Mon compte
    Belle de Jour
    Note moyenne
    3,6
    4511 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Belle de Jour ?

    146 critiques spectateurs

    5
    23 critiques
    4
    54 critiques
    3
    35 critiques
    2
    21 critiques
    1
    8 critiques
    0
    5 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2016
    A nouveau un film transgressif tourné encore plus tôt que les Valseuses. Jouisseuse l’après-midi, madame la femme du professeur de médecine s’emmerde dans le lit de son mari le soir. Habitée par des rêves érotico-masochistes, dont on se demande parfois s’ils ne sont pas la réalité.
    Je ne suis pas grand fan de Deneuve, mais force est de reconnaitre qu’elle incarne parfaitement le rôle de cette bourgeoise coincée et excitée par et seulement par l’interdit, et la fréquentation de personnes… infréquentables. Tel Pierre Clementi, un voyou « à bout de souffle » dans son imper noir ciré.
    Pas de chichis, ni de longueurs inutiles dans cet exposé presque clinique d’une névrose sexuelle et affective, Busnuel a été un défricheur, certainement novateur à l’époque comme l’est un Xavier Dolan aujourd’hui dans l’analyse des pulsions cachées.
    Belle de jour reste attachée à l’ambiance de son époque et ne peut prétendre avoir une portée intemporelle. J’y adore Michel Piccoli.
    juillet 16
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    510 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2017
    Adapté du roman de Joseph Kessel, Belle de Jour traite d'une étude complexe sur une bourgeoise poussée par la curiosité et un plaisir sadomasochiste d'offrir son corps dans une maison close où mises en scène absurdes des clients et complicité des femmes ne font qu'un. Propos que Luis Buñuel filme avec une certaine pudeur et une ambivalence en ne montrant jamais à l'écran le déroulement des séances de prostitution et en mélangeant les illusions de Séverine et la réalité en effaçant au fur à mesure du récit la frontière entre les deux. Le personnage est la plus grande réussite du film, son désir de se prostituer n'étant jamais clair, Buñuel sème le doute sur ses intentions, veut-elle se punir de ne pas avoir apporté à son mari un plus grand amour, son premier fantasme venant avant qu'elle entende parler du bordel? Sa passion maladive la rétrograde au niveau d'une catin mais elle (ré)apprend à aimer et en tire une expérience. Satisfaction et malaise se complètent dans cet essai et sont savamment capturés par la froide et envoûtante Catherine Deneuve, mystérieuse dans ses agissements et fascinante. On ne pouvait mieux manier un fond aussi compliqué.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2011
    Bunuel était vraiment un provocateur, il y a un côté subversif dans tous les films que j'ai vu de lui ou presque il me semble. Ca fait vraiment plaisir à voir un mec qui comme ça ose bousculer les valeurs traditionnelles etc. Sauf que dans Belle de jour j'ai trouvé qu'une fois l'idée emmenée y avait plus grand chose. Dès que le sujet et le côté subversif sont proposés, le reste est finalement assez décevant, ça peine un peu à convaincre tout du long. Bref, une petite déception de la part de Bunuel pour ma part.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2016
    Le fait qu'il soit assez proche de Cet obscur objet du désir, le film testamentaire de son metteur en scène Luis Buñuel, suffit à indiquer l'importance que Belle de Jour revêtait sans doute aux yeux de son auteur. Certes, Buñuel décrit ici en adaptant Joseph Kessel une confusion différente de celle qui tenaille Fernando Rey dans son chef-d'oeuvre de 1977. La caméra n'épluche plus un homme incapable de savoir ce qu'il aime chez la femme, mais plutôt une femme tout aussi incapable de savoir pour quoi elle veut se sentir désirée. La différence est certes déterminante sur le plan dramatique, mais les ressorts des deux récits sont in fine les mêmes ; ce sont ceux, grouillants et bourdonnants, du mystère érotique qui anime le complexe de l'âme et du corps et dont Buñuel s'est toujours plu à démêler les nœuds. Là encore, le film ne livre pas de réponses, ou presque ; tout juste peut-on bel et bien affirmer l'existence d'un propos social sur la bourgeoisie et le vernis craquelé de son étiquette, et encore, tout ceci est assez accessoire d'un film qui ne jure que par l'opacité et une impression de non causalité, de hasard d'un désir adventice qui se développe comme une excroissance. Même s'il s'est assagi depuis ses débuts, Buñuel n'a d'ailleurs pas tout à fait oublié le surréalisme qui lui est si cher. Réservé à des songes qui petit à petit se mêlent au récit, celui-ci ne manque pas d'amener une dose d'onirisme, captant l'esprit souvent hagard de son personnage, trop reculé pour souffrir vraiment en dehors d'une mélancolie éthérée. Celle-ci, d'ailleurs, Buñuel la cultive à peine, et ses allusions à Godard (la vente du New-York Herald dans les rues de Paris pour À bout de souffle, la présence d'un Piccoli cynique qu'on dirait sorti du Mépris depuis 10 ans) contribuent à son rachitisme, tant le rappel à l'Oeuvre du réalisateur de Pierrot le Fou prononce comme dans un cri sorti du néant l'existence d'une mélancolie bien plus déchirante qu'on ne retrouve pas dans Belle de Jour. Celui-ci est plutôt comme le delirium tremens d'un désir qui mue sans arrêt, entre érotisme et pureté, et empêche son sujet de se fixer durablement pour rendre sa cohérence à une existence devenue double. Se mêlant à l'ordinaire, l'étrangeté de la situation finit par gagner sa place, tout recouvrir, les fantasmes peuplant un quotidien qu'ils exproprient petit à petit, jusqu'à en faire, justement, le fantasme moqueur et disparu d'un être désormais enchaîné à ses désirs et condamné à vivre selon la légèreté cruelle de leurs fantaisies.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Malgré sa réalisation un peu datée, voici un film audacieux et très recommandable qui a toute sa place parmi les classiques du cinéma français. Belle de Jour explore les fantasmes d'une aristocrate mariée choisissant délibérément la voie de la prostitution : on retient la performance remarquable de Catherine Deneuve dans ce film au propos provocateur et qui ne manque pas d’exercer une certaine fascination.
    Flotibo
    Flotibo

    52 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2013
    Premier film de Buñuel que je regarde et j’ai été très agréablement surpris. Je craignais à tort un film difficile d’accès. Le film est vraiment hypnotisant notamment grâce aux talents de réalisateur de Buñuel. Mais c’est sans nul doute Catherine Deneuve qui crève littéralement l’écran dans un rôle pourtant au combien compliqué. En effet, elle interprète une bourgeoise qui a tout pour être heureux mais va décider de se prostituer par curiosité… Oscillant sans cesse entre réalité et fantasme, le scénario est prenant jusqu’au générique de fin !
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2012
    « Belle de jour » en respectant plus le fond que la forme révèle les traumatismes d’un enfermement bourgeois ne drainant qu’absences et solitudes constat ne faisant que naitre dans les rêves les plus fous le besoin d’être vivifiée par la salissure et la maltraitance.

    L’opus un peu trop sophistiqué est daté mais dénonce correctement sans excès l’échec d’une assise bourgeoise confortable ne créant que de l’ennui et du protocole.

    Ceci ayant pour conséquence d’alimenter un inconscient revanchard ne rêvant que d’un autre monde fait d’expériences interdites dans les concepts les plus décalés.

    « Belle de jour » sans grand éclat suggère plus qu’il ne montre en appuyant bien sur l’antinomie et le phénomène excitant que représente Séverine magnifique blonde, bourgeoise, désœuvrée, riche, distinguée, frêle et pâle dont l’inconscient en révolte contre une sécurité devenue invivable apprécie d’être rudoyé sans ménagement par le rustre ou l’obèse .

    Un contexte protecteur sans étincelles fabrique en parallèle la quête d’un statut, celui d’un être humain préférant l’approche perverse et virile que le modèle courtois.

    Un rendu vieillot un peu superficiel frôlant la caricature. A voir pour Catherine Deneuve frigide sublime ne quittant jamais cet état même après les effeuillages les plus fous.
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2016
    Film assez particulier, déroutant dans son approche, l'exemple le plus frappant selon moi est l'utilisation à son paroxysme du contraste qui à au final pour but de crée un malaise certains, un partit pris quelques peu radical à mon gout ... Bien sur l'ensemble est éblouissant, une mise en scène léché et des visages à coupés le souffle pour " accommoder " à sa froideur la sensation d’oppression qui plane sur le déroulement de cette intrigue. Je suis un peu déçu, le qualificatif de chef d'oeuvre a quelque peu obscurcis mon jugement concernant ce long métrage, qui plus est, mon premier Luis Bunuel.
    Robin M
    Robin M

    70 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2013
    Avec Belle de Jour, Luis Buñuel s’offre l’apothéose de la frustration sexuelle. Séverine (Catherine Deneuve) devient le symbole de la filmographie du tendancieux cinéaste espagnol : alliant beauté, faille, bourgeoisie et perversion. Obnubilé par la question du désir – d’autant plus celui inavouable –, Buñuel réduirait-il son personnage à ses fantasmes en l’asservissant à ses troubles ?

    L’insatisfaction sexuelle de Séverine, résultant d’un attouchement durant son enfance que Buñuel évoque succinctement au détour d’un songe, est paradoxale. S’oppose ainsi une vie réelle dans laquelle elle repousse les avances d’un mari qui par un comportement de gentleman bourgeois tend vers la niaiserie, et les désirs enfouies à la limite du masochisme dans laquelle son corps en malmené. Cependant au-delà de la perversion, Séverine apparaît comme la « dernière des Romantiques ». Peuplant ses fantasmes de landau et de châteaux, elle se place au sein même des codes de l’amour courtois des récits chevaleresques. N’est-ce pas pour son honneur et son désir que se batte Pierre (Jean Sorel) – le prince (trop) charmant – et Henri (Michel Piccoli) – l’envoûtant cavalier noir – pendant qu’elle est attachée à un arbre comme l’objet de convoitise qu’il faut sauver ? Elle endosse même au détour d’un de ses délires de plus en plus ancré dans la réalité le costume mortuaire d’un Comtesse. A la manière d’une Bovary ne pouvant plus distinguer réel/fantasme, elle se refuse le rôle de Marquise auprès d’un des clients de chez Madame Anaïs ne pouvant jouer un rôle d’elle-même.

    Séverine se retrouve également dans le romantisme allemand dont elle partage les sentiments à vifs et la place du « moi ». C’est seule qu’elle semble toujours avancer, se souciant peu des gens qui l’entoure et finalement se servant des autres pour répondre à ses fantasmes intérieurs. Chez Madame Anaïs, elle choisit en quelque sorte les clients et inverse alors la logique de la prostituée. Pour ça, elle se montre soit frigide et farouche, soit câline et avenante. Séverine cherche finalement à travers ses fantasmes à vivre une passion issue d’un imaginaire enfantin de l’amour fusionnel. Ainsi, si son corps est malmené dans ses fantasmes, c’est pour répondre à cette quête de fougue et de désir brutal. Elle tente de percer la façade de l’aristocratie, ce qu’elle entrevoit chez Henri et ce qu’elle trouve dans la rudesse de Marcel (Pierre Clémenti), son amant.

    Belle de Jour, pseudonyme aux airs de conte de capes et d’épées, est donc comme la bête des passions qui sommeille dans le ventre de Séverine pour rependre l’image platonicienne du désir. S’oppose ainsi clairement ce qu’elle vit (Séverine) et ce qu’elle voudrait vivre (Belle de Jour). Belle de Jour devient alors une œuvre initiatique, celle du corps. Si Buñuel trouve un écho plus favorable à ses perversions chez la Bourgeoisie, c’est parce que il y trouve l’hypocrisie des conventions qui se délie au sein de la chambre et dont les domestiques sont alors les témoins muets. Belle de Jour dévoile ainsi les limites des conventions puisque l’individu ne s’explique non pas par un ensemble de règle de savoir-vivre mais par ses désirs et ses pulsions. Si Séverine semble plus « vraie » et même plus heureuse lorsqu’elle prend part au bordel de Madame Anaïs, c’est parce qu’elle met en adéquation ce qu’elle est profondément et ce qu’elle doit être. La prostitution est dont l’éducation du corps, et donc du l’homme véritable. En schématisant, elle s’ouvre au monde de la manière qu’elle ouvre ses cuisses.

    Sulfureux, Belle de Jour tient sa réussite du regard que porte Luis Buñuel sur ses personnages. Ne les jugeant pas et n’usant d’aucune morale, le cinéaste dévoile progressivement ses personnages en ne privilégiant aucun manichéisme. Pas de mauvais, pas de bons. Chaque personnage dispose, comme finalement dans la réalité, d’une part d’ombre souvent caché. Le jugement ne vient donc pas des spectateurs conquis à la beauté de Catherine Deneuve, mais des personnages qui jugent avec le poids de leur propre défaut perdant ainsi une légitimité.
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2011
    Premier film de Bunuel que je vois et plutôt satisfait. Déjà la réalisation est fluide, transformant l'image en une espèce de rêve continu et parsemé de scènes suggérées, où le spectateur est dans son rôle d'imaginateur (on fait référence plusieurs fois à des lâchés de chats qu'on ne voit pas). Aussi les dialogues sont très bien écrits et l'esthétisme donnée au film est particulière, intimiste. Le realisateur fétichiste a parfaitement su utiliser la beauté glaciale de Catherine Deneuve (excellente au passage) pour son histoire de bourgeoise frustrée par un mari trop parfait pour éprouver un vrai désir et laisser cours à ses fantasmes. Tout à tour inquiétant, érotique et drôle (les fantasmes des clients du bordel), Belle de jour est un très bon film français qu'il faut voir, parce qu'il aborde le thème de l'amour et du désir de façon intelligente.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2011
    Fascinant, dérangeant, d'une grande finesse, Belle de jour n'a pas pris une ride. Deneuve est extraordinaire.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    59 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2018
    Est-ce que Madame la Marquise est satisfaite de mon travail ? - "Non vous avez oubliez ceci cela ..."
    Oh toutes mes excuses mais madame la Marquise est tellement bonne et tellement belle ! - " ça suffit vous êtes d'une insolence !" - Oh madame la marquise vous êtes tellement belle je vous aimes" - "a genoux, allongez vous par terre" - "Oh oui piétinez moi madame la marquise allez-y". Rien que pour cette scène il faut avoir vu ce film mdr !
    Non ce serait dur de le résumer à ça, tous les acteurs tiennent la route, le scénario aussi et on passe un bon moment. Catherine Deneuve fringué par Yves saint Laurent illumine le film de sa seule présence
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2018
    septiemeartetdemi.com - Cette fois-ci, Buñuel ne se trahit pas trop dans l'audace qu'il a de faire non seulement l'adaptation d'un livre mais avec en plus un traitement littéraire original insufflé par l'auteur. Et sans avoir lu le livre pour autant, il me semble que cette injection livresque est couronnée de succès pour autant que le réalisateur est concerné.

    Il y a des liens rappelant une lecture, par exemple les flous dans les détails d'une histoire pourtant claire globalement, ou la fin qui reboucle avec différents autres moments de la narration tout en rappelant que les liens entretenus par le personnage de Catherine Deneuve entre les vices et la vertu transfigurent la séparation qu'elle fait de l'amour charnel et spirituel.

    Si vous doutez de pouvoir ressentir tout ce que je viens de dire sans que l'interprétation entre en jeu, vous n'avez pas tort, puisque Buñuel lui-même ne comprend pas la fin du film... Mais c'est justement ce qui l'ouvre à l'interprétation.

    De manière générale, voici une création sans fausse note là où il en faisait facilement, explorant la mode tenace de la prostitution parisienne au siècle dernier avec un casting épatant (Geneviève Page au sommet). Les reproches qu'on peut lui faire sont d'utiliser les protagonistes de manière intense et trop fugace avec du favoritisme envers les rôles principaux, tout comme certains objets psychologiques avec lesquels le scénario joue de manière partiale.
    Michael R
    Michael R

    103 abonnés 1 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2015
    Un film incroyablement déroutant et provocateur (surtout pour l'époque où il a dû choquer la bourgoise), véritable regard sur le désir traversé par la grâce troublante de Catherine Deneuve.
    Ghost_face
    Ghost_face

    65 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2008
    BELLE DE JOUR nous offre une Catherine Deneuve, au début de sa carrière, qui interprète le personnage d’une femme perdue dans sa vie et ses désirs avec élégance et raffinement sans jamais sombrer dans la perversité dérangeante et excessive. Une vision plutôt « poétique » sur le(s) vice(s) d’une bourgeoise(rie) qui souffre d’un manque à combler et de frustrations malgré le confort amoureux (rendu monotone) et financier (préjudiciable) dont ils bénéficient.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top