Le film débute par un plan sur un pavillon en apparence tranquille. En apparence seulement car il n'en n'est rien, un brancart sort de la maison, une ambulance attend. Il y a eu un drame. Puis on est plongé au coeur d'un trés long flashback. Une mère est ultreprotectrice et trés possessive avec son fils, celui ci jeune adolescent cherche plutôt à s'éloigner de sa mère. La relation fusionelle va au fil du temps se désagréger et se révéler destructrice. C'est l'histoire d'une confrontation celle du mère face à son fils qu'elle ne veut pas voir grandir. Le réalisateur dont c'est le premier film s'en tire vraiment bien travaillant avec finesse et sobriété. La mise en scène est soignée, âpre, un rien académique. Martial Fougeron nous propose une observation trés méticuleuse du quotidien de cette famille. On est quasiment dans un huis-clos puisque la majorité des scènes se passent dans la maison familiale. L'atmosphère générale du film fait froid dans le dos. La tension ne fait qu'augmenter jusqu'au final tragique , l'ambiance est oppressante, dérangeante. Une ambiance incestueuse plane tout au long du film mais la limite n'est jamais franchi. Plus le film avance, plus la mère devient castratrice et tortionnaire. Le père quant à lui est à la limite de la transparence tant il est absent même quand il est présent. Il s'efface complètement devant son épouse, il commence à réagir juste vers la fin. La grande soeur quant à elle essaye d'agir mais c'est en vain. Malgré le sujet plus que délicat, le film ne tombe jamais dans le pathos ou la sensiblerie. Malgré tout, le spectateur, impuissant, compatit au sort de Julien. En effet, certaines sont insoutenables. Ce drame ressemble même à un thriller par moment. Nathalie Baye est époustouflante dans le rôle de cette mère possessive qui sombre progressivement dans la folie. Son rôle est loin d'être facile et elle s'en sort trés bien. Les autres acteurs son également trés bons. A voir!
Un film glaçant, dans lequel l'inquiétude va crescendo. On souffre avec l'enfant, prisonnier de sa mère mais en même temps attaché à elle. Nathalie Baye est extraordinaire. Elle est manipulatrice, mais en même temps sa fragilité ressort clairement. On sent bien qu'elle a souffert, mais de quoi? On n'en sait pas plus. Olivier Gourmet, en mari poltron, est très crédible. On ressort de ce film presque plus meurtri que l'enfant lui-même.
Un film de plus en plus intense au fil des minutes. Une histoire familiale qui montre que la maltraitance n'existe pas que chez les pauvres. Je suis ressorti de ce film bouleversé,ému et profondément touché. Les acteurs sont fabuleux.Mention spéciale à Nathalie Baye et Victor Sévaux pour leur prestation de haut niveau qu'ils nous livrent pendant tout le film. Nathalie Baye,comme à son habitude,donne tout et d'un personnage à l'autre,elle mute et devient vraiment la personne qu'elle incarne. Et bravo au réalisateur,pour un premier film,chapeau!
Un film de plus en plus intense au fil des minutes. Une histoire familiale qui montre que la maltraitance n'existe pas que chez les pauvres. Je suis ressorti de ce film bouleversé,ému et profondément touché. Les acteurs sont fabuleux.Mention spéciale à Nathalie Baye et Victor Sévaux pour leur prestation de haut niveau qu'ils nous livrent pendant tout le film. Nathalie Baye,comme à son habitude,donne tout et d'un personnage à l'autre,elle mute et devient vraiment la personne qu'elle incarne. Et bravo au réalisateur,pour un premier film,chapeau!
J'ai beaucoup aimé.J'ai même réussi à détester Nathalie Baye c'est pour dire... Un grand bravo au petit Victor qui m'a beaucoup ému.J'ai voulu le rejoindre à toutes les secondes du film.
Un film dur et stressant au gout d'inachevé. La catastrophe finale annoncée d'emblée n'apparait meme pas comme une conclusion au film. L'analyse psychologique de la mère reste totalement absente, pour ne faire la part belle qu'a une surenchère de brimades et d'incursions dominatrices, et l'aveuglement du père finit par devenir vraiment irréaliste. Bref il y avait du potentiel, d'autant que les acteurs sont excellents (y compris le jeune Victor Sevaux, impeccable). Mais le scénario s'essouffle vite et la réalisation se montre parfois brouillonne.
Nathalie Baye est une comédienne très étonnante. Sans en faire énormément, elle incarne un personnage de mère aimante et castratrice (redondance ?) qui ne supporte pas de vieillir et de voir son fils séloigner delle. Elle y est épouvantable de perversité et on comprend tout à fait le mutisme dans lequel senferme le jeune adolescent. Le problème est que le film lui-même est étouffé par sa performance, et lensemble, même oppressant, reste très froid, sans émotions : on ne parvient pas à sattacher à la douleur du fils, un léger ennui survient, heureusement le film a lélégance dêtre court mais lon en sort un peu déçu par le manque de démesure.
Touchant, perturbant, beau. J'ai été trés émue par ce film. Nathalie Baye est terrifiante dans son rôle de mère, et son authenticité époustouflante. Dommage que certains passage du film soient un peu lents...et surtout dommage de sous-entendre la fin de l'histoire dès le début du film.
si le but du film est de mettre mal à l'aise, c'est parfaitement réussi; mais était ce là la seule chose à tirer d'une telle histoire ? c'est très personnel, mais je n'ai pas trouvé ça crédible, on ne comprend pas pourquoi cet enfant va brusquement mal, puisque sa mère visiblement a toujours été folle à lier; et puis que personne ne regimbe à ses manifestations de folie qui ne sont pourtant pas très discrètes sonne faux. les liens entre les scènes sont maladroits, on assiste à une compilation d'instants violents ou névrotiques; curieux, et pas réussi à mon sens.
Il fallait un certain courage ou une parfaite inconscience pour placer son film sous le haut patronage de François Truffaut en l'ouvrant sur une scène reprenant celle de "La femme d'à côté". Le pari est loin d'être réussi. Si Martial Fougeron parvient à éviter, à 2 ou 3 exceptions près, tous les poncifs auxquels pouvait prêter son histoire, il ne réussit pas, en évitant toute prise de position, à créer une véritable tension et son film ne s'élève jamais au dessus du niveau d'un film devant illustrer "Les dossiers de l'écran". Les scènes sont enfilées les unes à la suite des autres et ne font que dresser un constat de la situation sans aucune explication qui pourrait donner un peu plus de chair à ses personnages. Ainsi, quelle est l'histoire qui lie Nathalie Baye à sa mère et qui pourrait expliquer son comportement quasi incestueux avec son fils ? Pourquoi le père adopte-t-il cette attitude totalement démissionnaire ? Ne restent donc que l'interprétation absolument étonnante de Nathalie Baye dont le visage se ferme aussi vite qu'il s'illumine de son fameux sourire et du jeune Victor Sévaux sobre et mutique dans son désespoir et une utilisation très astucieuse et fine des décors qui font de la maison familiale un vrai personnage tout aussi malsain que la mère du film.
Voici pour moi trois caractéristiques qui font un bon film: - l'interprétation des acteurs, - la réalisation, et surtout - la magie du film. dans ce film, tout est réussi. Tant l'interpréttation sublime d'une mère possessive par Nathalie Baye qui touche au génie, que celle d'un père complétement à côté de la plaque par Olivier Gourmet, ou celle d'un films merveilleux mais mal dans sa peau, par le magnifique et l'inoubliable Victor Sévaux. Mais également la douce et belle Suzanne par Marie Kremer. Puis la réalisation, sensible et maitrisée, par un nouveau maître, à savoir Martial Fougeron. Et bien sur la magie du film, qui lui a fait remporter une multitude de prix. Un film cruel, sobre et terriblement beau. Un film MAGIQUE.
Tout le film repose sur le jeu des acteurs, tous bons, Nathalie Baye et Victor Sévaux jouent merveilleusement leurs rôles très très difficiles. Vous garderez en tête ce film pendant plusieurs heures après la fin de la séance car il dérange par son réalisme. A voir très vite avant qu'il ne soit plus projeté sur les écrans.
j'ai adoré... c'est puissant, dérangeant, on se sent comme un membre de la famille, à la fois acteur et impuissant. Ca met très mal à l'aise et c'est ça aussi la réussite... La montée en puissance d'une violence subtile et perverse est parfaite. Bravo...