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    Syriana
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    310 critiques spectateurs

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    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Pas fan de ce genre de films d'espionnage politico-économique. Sujet intéressant mais intérêt cinématographique limité avec un scénario linéaireet un rythme plutôt lent. A cela s'ajoute une redondance et des dialogues pas toujours intéressants qui rendent ce long métrage long et parfois pénible à regarder. En revanche, Bonnes interprétations des acteurs avec une mention pour George Clooney. Film intéressant par son sujet mais un traitement qui atténue son effet divertissant. Un documentaire aurait peut-être été plus judicieux.
    Henrico
    Henrico

    168 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2020
    A l’instar du « Traffic » de Stephen Soderbergh, « Syriana », film d’un autre Stephen, Mais Gaghan, celui là, déroule à la manière d’un puzzle, plusieurs destinées individuelles qui se croiseront dans ce qui semble être l’autopsie d’une apocalypse annoncée. Cette lecture, un peu déstabilisante pour les amateurs de cinéma linéaire, est un vrai délice pour ceux et celles à la recherche de scénario intelligent. Servie par un éventail d’acteurs époustouflants de vérité, l’intrigue nous montre entre autres choses, un lobby militaro industriel américain gangrenant les instances gouvernementales (services secret commissions d’enquêtes économico-financières) au point d’aller à l’encontre des intérêts de la collectivité que ces instances sont sensées défendre. Cette intrigue nous dépeint aussi, et ce avec une précision hallucinante, les conditions dans lesquelles se développe l’extrémisme islamiste. Dieu que ce film est parlant ! Dans touts les sens du termes : chaque phrase compte. Et fait mouche. Quand la France arrivera t-elle à ce degré d’actualité et de finesse dans l’auto critique ? A voir de toute urgence (avec ou sans jeu de mot…).
    Juan 75
    Juan 75

    64 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2023
    Le film est un puzzle qui est parfois difficile à reconstituer mais la réalisation est efficace et le scénario nous permet de plonger dans les méandres du business politico-financier du pétrole. C'est un brûlot contre la stratégie américaine au Moyen-Orient, ce qui n'est pas le moindre de ses atouts. Le casting est royal.
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2010
    Film ambitieux et tortueux qui s'engouffre dans des méandres inextricables. Film d'espionnage hyper réaliste dont la mise en scène réussie nous plonge dans l'abime des armées de l'ombre autant politique, militaire que économique. le bas blesse par le scénario et les dialogues. Pour le premier les sous-intrigues sans importance parasitent al trame principal. Pour les dialogues les différents niveaux de lecture se perdent dans la technicité du genre. Malgré un casting clairement investi, Clooney en tête, le film reste trop monocorde et ne sait pas créer l'intérêt que l'histoire a pourtant à offrir. Dommage.
    Clint B
    Clint B

    54 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2023
    Excellent thriller economico-géopolitique, avec un casting béton, une réalisation du même acabit. Pour ceux et celles qui s'intéressent aux dessous de ce qu'est l'essence même du capitalisme et des conséquences sur le plan politique et social mondial, c'est un film à voir. Et avec un excellent Clooney comme souvent.
    Hortense H
    Hortense H

    18 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 juin 2017
    Difficile de nommer l'état du golfe persique concerné dans ce scénario tiré de deux livres d'un ancien agent de la CIA. Un émir à la tête d'un état démuni, ouvert au commerce international et négociant avec un grand pays émergent, la Chine. Les Etats-Unis de George Bush ont arc-bouté une conception manichéenne de leurs relations avec le Moyen-Orient. Le choc des civilisations, l'axe du mal se sont substitués au commerce international. L'eschatologie conférée à l'idéologie conservatrice n'est à aucun moment abordée dans ce long-métrage. Le cinéaste préfère s'attarder sur la destinée intégriste de jeunes travailleurs pakistanais musulmans comme le passage impénétrable et initiatique d'un livre que l'on broie pour renforcer une démonstration attentatoire. Un film choral produit par notamment Georges Clooney, qui a pris 15 kilos en un mois, lui causant de graves problèmes de santé : migraines lancinantes et colonne vertébrale obstruée. Cette boulimie pourrait se refléter dans le film qui tente de synthétiser un ensemble de connectivités systémiques, avec ambition mais l'appétit d'un ogre. Les USA démocrates se projettent dans les cultures persiques comme pour se réparer elle-même dans le couloir formant l'axe de son propre prolongement. L'émir n'est pas et ne sera pas. De même, l'organisation libanaise participe à oblitérer ses initiatives d'ouverture réelles. Chaque scène est conçue comme un amoncellement d'espaces homocentriques miroitant le positionnement hiérarchique du père en phase d’exstrophie. D'où la scène d'accident dans la piscine et celle du restaurant, ou le dialogue concernant le père de l'émir. Sans que la femme n'ait pour autant une nouvelle légitimité à conquérir. C'est l'"organogenèse " représentative de l'organisme masculin qui est mise à mal au travers de la solennité de son patriotisme. L'éventail des personnages proposant un contre-pouvoir ostentatoire se retrouve englouti par la péroraison imposant l'omnipotence du pétrole. L'indépendance énergétique désirée par les USA devient principe de dénouement plutôt que d'auto-réparation locale étant donné l'état des infrastructures américaines. Syriana, ou Pax Syriana...on ne sait pas très bien quelle est l'idéologie conférée en arrière-plan notamment derrière le mot "N'oubliez pas votre don". L'ingérence organisée des puissances mondiales modernes semblent ici défiée comme pour redéfinir les frontières artificielles des empires anciens devenus jeunes états en péril.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    187 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2021
    Les mésactions de la CIA, relatées ici, sont malheureusement bien en dessous de la vérité (cf. les documentaires de William Karel « le Monde selon Bush » (2004) et « CIA, Guerres Secrètes » (2003)) mais ce film engagé a beaucoup de mérites. Il est en effet beaucoup plus noir et sans concessions que « Lord of War » sorti à la même période au Cinéma. spoiler: Ici, les américains osent nous dire qu'actuellement, pour eux, au-dessus de toute notion de morale ou de respect des règles commerciales, il y a le pétrole. La fin justifiant toujours les moyens !
    On voit enfin, grâce à ce film, l'envers du décor des guerres successives qui ont eu lieu dans le golfe persique. Cependant, toujours pour rester dans la comparaison avec « Lord of War », « Syriana » n'est pas aussi bien fait au niveau de sa mise en scène. Il y a souvent ici des baisses de rythme préjudiciables à l'intrigue. Mais quand on passe outre la forme, le fond en vaut vraiment la peine. Un film qui dénonce à tous les niveaux spoiler: (des calculs politico-économiques et leurs répercutions à l'échelle mondiale jusqu'à la condition des salariés du pétrole, traités comme des esclaves des temps modernes)
    .
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    Bob Barnes, vétéran de la C.I.A., s’en veut de la disparition d’un missile qu’il avait remis à Téhéran à des opposants aux mollahs. Bryan, expert d’une société suisse, perd son fils accidentellement au cours d’une fête donnée par un émir ; le fils de celui-ci l’engage alors comme conseiller. L’avocat Bennet est recruté pour prévenir les accusations qui risquent de pleuvoir sur le trust pétrolier Connex après sa fusion avec un concurrent. Le Prince Nasir défend un programme libéral, ce qui n’est pas du goût de la C.I.A., qui préfère la stabilité dans le Golfe. Barnes part à Beyrouth, où il se fait piéger par un agent double…
    Comme j’aurais aimé faire une bonne critique de ce film ! Ne serait-ce que pour rendre grâce à Steven Soderbergh et à George Clooney de leur courageux travail de production, et pour soutenir cet autre cinéma américain qui aborde sans complaisance le rôle des Etats-Unis dans la géopolitique contemporaine, comme dans "Lord of War" ou "The Constant Gardener", pour ne citer que les plus récents.
    Malheureusement, on s’ennuie ferme. Stephen Gaghan a décidé d’utiliser le même procédé narratif que dans «Traffic», à savoir raconter plusieurs actions parallèles en présentant de courtes séquences sans cohérence apparente. Il s’agit de pièces d’un puzzle, et le spectateur doit comprendre le sens de chaque pièce au fur et à mesure que se dessine l’image globale. Mais il y a fort à parier que d’ici-là, il aura décroché, et se soit concentré sur le nombre de ressorts de son siège.
    La construction labyrinthique peut donner de la force à une histoire, en aidant à créer une ambiance de mystère, comme dans «Pulp Fiction» ou «21 grams». Mais là, la complexité est déjà dans l’histoire racontée, et plus qu’une afféterie, le procédé narratif devient un obstacle. Alors, il y a bien quelques accélérations dans la deuxième moitié du film (avec notamment une scène de torture particulièrement réaliste, avis aux âmes sensibles) ; George Clooney est excellent dans son personnage empâté, à la limite de l’hébétude ; Matt Damon promène sa nonchalance ironique dans ce jeu d’ombres et de lumière, mais cela ne suffit pas à sauver le film de l’ennui.
    En 1942, quand il s’envolait vers la Syrie, le général De Gaulle a dit : «Vers l’Orient compliqué, je me rends avec des idées simples.» Dommage que Stephen Gaghan ne se soit pas approprié cette intention !
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    Clingo
    Clingo

    62 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2012
    Je n'ai absolument rien compris. Mais c'était très bon.
    Le film est diablement alambiqué, retors, mais sa mise en scène est d'une intelligence telle qu'il y a toujours quelque chose de stimulant à prendre malgré la complexité du scénario. Le film est une sorte de Traffic à la sauce géo-politico-socio-économique, et il est aussi clair que le dernier adjectif que je viens d'utiliser. Bon Syriana est compliqué mais finalement ça ne pose pas de véritable problème parce que le film traite son spectateur en adulte. Le cinéma a trop tendance à simplifier les enjeux, à être démonstratif jusqu'à l'excès, et Syriana, en choisissant une voie opposée, oblige le spectateur à ne jamais relâcher l'attention.

    Syriana, dans la manière dont il pose ses enjeux, est un peu l'anti-Babel. Non pas qu'Iñarritu simplifiait à l'extrême son dernier chef d'oeuvre, mais Stephen Gaghan ne donne pas l'impression de rechercher l'effet, la provocation émotionnelle. Le film trace son chemin sans attendre qu'on le suive, mais le paradoxe c'est justement qu'on s'accroche volontiers à l'intrigue parce que - fait rare - rien ne nous est donné gratuitement et l'oeuvre est rigoureuse, donc l'implication du spectateur davantage jouissive. Le cinéma explique donc souvent plus qu'il ne le devrait, Syriana non. Résultat ? On a l'impression de dépasser un peu le cadre de la pure fiction, et la position que l'on adopte est celle que l'on peut avoir dans la vie de tous les jours : il y a des choses qui restent inexplicables, des événements dont nous sommes témoins dont nous n'avons pas toutes les clés, des réactions que l'on ne peut comprendre parce qu'elles se révèlent beaucoup trop complexes, et décrire tout ça dans les moindres détails en deux heures serait simplement une totale ineptie. Le spectateur de Syriana est donc plongé dans l'inconnu, et comme chez Lynch dans une mesure totalement différente, ne pas tout comprendre en ayant l'impression d'évoluer dans un univers étranger et familier à la fois est une expérience de cinéma plus que stimulante.

    Le film fait honneur à la tradition des films de gauche US, surtout grâce à son excellent scénario - dont la subtilité est un sérieux atout - ses acteurs formidables, et un aspect technique dont le montage est un des points forts. Son caractère fluide ne fait que renforcer l'idée que chacune des situations données du film a une conséquence sur une autre, qu'une décision prise à Washington provoquera un effet papillon en Libye par exemple. On peut penser qu'entre les mains d'un Michael Mann, le film aurait nettement gagné en puissance, en poésie aussi sûrement. Mais Syriana n'a peut-être pas cette ambition, il s'inscrit dans un registre purement réaliste, s'attache à l'unique description d'un monde dominé par le dollar. Réalisé très peu de temps après le début du conflit en Irak, le film n'en prend que plus d'importance, d'autant plus qu'il évoque avec intelligence la question terroriste.

    Solide techniquement ( très belle musique de Desplat aussi ), et servi par des comédiens impeccables, Syriana est davantage qu'un simple film à scénario grâce à une mise en scène d'une remarquable intelligence.
    Augustin Fiévet
    Augustin Fiévet

    17 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2014
    de très bons acteurs, une atmosphère sympathique et un scénario prometteur, mais tout est trop complexe, des lenteurs une bonne partie du film, et surtout on ne voit pas bien ce que tout ça apporte au final. Déçu.
    gbagrami
    gbagrami

    20 abonnés 640 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2011
    Malheureusement, Syriana a ce défaut d'être trop décousu, trop alambiqué pour qu'on puisse suivre l'histoire sans trop se perdre. Car le sujet est très intéressant, la photo est impeccable, les acteurs sont excellents. Si vous êtes prêts à vous concentrer à fond pendant 2 heures, vous tiendrez un bon sujet de discussion.
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    26 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2013
    Le déroulement d'une affaire politico-économique, détaillé sur deux heures dans une atmosphère bien noire, et bien pétrolisée. La corruption dispute la vedette au crime d'espion sur fond de terrorisme et de conflit moyen-oriental. On aura compris que l'action se déroule entre Langley, Riad et les Emirats en passant par le Liban, la Syrie... Bref la totale. Ce qui porte le film à deux heures de scènes plus ou moins passionnantes agrémentées si l'on peut dire de magouilles crimes et attentats, au milieu desquelles se démène un Georges Clooney fort touchant dans un rôle qu'il sublime, il faut le dire. Une oeuvre somme toute réaliste car piochée en son temps dans l'actualité.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 mars 2007
    Et on s'ennuie. ce film et vraiment nul. je donne 1étoile que pour la pésence de G.Clooney.
    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Voilà une oeuvre mature,complexe,politique et polémique qui a fait sensation en 2006."Syriana",qui nous provient du scénariste de "Traffic",Stephen Gaghan,propose un constant édifiant de la guerre du pétrole,des luttes de pouvoir,des intérêts commerciaux,et des corruption en règle,qui agitent les rapports Occident/Orient.Les uns se prennent pour les maîtres du monde,avec leur armée et leur civilité.Les autres se la jouent nouveaux riches post-moderne,alors que leur idéologie relève du Moyen-Age.C'est tout l'intérêt du film:tenter de démêler l'imbroglio politico-commercial autour de l'exploitation de l'or noir.Le récit est fractionné,histoire de suivre les différents intervenants.Un barbouze de la CIA est laissé seul par sa hiérarchie en pleine poudrière à Beyrouth(George Clooney,remarquable d'implication et oscarisé pour ce rôle).Un avocat établit la légalité de la fusion entre deux pétroliers(Jeffrey Wright,à la sobriété presque déstabilisante).Un trader,conseiller à ses heures,tente d'oublier la mort de son fils,en se rapprochant d'un émir progressiste(Matt Damon,dans un intéressant déni).Enfin,un jeune arabe ne voit d'autre alternative que de devenir djihadiste.Des destins liés,inextricablement,pour un scénario touffu,presque trop elliptique,qui fascine,et fait se poser les bonnes questions sur l'évolution bancale du capitalisme mondial.
    Xyrons
    Xyrons

    687 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2011
    Syriana est un très beau film de Stephen Gaghan. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, les acteurs comme le grand George Clooney, mais aussi Chris Cooper ou encore Jeffrey Wright sont irréprochables dans leurs rôles, le scénario est travaillé et intéressant, le sujet est bien traité, l’ambiance créée est juste et le spectateur reste scotché au film du début à la fin. Bref, c’est à découvrir…
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