Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 19 octobre 2006
Un scénario un peu hermétique. Des acteurs un peu trop effacés. Ce n'est pas mon genre de film préferé mais le sujet reste préoccupant et il est nécessaire de développer cette histoire sur plus de deux heures. Beaucoup disent: "encore un film sur les USA" mais ils oublient que cela reste une critique forte de leur politique etrangere et que cela devrait etre fait pour d'autres pays occidentaux. J'aimerais connaître combien de centi-litres de sang sont versé pour un plein d'essence à la pompe.
Ca vaut le coup de s'accrocher au début du film tant le scénario est complexe mais à la fin on est récompensé : car si tout se révèle la dernière demi-heure, le film a la mérite d'être captivant et intelligent. Clooney et Soderbergh à la production égratignent une nouvelle fois le gouvernement américain, ça nous change des films moralisateurs hollywoodiens.
Il faut s'accrocher. C'est un bon film, un peu stéréotypé, assez politique, mais bien fait. Très complexe, il faut saluer Clooney qui cherche à casser les normes du cinéma de blockbuster pour essayer de rediversifier le cinéma. Ce film tient un bon rythme, bien que le divertissement devienne assez cérébral et pourtant pas extraordinaire. Clooney cherche à nous faire repenser notre exciation cinématographique, mais encore, l'histoire et le contexte ne suivent pas.
Complexe, tordu, le labyrinthe de Syriana ne se décrypte pas d'un seul coup d'oeil ; ambitieux, le film parvient à ne pas égarer son spectateur sans jamais faire de compromis à montrer l'inutile. Audacieux, étonnant, très réussi.
Film nul. Film ne pas voir, sauf si vous voulez piquez un petit roupillon (dodo). Pas d'action, scénario nul, et en plus trop de dialogue pour le voir en V.O. Un conseil d'ami metter votre argent dans un autre film.
Les interprètes ont beau être de qualité, les personnages sont distants, inintéressants. Le propos politique, pertinent peut-être, ressemble à la plus déstructurée des dissertations de lycéen. Et ainsi s'enchaînent en tous sens des scènes exécrablement bavardes. Préférez mille fois Lord of War.
D'une richesse rare, Syriana est un film politique complexe, à l'image de notre monde qu'il décrit sans complaisance, à tel point que cette vision lucide de la géopolitique crapuleuse, droguée aux pétrodollars, donne la nausée. Le film est vraiment très dense, presque trop. Mais, aidé par des acteurs au sommet de leur art, Stephen Gaghan parvient, grâce à une mise en scène intelligente, à nouer brillamment les fils de son récit et à signer une oeuvre engagée, importante et talentueuse.
Montrer à tout un chacun certains enjeux économiques de la planète qui nous dépassent dans leur accomplissement(quant aux nombres de structures qu'ils mettent en oeuvre) mais qui nous touchent pourtant au quotidien: les ressources énergétiques et les conséquences liées à leur exploitation. C'est le but ambitieux fixé par "Syriana",qui, malgré un début chaotique, parvient à ses fins. Les rouages de cette immense machine sont explorés à travers les destins de plusieurs personnages: Barnes (Clooney lesté de 15 kilos), vétéran de la CIA, sorte de pantin qui dit oui pour finalement dire non, Bryan (Damon) expert en ressources énergétiques, qui, à la suite d'un drame personnel, se retrouve conseiller d'un prince roi du gaz naturel, Holiday(Wright) brillant membre du ministère de la Justice, chargé de mettre au clair un marché douteux et enfin, Wasim, jeune immigré sans le sou, embrigadé malgré lui dans un groupuscule terroriste. Tous ces personnages, impeccablement interprétés, semblent graviter à des lieux les uns des autres pour finalement se retrouver sur le même plan, et ainsi mettre en évidence les multiples aspects de ces enjeux énergétiques: la corruption qui règne dans les hautes sphères du pouvoir(et l'on ne voit pas ce qui pourrait l'empêcher de perdurer), l'intrication profonde entre religion et Etat au Moyen-Orient, les clivages entre les progressistes et les conservateurs dans ces mêmes contrées. Et l'Homme dans tout ça? Un moyen mais certainement pas une fin en soi.
Un thriller politique sobre et dense, qui névite toutefois pas certains écueils liés à la vraisemblance des faits dont il sinspire, malgré un sujet - forcément- dune inquiétante actualité. Si la première moitié paraît un tantinet laborieuse, la seconde, dotée dune tension dramatique palpable, captive assurément. Le réalisateur Steven Gaghan nhésite pas à disposer son schéma narratif en plusieurs intrigues (voire même sous-intrigues) qui se suivent chronologiquement et scénaristiquement parlant, mais de manière habile et intelligente. Avec un George Clooney aussi excellent que méconnaissable.
A la première, le tout est assez indigeste... malgré d'excellentes interprétations et une réalisation irréprochable, le choix de diviser le film en 4 fils conducteurs rend plus difficiles la compréhension d'un sujet qui demande déja d'être assez pointu sur la question...
En le regardant plusieurs fois, je suis sur que la note augmentera.
Des longueurs pour un film qui tente d'expliquer les méandres des rapports entre la politique et les marchés pétroliers: des acteurs convaincants pour un film sobre qui aborde un sujet complexe. La trame du film est toujours prête à se perdre dans les méandres du désert mais est sauvée in extremis par le jeu des protagonistes.
Très bon film. Intelligent, exigeant (faut pas relacher 30 secondes son attention sinon on est vite perdu hein). Les acteurs sont tous au top (mention spéciale à Alexander.. qui joue le rôle du prince Nasir que j'ai trouvé vraiment nickel). Ne vous laissez pas impressioner par l'apparente complexité de l'intrigue, la profondeur de la reflexion qui en découle en vaut la peine.
Qui a compris ???? Franchement, c'est bourré de raccourcis incompréhensibles...Même en le regardant 2 fois, je ne crois pas que je comprendrais plus...