux-ci sont surtout inquiets de voir les blancs construire des maisons, de les voir s'installer, prendre de l'espace qui était partagé par tous, de voir en quelque sorte les propriétés terriennes s'installer et de ne plus pouvoir bénéficier des ressources qui étaient à tous fut un temps. S'ils restent traités comme une menace durant le reste du film, ils ne sont pas méchants gratuitement, on est vraiment loin d'un film idiot à ce niveau là.
Je crois que c'est l'un des rares westerns que j'ai pu voir qui soit aussi "paisible" et autant je peux apprécier un stagecoach, autant cette approche là me parle énormément, parce que tout simplement ça donne envie, malgré les embrouilles, malgré la pénibilité.
Bref ça donne envie de partir à la conquête de l'ouest.
Un peu déçu de l'histoire qui a finit par m'ennuyer alors que ça démarrait bien. Malheureusement j'ai un peu lâché les personnages en cours de route. En plus c'est vraiment dommage de n'avoir pas utilisé pleinement les décors naturels extérieurs qui m'ont paru absolument sublimes le peu de fois où l'on pouvait les admirer. Sinon je cherche encore le canyon (scènes coupées ?) ! Surtout que pour une fois le titre français respecte l'original !
Loïck G.
Jacques Tourneur est plus connu pour sa filmographie fantastique, mais quand le réalisateur français se prend de passion pour l’Ouest Américain, il en concocte un western hors-normes aux codes légèrement émoustillés par des romances inimaginables. Il choisit déjà l’Oregon comme cadre de son action, avec des personnages façonnés dans plusieurs modèles, assez complexes et inattendus. Voir les femmes pour cette époque : indépendantes, volontaires et drôles. Il en fait des romances à quatre balles, étranges au milieu des balles réelles qui sifflent tout autour de la ville. Le meurtre d’une jeune indienne a mis le feu aux poudres, son peuple se révolte et brûle tout ce qu’il peut. La résistance est sans effet pour cette civilisation en peine de ses racines, en quête d’un avenir. Un pays qui se construit nous dit le réalisateur, avec ses routes, ses ponts ferroviaires, et des maisons bâties avec le cœur et la solidarité de tous les gens du voisinage. Une autre facette de l’art du western détourné par un cinéaste visionnaire du fantastique. Le miracle du septième art AVIS BONUS Un film d’Alain Mazars sur l’œuvre de Jacques Tourneur. Le procédé du clair-obscur est à la longue usant …
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Le premier western de Jacques Tourneur qui se détourne alors des thrillers d’horreur psychologiques… Ce n’est pas vraiment un échec mais pas vraiment une réussite non plus. L’intrigue est un peu compliquée et il n’y a pas beaucoup d’action. Dana Andrews est comme toujours très neutre au point de paraître bien fade par moments et Susan Hayward a beau irradier de sa beauté rousse flamboyante, son rôle est trop effacé pour qu’il présente un intérêt véritable. Dans le rôle du méchant, Ward Bond est à son aise et Andy Devine campe un truculent personnage… Le technicolor offre des paysages magnifiques et la réalisation de Tourneur est solide, comme toujours… Au total, un western un peu atypique mais pas franchement convaincant.
TTNOUGAT
Il y a des films qui ont conservé une grosse renommée grâce au bouche à oreille des critiques de plusieurs générations et qui se révèlent simplement’’ intéressants’’ 50 ans plus tard. Leur réputation provenant de leur sortie considérée comme originale à l'époque. L’exemple parfait étant ‘’Citizen Kane’’qui chaque année déçoit un peu plus.'' Le passage du canyon'' est dans ce cas, ne respectant pas la simplicité du genre lors de sa sortie, il a bluffé les critiques . Il a choisit un style réaliste avec un scénario complexe mais qui convient mal à l’intéret des spectateurs. Heureusement que les grands cinéastes comme Mann, Boetticher, Walsh et Ford n’ont pas été contaminés et ont su faire revenir les ‘’Mythes’’ sans lesquels le genre n’aurait jamais atteint sa perfection. Certes, ce film est visuellement beau avec des photographies parfaites dues aux énormes cameras du technicolor et aux décors extrêmement soignés, riches , grouillants d’objets et de recoins. L’entrée du film sous la pluie est un régal comme les chevauchées dans la foret. Il n’enpéche que l’ensemble est triste, ne débouche sur rien et n’est a aucun moment exaltant. La faute en revient à la mise en scène beaucoup trop léchée, le mieux étant parfois l’ennemi du bien, et aux acteurs bien ternes. Dana Andrews est inexpressif comme toujours contrairement à un Randolph Scott minéral, Brian Donlevy est un mauvais acteur, Ward Bond utilisé à contre emploi n’a jamais réussi a convaincre personne et Patricia Roc n’attire pas l’oeil . Reste Susan Hayward massacrée par Tourneur et qui, n’ayant rien à faire finit par être mauvaise: un comble.
Pour qu’un film soit un grand film il faut que tout soit parfait ou presque. Sans esprit et sans réactions, même la plus belle fille du monde décevrait les machistes
Pour qu’un film soit un grand film il faut que tout soit parfait ou presque. Sans esprit et sans réactions, même la plus belle fille du monde décevrait les machistes
"Canyon Passage" de Jacques Tourneur reste une date essentielle dans le domaine du western! Ce film sinueux situè dans un dècor aux dètails particulièrement soignès, constitue peut-être le premier western moderne de toute l'histoire du cinèma! La modernitè de "Canyon Passage" est dèjà tout à fait apparente dans le scènario! Un scènario tortueux, tout en zig-zag, fait de parenthèses, de digression! On n'a l'impression que certaines sèquences remettent en cause les sèquences prècèdentes! Cette construction dramatique crèè un sentiment d'angoisse et d'instabilitè! Toujours est-il que le sentiment que l'on èprouve face à ce que vivent les personnages du film est quelque chose de tout à fait nouveau dans le genre! On n'a l'impression que les protagonistes sont tout le temps menacès et plongès dans un sentiment de danger latent! Que tout peut-être remis en cause, constamment! Des personnages instables, dèracinès, qui ont du mal à s'intègrer dans le monde qui les entoure que joue brillamment Dana Andrews (acteur idèal pour Tourneur avec cette prèsence monolithique), Brian Donlevy, Patricia Roc ou Susan Hayward (est-il nècessaire d'ajouter que cette rousse volcanique est sublime avec un personnage tout en retenu par rapport à ses prècèdents rôles). Acteur de western par excellence, Ward Bond se montre ici remarquable en mèchant de service! Ce petit monde va se confronter durant tout le film à des èlèments naturels comme la boue, la pluie, les orages...où toutes les conditions climatiques vont peser sur l'histoire comme un èlèment moteur de la dramaturgie! Sans oublier la colère des Indiens qui lanceront quelques raids dans cet excellent classique dont la photographie est extrêmement belle et soignèe...
Visuellement réussi, "Le passage du canyon" de Jacques Tourneur met en avant la beauté sylvestre des montagnes de l'Oregon et raconte le quotidien des habitants d'une petite ville nommée Jacksonville via son personnage principal Logan Stuart, un commerçant interprété par Dana Andrews.
Les péripéties qu'il rencontre (son adversité avec Honey Bragg (le méchant de service interprété par Ward Bond), son amitié avec Georges Camrose (Brian Donlevy en homme mené à sa perte par sa passion du jeu), ses amours impossibles et la menace des indiens) rythme le récit de ce western presque bucolique, au scénario assez complexe et marqué notamment par l'ambiguïté de ses personnages.
Les péripéties qu'il rencontre (son adversité avec Honey Bragg (le méchant de service interprété par Ward Bond), son amitié avec Georges Camrose (Brian Donlevy en homme mené à sa perte par sa passion du jeu), ses amours impossibles et la menace des indiens) rythme le récit de ce western presque bucolique, au scénario assez complexe et marqué notamment par l'ambiguïté de ses personnages.
Comme le dit Jean Tulard à propos de ce film "une synthèse de tous les ingrédients du western", et justement c'est ce qui fait les qualités et les défauts de ce film qui est, il faut le reconnaître, assez inhabituel dans le genre. Les défauts viendraient d'une intrigue qui part un peu trop dans tous les sens ce qui fait qu'il est difficile de s'intéresser à une histoire qui au contraire d'être vide souffre du trop plein. Et aussi que la flamboyante et charmante Susan Hayward écrase toutes ses partenaires féminines qui se distinguent toutes par leur grande fadeur. Ce qui fait d'ailleurs regretter que son personnage soit beaucoup trop négligé. Et les qualités viendraient que Jacques Tourneur utilise admirablement de magnifiques paysages (et aussi un magnifique Technicolor!) très étendus tout en donnant l'impression d'assister à un huis-clos, et aussi de son très beau trio principal Dana Andrews, Brian Donlevy et bien sûr Susan Hayward. De Jacques Tourneur, je préfère ses films fantastiques (La Féline) ou ses films noirs (La Griffe du passé) mais il faut reconnaître qu'il a su apposer sa patte dans ce western moyen mais suffisamment inhabituel pour intéresser malgré tout.
D'une facture classique un film mi western mi aventure, avec les méchants indiens, mais une subtile idée, pour dénoncer l'expropriation d'un peuple déjà bien implanté depuis des décennies, reste un héros qui manque de carisme, dommage, avec un acteur ayant plus de présence, le film aurait certainement une autre allure. Tourneur reste fidèle à lui même en nous offrant un spectacle de bonne facture, on pourrait croire qu'il est hésitant dans son traitement, peut-être de peur de réaliser un chef d'oeuvre.
Dans l'ensemble, c'est un beau western avec une superbe réalisation de Jacques Tourneur, de très beaux plans et une utilisation splendide du Technicolor. Mais j'ai trouvé le scénario un peu brouillon et l'épisode avec les Indiens plutôt expédié. Je n'ai pas vraiment été déçu, mais je m'attendais quand même à un peu mieux et j'avoue préférer, comme westerns de l'époque, Duel au soleil ou les Conquérants du nouveau monde. Enfin, honnêtement, je préfère largement ça à ce qu'on fait aujourd'hui dans le genre.
Le passage du canyon se situe à mi-chemin entre le western et le film d'aventure, deux genres où Jacques Tourneur a fait ses preuves. Un brin de romance souffle comme un léger zéphyr avec la présence de la gracieuse Susan Hayward. Outre Dana Andrews dans le rôle principal de Logan, quelques noms connus viennent compléter le casting, Lloyd Bridges (le parieur incorrigible), Brian Donlevy (le joueur de poker invétéré), Ward Bond (la brute), l'un des meilleurs amis de John Wayne et de nombreux westerns à succès à son actif, Andy Devine (le pittoresque Mr Dance) et enfin, la charmante Patricia Roc, moins connue, certes mais d'une beauté diaphane. Tous les autres seconds rôles sont excellents, sans exception. La scénographie utilise de belles couleurs qui mettent en valeur les magnifiques paysages de l'ouest américain (Orégon). Ce n'est pas un chef-d'œuvre mais néanmoins un superbe western teinté de romantisme où l'on retrouve l'ambiance de l'ouest. L'aspect manichéen ressort constamment : Logan, l'ami loyal qui tente vainement d'empêcher son meilleur compagnon de gaspiller l'or des autres au poker, le même Logan constamment opposé à Honey Bragg, la brute épaisse, sans oublier les blancs qui défendent leurs terres contre les "méchants indiens". Bref, que du plaisir.
Western en Technicolor du français Jacques Tourneur dans de magnifiques décors panoramiques mais sans vraiment de scenario,tout est un peu le fouillis.Les rôles principaux sont plus en retrait,ce sont les second rôles les plus importants à commencer par le bad guy de ce film l'excellent fordien Ward Bond et le chanteur de Rythm'nd Blues-jazz Hoaggy Carmichael dont l'auteur de James Bond ,Ian Fleming c'est inspiré de lui.Sinon c'est un western baroque dont les second rôles étaient plus intéressant que les personnages principaux trop fades,heureusement que Susan Hayward une actrice que j'apprécie particulierement grande comédienne caméléon se rattrapera plus tard dans d'autre western notamment ceux d'Henry Hathaway. Sinon l'ensemble de ce western vaut surtout le détours par l'immense travail de la photo,du jeu de caméra dans la profondeur des décors,seuls grands intérêt de ce film,Jacques tourneur de ce coté là était un grand visionnaire de l'effet-bus,son Masterpiece selon mon avis est son film fantastique La Féline avec l'actrice française comme lui,Simone Simon.
Un western romantique de Jacques Tourneur qui nous offre peu d'action et s'attache principalement aux sentiments amoureux des différents protagonistes. Il se regardera surtout pour ces magnifiques images.
Petit film et gros budget. Tous les ingrédients du western y sont , mais dans le désordre et sans crédibilité: le bon cow boy vertueux; le méchant; les deux belles filles; les indiens; les beaux paysages. C'est un peu une analyse structuraliste du western: tous les possibles , mais dans un film il faut savoir choisir.
"Canyon Passage" continue à déployer une certaine majesté, une ampleur visuelle pleine de grâce, un formidable regard sur un monde qui demande autant une ouverture d'esprit qu'une ouverture géographique.
Tourneur réussit à maintenir une mise en scène impressionnante, qui formalise avec talent un très beau scénario.
Tourneur réussit à maintenir une mise en scène impressionnante, qui formalise avec talent un très beau scénario.
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