Derniers Avis : The Grudge - Page 3

Ce film m'a simplement fait ressentir l'angoisse pure...
La musique,les bruits, les cris, l'ambiance, les décors.... TOUT Y EST 👍
Je ne m'en laisse pas et m'en lasserai jamais.
Simplement IMPRESSIONNANT

Des remakes américains de films d'horreur nippons, The Grudge 2004 se situerait, si l'on en croit sa réputation, en sommet de panier, juste derrière le Ring de Verbinski. Film important pour la lisibilité des films outre-Atlantiques en occident, il s'inscrit en pleine apogée de carrière de Sarah Michelle Gellar (elle venait d'enchaîner Buffy, Souviens-toi l'été dernier, Scream 2, Sex and the City, Sexe intentions en terminant par la duologie Scooby Doo), carrière qui s'éteignit juste après.

L'actrice, bloquée dans les années 90, proposait pourtant une prestation intéressante : loin des écarts bimbo du désastre de sa Daphné, elle campe une aide de vie ni trop victime ni trop héroïne, personnage plein de justesse à la psychologie et au développement cohérents. Sans être non plus d'une profondeur exemplaire, elle complète un casting d'autres seconds rôles aux visages connus, de William Mapother à la trop rare Clea DuVall (géniale dans The Faculty), casting qui compte en point d'honneur la présence réjouissante d'un Bill Pullman malheureusement trop rare à l'écran.

Toujours réalisé par Takashi Shimizu (qui ne fit décidément que s'occuper de cette saga toute sa carrière), The Grudge 2004 jouit d'une très jolie photographie et d'un sens de la narration attestant d'une grande maîtrise du genre. Là où le metteur en scène aura pu faire ses armes sur ses précédents films au budget moins confortable, on sent ici l'étendue de sa liberté d'action, visiblement amoindrie par l'américanisation heureusement relative de son horreur.

Certes moindre qu'avec le Ring de Verbinski, elle se transmet principalement par une édulcoration de son horreur, qui perd à la fois en violence et en symbolisme : là où l'original avec ceci de fascinant qu'il marquait le spectateur au point de le faire terminer ses nuits en cauchemars, l'horreur de cette version américaine se tourne trop du côté du clipesque et du jump scare vieillissant pour marquer les esprits autrement qu'en se disant que tout cela a tout de même pris de sacrées rides.

Cette horreur sans grande imagination enferme un mythe d'épouvante saisissante dans son époque (les années 2000 et leurs codes hérités du clip visuellement agressif et douteux) et son budget : là où son budget relativement confortable pour l'époque laissait prévoir des effets réussis, la mise en scène, loin d'être habituée à la tentative, inscrit ces tentatives horrifiques dans un kitch aux fortes tendances de téléfilm horrifique qu'on trouverait au rabais chez Cash Converters.

Si l'on est encore loin de la débâcle de The Grudge 3 (affligeant DTV qu'il est difficile de suivre attentivement plus d'une demi-heure), il faut reconnaître qu'on est tout de même loin de la tension solide d'origine, ou de l'efficacité constante de Verbinski (pour clôturer la comparaison). Toutefois, s'il ne maîtrise de toute évidence pas les codes qu'il emploie, Shimizu excelle par ses cadrages et sa photographie, élément important pour avoir autre chose à regarder lorsque le reste est décevant.

Toujours très millimétrés, précis et rigoureux, ses plans restent en tête encore longtemps, et font regretter la durée écoulée la survenue de cette horreur à l'américaine des années 2000. Loin d'être aussi fin que ce que le talent de son metteur en scène laisse penser, The Grudge 2004 termine trop simplifié, trop grand public pour finalement plaire au plus grand nombre, notamment aux amateurs d'horreur pure (ceux qui finalement auraient été les plus à même de le revoir plusieurs fois).

Les autres, notamment ceux en quête de message postés en filigrane, pourront toutefois se contenter de cette jolie parabole faîte autour de l'immigration américaine étendue dans un pays que les élites dirigeantes de la nation de l'Oncle Sam avaient couvert de stigmates difficilement effaçables (le temps lui-même peine à consolider les restes laissés par les bombes A). C'est autour de cela que le film tourne : le modernisme américain emménageant dans une maison japonaise (elle aussi moderne) qu'une malédiction ancestrale vient consumer.

Outre l'évidente opposition entre culture moderne et traditionnelle (déjà présente dans l'oeuvre originelle), la question de la place de ces immigrés est gérée de manière intelligente et neutre : qu'ils soient rejetés par les uns ou acceptés par les autres, ces occidentaux nouvellement arrivés sont autant revendicateurs qu'intégrés, et finissent pourchassés par un esprit incarnant (possiblement) un Japon d'un autre temps que les expérimentations douteuses des armées auront laissé dans un état de traumatisme abominable.

Là où les fantômes s'érigent d'une certaine manière en justice du peuple (c'est partir loin, en effet), il est tout aussi amusant de se dire que tout ce que je viens de dire tiens de la branlette intellectuelle mal placée, Shimizu et les producteurs ayant surtout placé des personnages américains campés par des acteurs familiers pour attirer les foules dans les salles et lancer une nouvelle franchise internationale, partagée entre le marché occidental et asiatique.

Entre réflexion intéressante sur la place de l'immigré dans un pays qu'il a détruit et fumisterie sans autre propos que celui de récolter le maximum de thunes, The Grudge 2004 n'est ni un bon ni un mauvais film qu'on peut autant apprécier pour ses cadrages que pour la lisibilité qu'il a offerte à un cinéma d'horreur nippon peu diffusé jusqu'ici dans le monde occidental.

Pour faire remonter un peu la note globale !
Le film est culte dans le domaine épouvante horreur.
L ambiance , ce bruit.... alala j ai mis longtemps a m en remettre et je viens de la revoir et le film n a pas mal vieili!
Bien meilleur que bon nombre de film sortis depuis!

Réalisant son propre remake, Takashi Shimizu nous délivre un film d'horreur efficace. La volonté de le tourner intégralement au pays du Soleil-Levant est bien pensée, autrement, l'atmosphère et l'ambiance auraient perdu de leur charme. Les décors sont fabuleux surtout si vous appréciez la culture japonaise et la bande sonore apporte de réels frémissements. En revanche, l'idée "d'occidentaliser" le casting est légitime mais ne tire pas le film vers le haut. Le personnage notamment de Sarah Michelle Gellar est fade et effacé. Le réalisateur aurait dû, sans doute, lui donner plus d'importance et de punch. Néanmoins, The Grudge reste performant et l'un des classiques du genre.

Bonne surprise que de constater que le film vieilli plutôt bien. Sorti en pleine mode des film d'épouvante nippon refait pas Hollywood, "The Grudge" ne démérite pas 15 ans après. La réussite tient d'abord a l'excellente idée de conserver le Japon et sa culture comme cadre principal de l'histoire. Le mystère et le choc des cultures fonctionne à plein régime autant sur les personnages que sur l'intrigue elle-même. Pas d'exotisme ni de folklore, plutôt une inquiétante confrontation à un monde inconnu. Une perte de repères qui rend la tension du film réelle.
Il y a également le réalisateur, qui refait son propre film. Il saisit l'opportunité du choc culturel pour ne pas dénaturer son histoire et la terreur qui l'accompagne. Car il sait faire peur, il sait créer une ambiance morbide. Ce conte d'angoisse est une honnête réussite, loin d'être télécommandé et sans âme.

J'adore les The Grudge je préfère les versions Japonaises mais la version américaine et très sympa quand même, j'adore les Yùrei c'est un truc qui me fout une trouille pourtant il m'en faut, suite à des voyages à Tokyo j'ai recherché des lieux hantés et en périphérie de Tokyo un peu à la campagne il y a de joli hôtel typiquement Japonais réputé hanté ou les hôtes vous racontent des histoires de Yùrei, déjà l'histoire le soir au Japon où tout le monde croit au Yùrei et l'idée nous et venu de regarder les Ju-On The Grudge quelle folie ce fut j'ai cru mourir de peur dans le contexte d'histoire de fantômes et les films et le Japon mon fait définitivement voir la saga avec un autre regard Lol

Ils en ont fait toute une histoire,soi-disant terrifiant etc...pfff un film pour ado: mou,pas effrayant... même Sarah Michelle Gellar ne sert pas à relever le niveau du film...

C'est un plus tot bon film, qui a su me provoquer quelque frayeur et qui a de plus attiré ma curiosité, je n'ai pas vu le premier mais je compte bien le faire.

superbe film d'épouvante. ambiance froide et glauque à souhait; une réalité triste et des décors volontairement dépourvus d'âme. une saturation de gris beige et bleu pour mieux faire ressortir le sang. Et des scènes choc! un pur plaisir.

Une première partie qui souffre d'un rythme assez lent , une deuxième qui rattrape nettement le niveau . Un film a l'ambiance mystérieuse ou passé et présent s'entremêlent ! L'histoire est intéressante et c'est plaisant a suivre doté d'une bonne musique . On pourra reprocher aux acteurs , bien qu'ils soient correct , de manquer clairement de punch , hormis les deux "fantômes" qui sont excellent 14/20

Nul, on s’ennuie du début jusqu’à la fin, c’est inintéressant au possible, il n’y a aucun scénario et en plus c’est très mal interprété. Un des pires films d’horreur. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5

Avec un scénario assez décousu dans la chronologie, The Grudge est un film assez "bizarre". On a pas beaucoup de jumpscare , chose plutôt rare pour un film de ce genre mais surtout ça ne fait pas peur. Certaines scènes sont même risibles, ça fait tache pour un film d'horreur !

Un des plus grands classiques de l'épouvante japonais. Selon moi, The Grudge est un incontournable, une référence. Dans cette version de 2004, Takashi Shimizu remasterise lui-même son œuvre initiale sous la coupe de Sam Raimi. Une touche évidemment plus américanisée que ce que Ju-on, la version originelle, offrait. Ces nouvelles influences sont une force plus qu'une tare puisque le résultat est à la hauteur de nos espérances. Le cinéphile avide de grand frisson adoptera forcément cette atmosphère de maison hantée et d’apparitions démoniaques. Toute la rancœur d'un esprit colérique se répand comme une malédiction sur quiconque aurait la malchance d'y être confronté. Un climat pesant généré par les lieux et le mystère qu'ils renferment. Sarah Michelle Gellar est la survivante vedette de cette épopée cauchemardesque. Une prestation néanmoins mollassonne, manquant de contraste, qui à fortiori se répercute sur le rythme, trop lent parfois. Mais on retiendra avant tout de cette œuvre les apparitions de l'enfant blafard, les portes qui claquent, et bien évidement l'épouvantable râle d'un spectre sur les charbons ardents, qui dans l'ensemble, apportent une plus-value horrifique unique. 4/5

Après avoir adapté "The ring" avec succès, les américains s'emparent du concept de "The grudge (Ju-on)", à l'exception cette fois-ci, que le cinéaste du film original reste aux commandes en réadaptant son propre film à la sauce américaine (quoi de mieux pour conserver l'âme de l’œuvre) !
Nous voici au sein d'une maison hantée qui s'occupera de tous ceux qui franchissent le pas de sa porte. Au niveau de l'ambiance, du genre de malédiction, et du personnage maléfique féminin (robe blanche, cheveux noirs, déplacements saccadés), on reste très proche d'un univers à la "The ring", sans pour autant l'égaler. On appréciera cependant la fraîcheur du délire (pour ceux qui ne connaissent pas le film original) et ses quelques scènes "flippantes" provenant de la part d'un personnage qui l'est tout autant, avec des vocalises terrifiantes.

Un film réaliste, superbement interprété. Éprouvant, et terriblement angoissant. Dommage que les scènes horrifiques ne soient pas assez poussées. Parfois un peu convenu. Les dialogues sont réussis, le suspense ménagé. Quelques rebondissements sont vaseux. La fin est parfaite. Très bon film !