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    L'Emprise
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    Pascal
    Pascal

    150 abonnés 1 588 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2024
    Ressortie en salle de cette adaptation de " servitude humaine" de S.Maugham, par un des spécialistes du mélodrame hollywoodien James Cromwell ( il fut blackliste lors de la liste noire )

    " L'emprise" (1934) 'est un des premiers grands rôles de Bette Davis ( elle sera nominée aux oscars pour cette interprétation) où elle excelle dans son rôle de femme maléfique et vénéneuse.

    Très réussi dans sa première heure, le scénario est malheureusement un peu trop rapidement expédié dans ce film trop court (80 mn).

    Leslie Howard, acteur anglais qui disparaîtra de façon tragique pendant la seconde guerre mondiale, a rarement été aussi convaincant.
    stans007
    stans007

    20 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2024
    Un peu perplexe devant ce mélo tiré d’un roman de Somerset Maugham aux personnages psychologiquement antinomiques. Certes lourdement handicapé par son pied-bot, Leslie Howard, peintre raté mais émérite étudiant en médecine, est fasciné par une serveuse déjà prise qui le méprise – ce qui donnera lieu plus tard à la scène forte (« Tu me dégoûtes ») où Bette Davis exprime (un peu trop ?) tout son talent après qu’il l’a récupérée avec son enfant d’une séparation douloureuse. Elle ne supporte pas la faiblesse dont elle a elle-même bénéficié pour pouvoir survivre... et récidivera avec un de ses copains... C’est là que le scénario décroche jusqu’à une happy end inutile.
    VOSTTL
    VOSTTL

    86 abonnés 1 884 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2024
    Un homme sous emprise, ce n’est pas banal.
    Sous l’emprise d’une blonde ingrate, Mildred Rogers (Bette Davis).
    Que dis-je d’une peste qui s’amuse à se jouer d’un homme au pied bot.
    Cet homme nommé Philip Carey (Leslie Howard) est fou amoureux de cette jeune femme odieuse. Il ne parvient pas à la chasser de son esprit tant il est intoxiqué. Oui, cette Mildred est toxique au point qu’il rate son concours de médecine, qu’il saborde ses relations avec des femmes saines et aimantes.
    Remarquable Bette Davis qui dégage une présence redoutable et pour Philip et pour moi. Certes, on pourra toujours revenir sur son jeu un tantinet trop expressif, par moments, pour souligner ses manoeuvres perfides ; il n’en reste pas moins qu’elle magnétise les séquences où elle apparaît.
    Que dire de la scène où elle verse tout son fiel sur Philip ?! J’en suis resté bouche bée, tout comme Philip !
    Fascinante de dégoût !
    Evidemment, on peut se poser les questions suivantes : comment un homme cultivé peut-il être à ce point servile ? Comment peut-il répéter les mêmes erreurs ? Comment peut-il avoir une once de bienveillance pour cette serveuse débectante ?
    Il suffit de lire des faits divers pour s’apercevoir que des hommes ou des femmes soi-disant intelligents ou cultivés peuvent sombrer dans une soumission qui dépasse l’entendement.
    Et puis peu importe, c’est un film, c’est du cinéma, on peut délirer sur n’importe quel sujet. Il appartient à quiconque d’y croire ou pas.
    Moi, je suis tombé dans le panneau grâce à la prestation de Bette Davis.
    Enfin, la mise en scène peut paraître naïve par moments, mais elle correspond à une époque, nous sommes en 1934…
    Ce film signé John Cromwell a fait l’objet de deux remakes. Je me dois de les voir.
    A voir en V.O si possible…
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 138 abonnés 4 152 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2020
    "L'emprise" est le premier rôle véritablement marquant de la somptueuse carrière de Bette Davis qui à 24 ans a déjà une vingtaine de films à son actif quand elle entame le tournage du film sous la direction de John Cromwell. La jeune actrice au caractère déjà bien trempé n'est pas satisfaite des scénarios qu'elle reçoit de la Warner, studio pour lequel elle est sous contrat après un court passage à la Universal. C'est John Cromwell, ami de Michael Curtiz qui la remarque alors qu'il visionne "Cabin in the Cottom" le dernier film du réalisateur hongrois dans le but de "caster" Richard Barthelmess pour un projet futur. Parallèlement, Pandro S.Berman, nouveau producteur de la RKO, cherche à acquérir les droits de "Of Human Bondage", roman de Somerset Maugham (publié en 1915) dont le premier rôle serait confié à Leslie Howard, la star du studio. Au courant du projet, John Cromwell suggère Bette Davis à Berman qui acquiesce, Katherine Hepburn, Irene Dunne et Ann Harding ayant refusé ce rôle trop réaliste et cynique propre à briser leur image glamour. Bette Davis de son côté est complètement conquise, persuadée de tenir enfin un rôle à la hauteur de ses ambitions artistiques. Ne reste plus qu'à mener le combat pour convaincre Jack Warner de la prêter à la RKO. Elle finit par obtenir gain de cause quand Mervyn Leroy exige Irene Dunne pour "Sweet Dream", provoquant ainsi l'échange des deux actrices. Le mélodrame proposé s'articulera autour de la passion spoiler: jamais payée de retour
    d'un jeune homme (Leslie Howard), handicapé par un pied-bot, pour Mildred (Bette Davis), une serveuse rencontrée dans un bar de Londres où il étudie la médecine après avoir tenté vainement de percer comme peintre à Paris. La relation tout d'abord platonique qui s'instaure difficilement entre Carey (Leslie Howard) et la jeune serveuse se révèle très paradoxalement spoiler: aussi distante que vénale, prenant rapidement un caractère masochiste que le scénario explique essentiellement par le traumatisme d'un handicap jamais surmonté
    . Si cette donnée n'est pas intégrée comme crédible par le spectateur, spoiler: la passivité de Carey face aux humiliations qu'il subit
    sera vite agaçante et fera tomber à plat la prestation de Bette Davis, jugée alors outrancière. C'est en effet parce qu'elle a très vite compris le penchant doloriste de Carey que la jeune serveuse plutôt rustre parvient à se jouer à répétition d'un homme plus âgé et plus cultivé. Pour les autres, Bette Davis brillera de mille feux dans cette prestation qui lui apportera la première de ses nombreuses nominations à l'Oscar (9 au total pour 2 statuettes). Les erreurs de jugement de la jeune femme la conduiront jusqu'à une déchéance qu'elle acceptera avec un fatalisme qui interroge grâce à la détresse qui à intervalles réguliers embrume les yeux perçants de Bette Davis. Mais ne nous y trompons pas malgré tout, le film malgré la présence honorable de Leslie Howard, doit principalement son intérêt à l'interprétation habitée d'une très grande actrice en construction qui se fait ici la porte parole des femmes de modeste condition qui à l'époque se blessaient souvent à mort à se frotter aux messieurs des étages supérieurs. A noter enfin que si le code Hays n'est pas encore en vigueur, il est déjà dans tous les esprits, contraignant le scénariste Lester Cohen à transformer Mildred en serveuse alors qu'elle est prostituée dans le roman de Maugham. spoiler: Idem pour sa mort qui sera provoquée par une tuberculose plutôt que par la syphilis.
    jean-marie r
    jean-marie r

    4 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2019
    Un film remarquable. Lesle howard magnifique et bien sûr une des plus grades actrices de tous les temps, Bette Davis. J'ai lu une critique qui trouvait invraisemblable qu'un jeune homme fin et intelligent tombe amoureux d'une femme aussi vulgaire et sans coeur. Quelle naïveté, ou plutôt quelle méconnaissance de la vie ! C'est au contraire hélas tout à fait fréquent. Surtout qu'il s'agit là d'un infirme. Mais même sans cela. Il faut lire Proust qui décrit comment un homme intellectuel et sensible peut être une proie pour une femme bête et vulgaire. Cette histoire, traitée avec beaucoup de finesse, est comme un archétype, même s'il est un peu poussé à l'extrême, de ce qui arrive à une foule de jeunes hommes. On devrait presque leur montrer ce film pour les prémunir du danger.
    Estonius
    Estonius

    3 144 abonnés 5 424 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2018
    Tromperie sur la marchandise puisque je me suis farci un mélo alors que je m'attendais à un film noir et il vrai que la première partie du film aurait pu en fournir le prologue, tout étant en place, malgré le rythme assez lent, Leslie Howard arrive à nous toucher devant tant de malheur et de désillusion. Le souci c'est que le scénariste a voulu en faire de trop et que les situations deviennent de plus en plus improbables jusqu'à ce que l'on sombre dans le pire mélo, à peine sauvé par un happy end artificiel. C'est donc très moyen, mais on sauvera tout de même la jolie crise de nerf de Bette Davis
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    575 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2017
    Film curieux et rare, qui peut être autant loué pour sa force que dénigré pour ses excès. Une belle leçon de vie en tous cas même s'il y a à redire sur la cohérence psychologique de Mildred. A l'époque ce genre de question ne se posait pas car le cinéma était avant tout démonstratif, c'est avec les années qu'il s'est affiné. '' L'Emprise'' est idéal pour admirer le talent naissant de Bette Davis, elle y a 26 ans et sait être belle et attirante autant qu'une diva. Il est d'ailleurs dommage que cet aspect ait été totalement éclipsé dans la suite de sa carrière qui ne lui verra jouer que des rôles à forte personnalité, la plupart du temps déplaisants. La séquence dans laquelle elle hurle son mépris au visage de Philipp est hallucinante, elle a du être inoubliable pour les spectateurs de 1934. Les rôles secondaires sont bien distribués avec deux jeunes femmes douces et belles et des amis de Philipp très intéressants par leur lucidité, l’un avouant même qu’il tenait de son père qui avait raté sa vie pour avoir trop aimé ‘’les femmes rapides et les chevaux lents’’ : une belle image. Leslie Howard est parfait, son infirmité se traduit par un traumatisme psychologique qui excuse sa faiblesse et crédibilise sa conduite et ses pensées.
    Parkko
    Parkko

    154 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mai 2014
    Je me suis planté quand j'ai pris ce film à la médiathèque. A la base je voulais emprunter un film du même nom des années 80. Un film d'horreur normalement. Et me voilà après quelques minutes à me dire que non, ça n'a rien d'un film d'horreur et que j'ai du me planter. Oui, car là on est dans une histoire d'amour, est-elle la bonne femme, ne l'est-elle pas, le manipule t-elle, ne le manipule t-elle pas (des enjeux peut-être encore novateurs dans les années 30, mais qui sont un peu vieillots maintenant, enfin ça dépend la façon dont c'est traité, bien entendu). J'ai du mal à me souvenir de grand chose du film, c'est dire qu'il ne m'a pas trop marqué. Je l'ai vu y a environ un mois et il n'en reste pas grand chose. Du coup ben c'est assez dérangeant (et pas vraiment bon signe) si en si peu de temps il ne me reste plus grand chose du film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 août 2013
    Un film manqué pourtant Leslie Howard assure une belle prestation comme Bette Davis seulement les rapports entre leurs personnages ne sont jamais crédibles.
    selenie
    selenie

    6 060 abonnés 6 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2019
    On a bien du mal à croire à ce coup de foudre tant cet homme et cette femme n'ont rien à voir ensemble. S'il est difficile de croire à ce coup de foudre unilatéral la relation devient encore moins convaincante quand Mildred le trahit autant de fois qu'il pardonne ! Philip s'avère d'une naïveté confondante qui fragilise tout de même la cohérence de son personnage. D'ailleurs pour faire passer la pilule on fait de Philip un handicapé physique et fragile psychologiquement ce qui se traduit surtout par un manque total de subtilité. Et pourtant, quelques passages marquent profondément dont une scène inouïe où Mildred/Davis jette tout son venin au visage du pauvre Philip.
    Site : Selenie
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 juin 2010
    "Of Human Bondage", qui parle de la cruauté d'un couple et des criminels du style de Mr Tout le Monde à la fatale médiocrité, reste un film largement désuet qui souffre et de sa date de réalisation et de ses concepts-poncifs.
    Plume231
    Plume231

    3 805 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2009
    Je n'irais pas jusqu'à dire que Leslie Howard a autant d'expressivité qu'une courgette congelée mais il est vrai que ce domaine n'était pas son fort et il faut bien dire que son interprétation dans ce film en patît très fortement. Mais le sommet du ridicule dans ce film nous vient sans conteste de Bette Davis à ce point tellement guindée qu'elle fait autant serveuse de salon de thé que Woody Allen champion de rugby. J'ai pas compris un seul moment pourquoi Leslie Howard tombe amoureux de cette fille guindée, vulgaire, initelligente et franchement pas jolie. Je sais que Blaise Pascal a dit une phrase très juste : "Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point." mais quand même là j'ai eu l'impression que les deux acteurs et le réalisateur ont pris le public pour des cons. Et le pire, c'est que le personnage retombe trois fois dans le panneau. Le film est quand même sauvé du naufrage total par la présence de la très charmante Frances Dee (que l'on voit trop peu!) qui elle heureusement est convaincante. C'est elle et uniquement elle qui me pousse à donner une étoile indulgenteà ce film senteur navet.
    Alasky
    Alasky

    335 abonnés 3 292 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2009
    Bon film avec dans le rôle de Mildred la grande Bette Davis qui nous livre une performance énorme et qui sauve le film.
    Caine78
    Caine78

    6 560 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 février 2008
    Si le ridicule tuait, nul doute que toute l'équipe de tournage serait morte bien avant la mise en boite de ce "film". Comment ne pas s'indigner devant autant de stupidité, de situations invraisemblables et de pertsonnages têtes à claques? Comment un homme intelligent et vertueux peut-il en effet s'intéresser à une demoiselle aussi odieuse, vulgaire et détestable que dans ce film? Le pire, c'est que le film insiste dans cette voix, si bien que l'ensemble se fait de plus en plus insoutenable pour le spectateur, tant il ne comprend pas la réaction du héros. On se prend même à être content de son désespoir, tant il est affligeant de voir cette histoire d"amour", pas émouvante pour un sou et ridicule au possible. Alors il est vrai que les choses s'améliorent un tout petit peu ensuite avec l'apparition de Frances Dee, et que notre héros devient alors un peu plus intéressant, mais c'est bien trop tard, Cromwell n'hésitant d'ailleurs pas à revenir à la charge dès qu'il en a l'occasion, et la dernière scène est tellement affligeante qu'on ne sait plus s'il faut rire, pleurer, tant l'ensemble sonne faux et inutile, notamment par la prestation de Leslie Howard, désastreuse de bout en bout et dont le regard est au moins aussi expressif qu'une courgette congelé pendant un mois. Un film ahurissant, à fuir sans rémission!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 décembre 2006
    J'adore ce film, la première fois que j'ai vu Bette Davis dans un film, ce fut celui là, elle m'avait fortement marqué, avec sa "gueule" unique et son incroyable charisme, on voit quelle ! De plus l'histoire d'amour est très originale et très émouvante, un grand film !
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