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Musomuse
9 abonnés
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3,0
Publiée le 17 juin 2020
Petite histoire pour un film sympathique. Rien de grandiose ni de superbe. C'est un un film de divertissement. Les dialogues et donc les personnages ne sont pas forcément intéressant mais sont agréables. Cependant il reste à admettre que c'est un film sans ambition qui n'est pas très flatteur du cinéma français souvent décrié pour ses comédies sans profondeurs et manquant à l'appel dès qu'on cherche à donné un nouveau souffle à cette industrie. Maintenant il faut bien admettre que ce n'est pas un problème que je conçoit à travers Je préféré qu'on reste amis. Pour moi c'est un peu comme un plat de pâte. Avec une bonne sauce pesto et du bon pain. C'est commun, basique. Mais on ne crache pas dessus. Si on le rejet, on oublie aussi le fait que parfois il n'y a pas que les Kubrick, Noé ou encore les Dupieux. Le divertissement se suffit à lui même. Que Star Wars en témoigne. Je pense par conséquent que c'est une histoire qui ne mérite pas spécialement les foudres de la critique. Je reconnais tout de même qu'il s'agit d'un métrage qui ne m'intéresse pas spécialement. Surtout quand on connait Du jour au Lendemain avec Benoît Polevoorde. Qui n'est pas une merveille loin de là. Mais qui est particulièrement intéressant. Je trouve même que entre les deux il n'y a qu'un pas pour dire que ces deux films sont les même. Mais existant séparément dans deux univers différents.
Conclusion, oui mais pour se détendre sans regardé du sébum séché (=divertissement bas de gamme).
La première réalisation du duo de réalisateurs prometteur manque un peu de perspective. "Je préfère qu'on reste amis..." est une comédie dramatique légère qui vaut surtout pour son duo d'acteurs DEPARDIEU-ROUVE. Le film comporte une mise en scène classique et se laisse regarder sans déplaisir. Mais le sujet abordé est loin de révolutionner le genre et manque parfois de rythme.
J'ai vu un film..., le 1er du tandem Nakache-Toledano, et j'ai trouvé les graines de ce qui sera leur marque de fabrique plus tard... L'Humanité, la vie, le bonheur... Là, évidemment, c'est encore embryonnaire, mal maîtrisé, mais on sent les ferments de leur oeuvre puissante... Jean-Paul Rouve et Gérard Depardieu forment un tandem touchant, avec des personnages qui évoluent, et nous touchent... On voit l'une des dernières apparitions d'Annie Girardot, ce qui rend se film encore plus touchant, et les castings recèle de pépites qui font partie depuis de leur univers... Ici on traite de la difficulté d'aimer, d'être, d'exister... et c'est très bien traité. Malgré toutes les qualités du film, son défaut majeur, c'est le rythme très inégal... Et c'est bien dommage...
Nakaledano sont passés au long-métrage sur ce film dont la sortie est passée un peu inaperçue, pourtant elle n’est pas juste un bon départ pour leur carrière : c’est un vrai ajout aux fibres déjà multiples de la comédie populaire.
Revisitant une méthode qui avait déjà fait ses preuves en France (enfermer les personnages dans leur propre personnalité), ils donnent à Rouve & Depardieu l’occasion d’offrir un spectacle pas particulièrement recherché mais qui vient du cœur, chacun se battant pour sa vie, essayant de suivre un chemin qui ne leur obéit pas – c’est même un euphémisme dans le das de Rouve qui, à chaque fois qu’il dit ”non”, est catapulté par le montage dans la situation qu’il tenait justement à éviter. Parfois à cause de son compère lui-même. Les réalisateurs étant compères eux-mêmes, ils n’ont pas besoin de retomber dans le genre Veber & donnent même un joli coup de fouet à l’expérience de frères ennemis.
Résultat : la relation des deux acteurs est une amitié unique, au contour américanisé (les disputes & rabibochages à la queue leu-leu tiennent la vedette), mais vivante. D’ailleurs les hauts & bas ne se limitent pas qu’au relationnel : en même temps qu’il cherche à faire rire, le film réfléchit à une manière de proposer des émotions concrètes, même pas forcément compatibles à l’humeur générale. Quand Rouve n’y tient plus, qu’il se lâche, s’excuse & réclame en pleurant : ”foutez-moi la paix”, c’est quasiment une interpellation, comme si le personnage s’adressait à nous, nous accusant de rire de ses faiblesses. Un double-fond magnifique qui concilie effectivement comédie & sentiments purs dans des ascenseurs émotionnels modestes mais charmants.
Le scénario s’engageait pourtant sur la voie du malaise : le casting est presque trop excellent & l’on met du temps à se débarrasser du sentiment que les scènes sont écrites d’après les personnages, voire les acteurs : Girardot en maman attachiante qu’attaque Alzheimer en est un bon exemple. On se sent parfois moins de légitimité à rire dans cet environnement grumeleux, pas tout à fait assumé. Heureusement, cela change par la force d’un certain inattendu : faire jouer le candide à Depardieu, c’était osé, surtout dans l’idée qu’un Rouve timoré arrive à la longue à lui marcher sur les pieds. Et ça marche, du moins si l’on est prêt à supporter une monothématique qui frise l’obsession psychorigide.
Les comédies françaises de 2005 à 2010 ont couci-couça formé un peu de mon cinéma d’enfance & j’étais bien incapable de définir ce qui les rendait addictives. D’ailleurs, j’en étais venu à croire que c’était une idée reçue, un mythe né de l’imaginaire inexpérimenté d’un jeune cinéphile. Là, chez Nakaledano, dans ce premier long-métrage qui tente des trucs (parfois potaches) & ne se contente pas d’être assez marrant, dans cette comédie où les héros déteignent l’un sur l’autre plutôt que de miser sur leurs dissemblances, dans ce film qui parfois omet de maquiller des transitions faciles mais jamais sans une bonne dose de bonne-vivance & de très bonne musique, je découvre que finalement, j’avais peut-être raison.
Les scénaristes ayant beaucoup ramé, on finit par arriver en Amérique. Bon, il y a de la tendresse, bien jouée par de bons acteurs, pour ces pauvres célibataires qui n'arrivent pas à se caser, et un inventaire des solutions proposées pour les spectateurs que ça intéresserait, mais quelle galère ! Alors évidemment, ramer, il fallait s'y attendre !
Aussi bien Rouve que Depardieu sont bons dans cette comédie très francaise et quasiment truculente. C'est un peu machiste mais on aime bien, surtout la différence entre les deux personnages. A voir.
Rares sont les comédies où ces 2 icônes du cinéma français sont ensemble et c'est toujours un plaisir de les retrouver même si on réellement l'impression que le réalisateur a essayer de recréer le duo Pierre Richard et Depardieu. Un sentiment de plagiat s'installe...Petite comédie à petits moyens, sans prétention qui fera sourire par des échanges cocasses des deux protagonistes. Rouvre en timide, maladroit est attendrissant face au colosse au bas gout indiscutable mais les deux amis semblent patauger un moment rendant l'histoire un peu plate, téléphonés, les scènes n'amusent presque plus, dommage. Une comédie sympa sans sexe (pour une fois) mais que l'on oubliera vite.
Comédie sur l’amour mais qui s’attache à dresser les liens amicaux entre deux hommes, la paire Depardieu / Rouve fait mouche tant les 2 semblent être dans leur zone de confort. Fin, tendre et léger, le duo Nakache / Toledano s’est bien trouvé pour ce premier film à deux. Le début d’une success story que l’on connaît bien.
Un film de potes qui aborde avec tendresse et souvent avec des longueurs le thème de la solitude. On pensait que le schéma de l’homme timide face à celui qui est sûr de lui allait se renverser mais non! Malgré tout c'est très inégal et cette dernière partie avec la mariée et New York est largement ennuyeuse. Il manque quelque chose pour faire décoller le film. Et il ne fait rien avec le mec de l'agence... Décevant
Un duo qui s'apprécie (Jean-Paul Rouve et Gérard Depardieu) sur fond de misère sentimentale, voilà qui risquait rapidement de partir en vrille dans le pathos indigeste. Fort heureusement, la très bonne prestation des deux acteurs permet de passer un bon moment dans un film social faussement comique et centré sur un sujet honteux, limite tabou : le parcours du combattant de trouver l'âme soeur pour le célibataire urbain. Le film ne tombe pas dans les écueils de la facilité, il en rajoute même une couche dans le réalisme en soulignant le grotesque de certaines pratiques (le coaching pour coeurs en détresse). Sans être exceptionnel, je trouve que le propos est bien filmé et les rapports entre les deux acteurs principaux font que l'on ne s'ennuie guère, avec ce qu'il faut pour dédramatiser la toile de fond.
Beau casting mais l'intrigue est attendu, les blagues manque de créativité. Le plus interessant reste ce questionnement sur les manières de se rencontrer et de créer du lien dans notre société dite hypermoderne.
Je Préfère qu’on reste amis possède déjà l’approche qui fera la patte Toledano-Nakache : partir d’un fait social contemporain qui trouve un accompagnement sous forme de procédure ou de cérémonial et le transformer en machine burlesque. Le mariage dans Le Sens de la Fête, l’aide à la personne dans Intouchables, les camps de vacances dans Nos Jours heureux. Pour leur premier film, le duo de réalisateurs s’intéresse aux agences de rencontre et se saisit de deux losers attachants que forment les très bons Depardieu et Rouve. Mais, au-delà de la thématique sociétale adoptée, c’est dans son traitement tonal que le parti pris comique trouve son originalité : le drame est constamment présent et manque de pousser nos héros à la renverse ; il demeure néanmoins désamorcé par la capacité d’un couple d’amis ou d’un groupe à se renvoyer l’image ridicule et sensible de soi-même par le biais de l’autre. Voilà pourquoi – du moins peut-on l’interpréter ainsi – leur cinéma aime les ambiances jazz, et la partition de Bruno Coulais colore le métrage de ses sonorités si particulières : le jazz exige l’affrontement des instruments tel le corps-à-corps de deux physionomies que tout oppose, l’une étant chétive et maladive, l’autre enjouée et brute. Si l’ensemble amuse et fait sourire, si les deux comédiens fonctionnent bien, nous ne pouvons que regretter le faible mordant d’un film qui, trop souvent, épouse la mélancolie déprimante de ses protagonistes, au point d’accuser de réelles chutes de rythme. La répétition ad nauseam des scènes frôle le programmatique et ne rend pas justice au potentiel immense du tandem Depardieu-Rouve. Pas de fête au programme, donc. Reste un métrage sympathique et tendre qui parvient à capter, non sans justesse, la sensibilité masculine.
Une bonne comédie, écrite et mise en scène par Olivier Nakache et Eric Toledano. Elle nous distille quelques bonnes séquences mêlant humour et tendresse. Dommage que leur scénario trop lisse nous éloigne d'une implication quelconque avec les personnages ; l'intérêt pour l'histoire n'arrivant véritablement qu'en fin de film. L'affiche, par contre, nous offre une belle participation d'Annie Girardot et un duo d'acteurs excellents avec Jean-Paul Rouve et Gérard Depardieu, tous deux parfaits dans leur registre.
Trop peu de chose à écrire sur ce film, il est plat, les personnages sont mous et l'histoire manque d'originalité. Rien de drôle non plus, le comique tombe systématiquement à plat. Il y avait certainement moyen de faire mieux avec le duo Rouve/Depardieu.
Il fut un temps où l’on faisait du speed dating pour trouver l’amour. Deux minutes face à un inconnu. Juste le temps de déblatérer des conneries d’usage et accessoirement, décrocher un rendez-vous plus intime. Cette pratique semble tomber en désuétude aujourd’hui. Ou alors, il existe une toute autre technique, moins orthodoxe, mais qui, parole de Gérard, a fait ses preuves : s’incruster à des mariages et se faire passer sournoisement pour le cousin du type qui bosse avec le frère de la mariée. Tu peux être sûr que le mec, personne le calcule, sauf peut être quelques jolis minois esseulés. Un mariage est un terrain de chasse de premier choix pour le prédateur qui se respecte. Jean-Paul Rouve et Gérard Depardieu n’ont rien en commun, ou plutôt si : ils sont seuls. Éperdument seuls. A tel point qu’il faut se faire violence pour qu’un bonheur à deux éclose. Dans cette quête de rencontre, les deux hommes essuient échec sur échec. De quoi remettre en question une existence toute entière de sentimentalisme déchu. Parfois il est préférable de rester ami, puisque l’affinité ne s’invente pas. Cette comédie légèrement potache, avant tout empreinte d’une grande tendresse, émeu par le thème qu’elle aborde. Depardieu nous apparait plus attachant que jamais, à la fois ami et amant. Le célibat y est dépeint sans fard, avec beaucoup d'humour et une note de mélancolie. Et puisque les années n’aident pas, il devient difficile de trouver l’âme sœur. Mais rien n’arrête un homme au cœur aimant, pas même le côté pathétique d’un club de rencontre. Les duettistes Eric Toledano et Olivier Nakache choisissent de s’adonner à une amitié purement masculine et parfois houleuse, bâtie au hasard lors d’un mariage. On réalise que notre rythme de vie ne laisse pas beaucoup de place à ce hasard, et qu’il faut parfois créer soi-même les opportunités, quitte à s’aventurer à l’encontre de nos convictions. Ce film trouve ainsi son équilibre autour d’un jeu d’acteur impeccable et touchant. Comme quoi une belle amitié vaut bien plus qu'une recherche hasardeuse de l'amour. 3,5/5