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DarioFulci
114 abonnés
1 412 critiques
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0,5
Publiée le 25 mai 2010
Un trip vieillot et hermétique. Qu'est-ce qu'on s'ennuie ! On passe son temps à tenter de comprendre quelque chose alors qu'il ne se passe quasi rien. C'est assez irritant au départ et vraiment chiant à la fin. In-fer-nal.
Un truc kitsch bien dans son époque qui exécrait les formes narratives et techniques conventionnelles et qui donc sur un scénario qui tiendrait en deux lignes joue sur le montage, sur les filtres, sur les cadrages pour nous donner un gros machin bien psychédélique qui parvient à retenir l'attention les premières minutes pour vite la laisser en plan à travers de nombreuses longueurs et autres séquences inutiles. Bref on s'emmerde psychédéliquement devant cette œuvre qui ne se rattrape pas en plus sur une musique qui aurait pu être mémorable comme pouvait légitimement le laisser penser la présence de Mick Jagger, mais ce n'est pas le cas.
Les plus belles oeuvres se font par des chemins tortueux et d'expériences de vie. Ce film part sur les chapeaux de roues avec une histoire de polar qui sert plus de prétexte que de fil conducteur. Il met déjà le spectateur dans une sensation embarassante, dois-je tout suivre ? dois-je retenir qui est qui ? pourquoi ? et comment ? ... loin s'en faut ! La rencontre entre mick jagger et james foxx est incroyable, et les scènes tournées dans ce manoir, temple du psychédélisme et de l'amour libre, sont marquantes voire cultissimes pour tout adorateur de la vague underground des années 60 et 70 ! Ce film m'a permit d'accéder à un univers que je comprenais mal, en dehors des frontières morale et esthétiques que la société impose. Et ce style totalement libéré n'a pas besoin que l'on se pose des questions de cohérence où de style cinématographique. Il est, et cela suffit pour qu'on n'en garde une trace si l'on fait l'effort de recevoir ce que Nicolas Roeg nous expose.
Pas grand chose à dire sur ce film qui s'avère un exercice de style creux et agaçant qui voulait bousculer le cinéma mais dans le psychédélisme est loin d'avoir la magie par exemple d'un film tel que La Montagne sacrée qui nous émerveille beaucoup plus. Bizarrement cela commence comme un film de gangsters puis ça part non pas dans un délire mais dans de l'ennui total ; je ne suis pas du tout réfractaire à un cinéma original et voulant sortir des sentiers battus mais là je n'ai pas du tout accroché, la présence androgyne de Mick Jaggers et d'Anita Pallenberg n'apporte rien et leur côté troublant et sensuel ne m'a pas touché.
Un trip bien malsain malgré quelques curiosités. Il est curieux que ce film soit aujourd'hui idôlatré par ces critiques intellos et lambas, puisque la forme est privilégiée au fond et que le scénario ne performe pas grand chose. Enfin les groupies de Jagger sont simplement insupportables sinon de purs airheads on voit pas trop ou le réalisateur veut en venir.
Performance (1970) est un polar Britannique expérimental de par son style et son univers visuel. En effet, il a de quoi dérouter le spectateur et ce, dès le début film, sa mise en scène et la qualité photo ont de quoi surprendre. L’ensemble ne prend pas, hélas, malgré de très bons acteurs, l’intrigue mise en place ne parviendra jamais à nous retenir en haleine jusqu’à la fin.
Pas particulièrement fan de Mick Jagger, c'est dans la plus totale indifférence que je me dirige vers cette Performance - titre décidément en parfaite adéquation avec son sujet... Car si happening il y a, ennui également . Aussi le scénario de ce long métrage reste à découvrir : d'un point de vue totalement subjectif, j'ai eu un mal fou à m'immerger dans cette histoire de crime et de passion ( ce sont d'ailleurs les deux seuls mots qui me sont restés à l'issue du visionnage ). Affichant sans fausse pudeur - et ça, il faut bien le reconnaître - un penchant certain pour la provocation et la déconstruction, Performance se perd très vite dans ses procédés visuels très en vogue à l'époque, allant même jusqu'à pomper certains effets au célèbre Easy Rider... Mais là n'est pas le plus grave. Simplement cette surenchère d'effets ne laisse aucune chance à l'intrigue, débarrassée de toute cohérence, cloisonnée dans un système proprement éclaté. Bref le genre de film qui rentre par une oreille et qui ressort par l'autre...
Montage kaléidoscopique, androgynie, échange de personnalité, stupéfiant, Orient… toute l’imagerie psychédélique du début des années 70, mais en version bien mièvre et superficielle au bout du compte. Le film est bâti autour d’un acteur culte de l’époque, Mick Jagger himself. Il était alors avec les Rolling stones au meilleur de sa créativité musicale, ce qui vaut au film une excellente bande son qui lui donne un peu d’intérêt. Et puis c’est tout.
des plans et une mise en scène moderne pour l'époque, une bande son de qualité, bref le film a des bonnes bases, hors moi par contre je ne suis pas fan de la partie psychedelique dans l'appartement de mick jagger, que je trouve très bavarde et ennuyeuse, par contre j'étais beaucoup plus accroché au début du film, une histoire de gangster mais avec l'ambiance du film et la violence de certaines scènes, cela partait vraiment bien, moderne, étrange, et puis, apres le passage avec jagger et les 2 hippies qui est plutôt nul en fait...