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beautifulfreak
118 abonnés
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4,5
Publiée le 19 mai 2011
Le film surréaliste et mystique d'un cinéaste fou ! Beaucoup de choses ( trop,pour certains) dans ce trip: les dérives de la société, le colonialisme, l'hypocrisie des religions officielles, la soif de pouvoir de l'égo, l'ésotérisme, le chamanisme... Ce violent poème filmique casse notre mental rationnel à la manière d'un koan zen et purge notre esprit. Des artistes aussi divers que John Lennon, Peter Gabriel, Dennis Hopper, Marilyn Manson ou Guillermo Del Toro ont été marqués par ses films. Chacun pourra ressentir La montagne sacrée comme il veut, Jodorowsky laisse le spectateur aussi libre que son art peut l'être. En tout cas, difficile de rester indifférent devant ce déluge d'images fortes. La montagne sacrée, c'est comme la rencontre (au sommet) de Dali avec Castaneda et les Monty python !
Un film étrange à bien des égards. Je suis tombé dessus un soir d'été à la télé et je suis resté comme hypnotisé jusqu'à la fin, surprenante. Depuis j'ai hâte de renouveler l'expérience, car c'en est une, assurément.
Comment peut on toujours raler et traiter Jodorowski d'escro du 7ème art? Son film à la puissance formelle évidente cache encore bien plus que la beauté du film laisse à montrer. Hallucinant.A voir au cinéma en priorité.
c'est quand même impressionant ... il y a pas a dire ! Alejandro Jodorowsky a décidé pour "La Montagne Sacrée" de s'éloigner le plus possible du systeme industriel du cinéma, et est parti a l'aventure écrire son scenario, fesant surgir de son imagination des choses a peine imaginables ! De l'expression artistique libre et pure, tourné qu'avec des acteurs non-professionels, probablement le film le plus différent des auters qu'il m'ait été donné de voir, on s'en va tres tres lon dans un univers incompréhensible mais tellement beau ... Le scenario est magnifique malgré son coté tordu, et en se concentrant correctement on parvient a apprécier a sa juste valeur cette histoire hors du commmun ... Un film qui procure des sensations plutôt étranges, le genre qu'on ne ressent pas normalement devant un film, sauf que fidele a son objectif, ce film est pas come les autres, et il nous fait voir des choses ahurissantes, parfois choquantes, difficiles, extravagantes... et le tout a travers des décors toujours plus impressionant par leur beauté et leur grandeur. Une performance dans le domaine de la mise en scene, et dans le domaine de l'imagination ... un chef d'oeuvre du bizare, et un chef d'oeuvre tout court, et a part entiere ! Le genre de chose qu'il faut voir au moins une fois dans sa vie, sinon on sait pas ce qu'on rate !
Un film, bien que dur à aborder, très intéressants. En effet, derrière le coté loufoque et fou du film, se trouve des critiques intéressantes de la consommation, de la guerre et d'autres grands thèmes. Je le conseille aux gens habitués aux films étranges ^^. Certains de mes amis l'ont trouvé lent, moi pas.
Plus surréaliste qu'un tableau de Dali La montagne sacrée possède tout les effets sympa de la drogue sans le bad trip qui va avec. On sait jamais vraiment où on est, on sait encore moins où on va mais on s'en fou, le LSD c'est badass et Jodorowski lui, il sait ce qu'il fait.
Ce chef d’œuvre de transgression frappe d’emblée l’esprit en débordant d’imagination et d’idées pratiquement à chaque plan dans un univers complètement burlesque. Cependant, ce film surréaliste étant constitué en majeur partie d’une suite de scènes provocantes et blasphématoires, il est clair qu’il est loin d’être accessible à tous et peut s’avérer très choquant pour les croyants par son mélange de nudité et de profanation religieuse. Sa narration très libre, enchaînant une multitude d’idées et de symboles dans des compositions d’images assez baroques est cependant organisée en trois actes très marqués où le réalisateur prend un malin plaisir à détourner les icônes religieuses. L’histoire débute avec un homme aux allures christiques qui après avoir perdu la Foi en parcourant une ville pleine de bizarreries, va pénétrer dans l’antre d’un l’alchimiste qui dès lors va le prendre comme disciple. Le deuxième acte toujours très surréaliste se compose de séquences décrivant les univers plutôt décadents de sept grands maîtres représentant les autres planètes du système solaire. Puis dans la dernière partie, l’homme aux allures de messie ainsi que les 7 personnages sont enfin prêts à recevoir l’enseignement de l’alchimiste vers la véritable illumination et ils vont devoir gravir une montagne sacrée pour en déloger les Dieux qui y habitent. Dans sa description de la conquête du suprême, La Montagne Sacrée est sans conteste un hommage foisonnant à la liberté et à la libération de l’esprit par rapport à n’importe quel conditionnement néanmoins on peut regretter que ce film rempli « d’images » semble stigmatiser surtout le religion chrétienne (et pas les autres) et outrepasser une dimension spirituelle au delà des dogmes religieux lorsque l’on sait que le réalisateur est imprégné de mysticisme. Mais le propos du trip n’est pas là puisque le récit nous informe que plutôt de viser l'immortalité, mieux vaut se concentrer sur la réalité qui nous entoure.
Voilà un film peu commun. L'univers est très décalé, érotique, violent, onirique, baroque... On se demande où l'on est pendant ces deux heures d'un film symbolique et philosophique. Certaines scènes sont visuellement insoutenables, d'autres incongrues etc. En fait, c'est un enchaînement de choses dépourvues de sens ( enfin, pas totalement ), qui vont s'entremêler pour ne donner qu'une vérité unique et fondamentale. C'est une réelle expérience cinématographique que nous offre ce réalisateur, à l'esprit un tantinet tordu, qui est finalement peut-être ( voir très surement ) dans le vrai. Un film qui faut voir plusieurs fois, je pense, pour en saisir tout son sens. Une bonne claque, toute fois légèrement inégale.
Waouh quelle claque ! Après avoir « enduré » l’imagination débordante du réalisateur Chilien Alejandro Jodorowsky, on n’est pas sur d’avoir tout saisi au final, tant son œuvre est complexe et . . . qu’elle nous enlève les mots de la bouche ! Un homme représentant le Christ, un maître spirituel, un alchimiste, un groupe d'apôtres, une multitude de personnages représentés au sein d’une histoire des plus complexes et invraisemblables, entre incompréhension et compréhension, entre rêve et réalité, La Montagne Sacrée (1973) nous laisse perplexe plus d’une fois. Une chose est sure, cet « OFNI » ésotérique et mystique vaut le coup d’œil sans la moindre hésitation, ne serait ce que pour ses nombreuses trouvailles, ingéniosités et autres idées et humour noir toutes plus originales les unes que les autres ! Une œuvre psychédélique & surréaliste qui en aura dérouté plus d’un, à découvrir aussi du même réalisateur, le western psychédélique El Topo (1970).
Un film très spécial, ingénieux (de part ses nombreuses trouvailles et son imagerie impressionnante) mais prévisible (la fin manque cruellement d'originalité). LA MONTAGNE SACREE ne fut ni une bonne ni une mauvaise surprise pour moi. Un film différent, au montage novateur et au(x) message(s) évocateur(s), mais pas un chef-d'oeuvre.
Enfin je découvre l’univers de l’atypique (et je pense que le mot "atypique" est très réducteur !) d’Alejandro Jodorowsky. Après "Fando et Lis" et "El Topo", le cinéaste chilien (bénéficiant au passage de l’aide de John Lennon) s’aventurait sur un terrain encore plus miné et ambitieux que ses précédentes réalisations avec "La Montagne Sacrée". L’œuvre se présente en effet comme un véritable pamphlet contre la société et surtout contre l’église dans lequel on y suit le périple d’un vagabond barbu aux faux airs du Christ. Mais c’est un Jésus franchement marquant et quelque peu déséquilibré qui nous est présenté ici aussi bien capable d’avoir des comportements des plus immoraux que de céder également aux pires tentations. Comment résumer ce film simplement ? Un voyage mystique hallucinant, un condensé de violence et de sexe magnifié par des couleurs flamboyantes. Soyons honnêtes sur un film de Jodorowsky c’est quasiment impossible d’être sur le juste milieu ; c’est l’adhésion ou le rejet total. Mais que l’on adore ou que l’on déteste ses films on ne peut nier la richesse de ses idées, la puissance de ces images qui peupleront pour longtemps mon imaginaire de jeune cinéphile, ce découpage précis et fascinant sans oublier surtout cette poésie cynique à faire cligner plus d’un oeil. Incroyable !
C'est un film très étrange. C'est le moins que l'on puisse dire. J'ai eu beaucoup de mal a rentrer dans le film. En revanche j'ai beaucoup aimé les présentations des 7 compagnons. Je ne peux pas dire que j'ai adoré ce film. La fin est terriblement décevante. Jodo possède un univers très particulier que ce soit dans ses films ou dans ses BD. J'accroche très peu a son dessin. C'est très surréaliste mais en même temps complètement déjanté. La musique est quand a elle assez stressante dans le mauvais sens du terme. c'est une musique très déplaisante.
je lui met 3 pour la présentation des 7 compagnons qui dure tout de même longtemps.
Amateurs de films déjantés et psychédéliques, celui-ci est fait pour vous. "La montagne sacrée" est un des plus puissants délires visuels qu'il m'ait été donné de voir. Le film est une débauche d'idées et d'images fortes, reflet de l'imagination débordante de l'auteur. On peut découper le film en trois parties assez inégales. La première (à mon sens la plus réussie) est une succession de séquences délirantes remplies d'images d'une flamboyance et d'une richesse absolues. La puissance critique de chaque image est proprement incroyable, se passant ainsi de tout dialogue. On retiendra notamment les attaques politiques contre les régimes dictatoriaux et le militarisme, qui se révèlent d'une puissance suggestive à couper le souffle (scènes de massacre, etc). La deuxième séquence (très réussie également) est composée de 9 tableaux présentant les univers des 9 immortels. Ces différents univers sont autant de caricatures cyniques des sociétés de consommation et des régimes totalitaires(religion, fascisme, technologie, armement, sexisme,...). La dernière partie retrouve une narration plus classique et rattrape le fil rouge du film en nous exposant le voyage initiatique des 9 vers le sommet de la Montagne Sacrée. Malgré quelques passages intéressants (le café du Panthéon, boutique de souvenirs surréaliste), toute cette partie sur la quête spirituelle des personnages les conduisant à la pureté originelle et la sagesse accumule les clichés. Le symbolisme des premières séquences a ici complètement disparu au profit d'un message se voulant à portée universaliste et métaphysique mais au final d'une grande platitude, débouchant sur un final en forme de gag, risible de ridicule. L'effet recherché (les personnages en quête de vérité et qui donc aboutissent à la réalité du film et de leur rôle d'acteur) est complètement raté, sauf si c'est l'humour qui était visé. Ce film reste malgré tout, pour sa première heure, un objet cinématographique unique, qu'il est nécessaire d'avoir vu.