Derniers Avis : Syriana - Page 20

Bien que confus, ce film est passionnant et interessant. Avec deux acteurs irréprochables George Clooney et Matt Damon, ce film devrait intéresser tout être assez intelligent pour le comprendre...

Une succession de petites histoires suivent les differents acteurs du monde qui gravite autour du pétrole du simple ouvrier aux dirigeants de grande FMN, intérêt national des USA, terrorisme, spéculation boursière...

Je n'ai jamais été aussi contente de découvrir le générique "fin", pour me permettre de quitter une salle de cinéma , que lors de la projection de ce film! Long, long, long...Un adjectif à répéter à l'infini tant on a l'impression avec ce film d'assister au remake d'un jour sans fin! L'histoire est d'autant plus compliquée à suivre qu'il y a "un milliard" de protagonistes. Je n'ai pas aimé ce film et j'ai vraiment eu l'impression de perdre 2h de mon temps. Une étoile cependant pour les acteurs qui jouent à merveille dans ce film.

Particulièrement remonté contre ceux qui parlent de film élitiste : le film n'est pas complexe ,il n'est juste pas simple ,la subtilité étant qu'on soit obligé d'être attentif ...mais encore heureux .

Merde si on ne veut pas devenir la caricature que des personnes comme Le lay ou Mougeotte ciblent ,et avec raison ,commerciale,faur ârreter de se braquer dès qu'un film ne s'offre pas sans y mettre un peu du sien .

Putain c'est ce type de comportement de bouffeur de pop corn téléguidé qui laisse au bord de la route de plus en plus les vrais sujets ,les vrais récits (qui fleurissaient dans les années 70 et qui ont participé à l'éclosion des plus grands réalisateurs ) au profit d'un cinéma creux ,aseptisé ... vulgaire (et pas grand public ,Spielberg est un réalisateur grand public et c'est le meilleur metteur en scène vivant) .

Un film en béton armé donc ,qui poursuit les dogmes du "réalisme esthètisant documentaire morcellé" étrenné dans Traffic ,la diiférence étant qu'on passe d'un sujet de société relativement consensuel (ce qui n'enlève rien à l'ampleur dramatique du Soderbergh) à un thème à l'actualité brulante .
Le rythme du récit est remarquable ,fuide,vole de personnage en personnage 1h durant ,installant des mécanismes qui se refermeront dans une seconde partie de film plus posée ,plus inquiétante aussi, plus belle sans doute (ces fins... ) .
Un film passionnant avec une douzaine de personnages consistants ( j'aime beaucoup le prince qui veut devenir une sorte de Kennedy arabe)ce qui représente déjà un bel achèvement,et y a du cinéma quand même,c'est soigné et parfois plus encore .

Un sujet très intéressant, des acteurs de qualité mais une réalisation quelque peu bancale. Rien n'est mis en valeur dans ce film si ce n'est cette bancalité de la réalisation..On ne comprend rien.
Un sujet gaché en beauté.

Le scenariste Stephen Gaghan, l'acteur George Clooney, et le réalisateur Steven Soderbergh (ici producteur), nous offre un film explosif, ou tension et suspense sont au rendez vous. Car même si le film fut taxé de long, de lent, d'ennuyeux et d'incompréhensible par certaines critiques, il dégage de ce film une aura impossible à décrire!
Les personnages, quatres en tout, bien que l'affiche ne comporte que trois personnages (problème marketting, en France, l'arabe ne fait pas vendre!): George Clooney (décapant agent de la CIA), Matt DAmon (conseillé auprès d'entreprises liées au pétrole), Jeffrey Wright (avocat enquetant sur un rachat d'entrepise) et Mazhar Munir (ouvrier viré à la suite du rachat de l'entreprise pétrolière où il travaillait). Tout comme dans Traffic, les personnages ne se rencontrent pas (ou si peu), chacun ont des vies differentes, mais liées.
Un conseil faite comme moi, allez voir ce film sans lire les résumés, ou bien les critiques plombantes, ce film est un bijoux scénaristique et visuelle, les trouvailles pour ne pas montrer l'action, pour surprendre! Le film est auditif également, pas beaucoup d'explosion (alors que c'est censé être un film d'espionnage), mais à chaque fois elles sont percutantes!
Beaucoup d'émotions aussi, mais ce sont les règles du jeux, ... et puis comme un personnage le dit, " c'est une guerre..."
Enfin, pour terminer, j'ai lu quelque part que ce n'était pas George Clooney "le héro de l'histoire", c'est vrai, c'est le scenario... mais aussi les arabes, dont ressortent deux ou trois visages, que l'ont pourrait bien revoir d'ici peu à hollywood: je pense à Mazhar Munir (histoire tragique, et tellement belle que son crime en devient pardonnable), à Alexander Siddig (parfait dans son rôle de prince! A noter qu'il a parfois des ressemblances avec Dominic Monaghan) ou encore à Amr Waked et Kayvan Novak.

De nouveau un film politique à l'affiche. Precisons bien: à moins d'être un expert, il est impossible de saisir les subtilités de l'intrigue, à moins de pouvoir repasser le film au ralenti. On se dit que cette sensation de complexité est peut être ce à quoi le film voulait nous amener, pour nous montrer combien les ficelle du monde moderne sont entremélés et combien nous sommes loin et impuissant face à tout ces événements dont nous ne connaissons même pas l'existence. La forme est réussi (certaines images sont particulièrement belles), les acteurs parfaits, et l'émotion présente.

Un film percutant, car empreint d'une réalité actuelle, celle concernant la "politique pétrolière" américaine au Proche Orient. On ne peut qu'être bouleversé, ému, à la vue d'une telle frénésie et d'une telle violence, engendrés par les enjeux économiques pétroliers. A l'instar où "Traffic" nous dit que la drogue touche et pourrit tout le monde, "Syriana" en fait de même avec le pétrole. Différents personnages (casting exceptionnel, jeux d'acteurs irréprochables), différentes existences, qui s'entrecoupent rarement, mais toutes basées sur le pétrole et par la même extrêmement compliquées voir condamnées (on reconnait la minitieuse écriture des scénaristes de "Traffic"). Le film, tout comme la situation qu'il met en scène, est compliqué, mais lui demeure résolvable :). A noter que certains pourraient trouver l'ambiance générale du film oppressante, et une scène de torture difficile à supporter. On peut au regard de ce film rester ensuite de longues heures à y penser, à y réfléchir. Là est sa force, il nous heurte (il doit nous heurter) et nous pousse à nous interroger sur ces politiques et ces enjeux, engendrant une réalité destructrice et malheureuse, qui nous fait froid dans le dos, et qui pourtant frénétiquement perdurera...

Cela faisait vraiment très longtemps que je n'avais pas vu un film qui refuse de prendre les spectateurs pour des abrutis. Enfin un récit qui ne vous prend pas par la main, mais qui vous abandonne parfois avec des doutes, des interrogations et pour tout dire une certaine frustration.
On peut lire dans certaines critiques que le film est incompréhensible. Je voudrais mettre un bémol. Tout d'abord, il n'est pas si compliqué que ça (pas la peine d'avoir écrit une thèse sur le Moyen-Orient et la politique américaine pour le comprendre). Ensuite, je répondrais à ceux qui ne comprennent pas tout qu'il était illusoire (pour ne pas dire naïf) d'imaginer qu'un film de 2H10 allait réussir à résumer plus de trente ans d'interventionnisme américain et le scandale du pétrole.
Pour le reste, le film est moins moralisateur que "Traffic" du précédent scénariste (pas de Michael Douglas réac près à sauver sa fille de la drogue à l'aide des sacro-saintes valeurs américaines). Clooney incarne un agent de la CIA comme vous n'en avez jamais vu (sauf dans les romans de James Grady ou de John Le Carré) et mérite amplement son Oscar. Et puis, un film américain post 11 septembre qui ose montrer les kamikazes comme des êtres humains qui se font manipuler par désespoir apparaît comme sacrément gonflé !
Finalement, ce film nous laisse sur une seule question : comment le cinéma américain peut-il produire de tels films sous l'ère Bush alors que nos réalisateurs et auteurs français sont incapables de critiquer notre système politique ?

Mon Dieu, quel chaos.
Mal filmé, mal monté (en dehors du montage parallèle plutot pertinant), ce film est d'un ennui monstrueux.
En gros, on comprend où l'on veut nous mener avec un final prévisible mais tout cela s'interprète à travers des images qui poussées dans le détail deviennent complètement incompréhensibles. Impossible de s'attacher aux personnages, impossible de comprendre la grande majorité des dialogues et des actions. C'est complètement décousu et le plaisir de regarder cette chose est inexistante. En gros, le message du film aurait pu se faire en 10min mais non, on nous balance 2h10 de séquences creuses.
Il n'y a en réalité aucun scénario. Le film se construit de séquences qui symbolisent un thème sans avoir une continuité réelle entre elles.
Si vous trouvez cette critique incompréhensible, n'allez surtout pas voir le film.

Dans le même style que Lord of War (sur les ventes d’armes dans le monde), Stephen Gaghan signe un superbe thriller politique. Syriana nous plonge au cœur de l’or noir, un business qui ne fonctionne qu’avec pots de vin, et autres magouilles. Avec un George Clooney métamorphosé, vraiment excellent, qui a bien mérité son Golden Globe ! !

Trop de personnages, trop d'histoires, on perd trés vite le fil. C'est à ne rien y comprendre.

Dense et confus. N'y allez pas si vous recherchez de la détente cérébrale ou si vous êtes en manque de magnésium. Même principe que Traffic avec des histoires parallèles sur les acteurs qui composent un cercle vicieux bien costaud (ici le pétrole du Moyen Orient et non plus la drogue Mexicaine). Mais si le contenu instructif est toujours et bien là, on ne comprend pas tout des magouilles politico-économiques sur fond de CIA: du coup on ne "colle" jamais vraiment à des personnages dont, pour certains, on ne cerne pas bien le rôle et les actions. Peut être est ce le but pour souligner la complexité et l'obscurité des interactions (et de leurs intermédiaires)? Un film intelligent et courageux qui aurait gagné à être plus dépouillé et accessible.

George Clooney semble avoir décidé d'épaissir sa filmographie, et Syriana est sans doute jusqu'à présent sa prestation la plus déroutante, bien qu'il ne représente qu'un des nombreux personnages (70 selon le dossier) traversant le film.
Car comme prévu (après Traffic bien sûr, du même tandem scénar/réa) ce film est un gigantesque puzzle tentant de raconter les luttes inimaginables se déroulant autour de la manne du pétrole. Et des magouilles et trahisons il y en a à tous les niveaux: à la CIA, chez les avocats, les terroristes, les multinationales... l'appât du gain financier semble pouvoir alimenter n'importe qu'elle action.
On retiendra, plutôt que les scènes d'intérieur dans les bureaux de la CIA qui sentent le déjà-vu comme jamais, la séquence de la torture (annoncée non doublée) mais aussi toutes les remarquables séquences d'extérieur (notamment le passage du drone).

Si vous avez aimé Traffic, vous aimerez Syriana. Il faut être clair ce film est quasiment la même chose que le film de Sodenbergh. Mais ce n'est pas une critique loin de là ! En prenant un sujet fort Stephen Gaghan n'avait pas droit à l'erreur. Il y a ainsi 4 histoires qui se suivent, qui s'entrechoquent et qui à la fin se crashent. La narration est certes classique car ce procédé n'est pas rare dans le cinéma americain d'aujourd'hui il reste très efficace. C'est certes complexe et il faut bien être attentif pour comprendre qui est qui, qui veut quoi etc... Mais il est vrai qu'avec un tel casting on en prend plein les yeux. Il y a les stars qui prouvent qu'elles savent faire autre chose que les blockbusters sans âme (Clooney, Damon); les acteurs qui font toujours d'exellents choix (Plummer, Wright) et surtout 2 révélations qui sont Alexander Sidding et Mazhar Munir. Les histoires s'entre choquent et sont donc forcément inégals. Chacun peut se retrouver et apprecier plus ou moins chaque personnage et c'est un des forces du film. Gaghan évite de tomber dans le manicheisme et tout le monde en prend pour son grade. Le scénario est fort, les acteurs exellents et le sujet mérite à lui seul le detour ! Traffic version pétrole avec un casting en or voilà le programme de cet exellent thriller politique !