Je me rendais pas compte de la pauvreté de ce film quand j'étais petit. Ce film est d'un vide absolu en fait mis à part deux-trois piques sur les syndicats qui n'aident ni les élèves ni les profs selon eux. Une suite d'anecdotes sans cohérence. Rien ou presque sur les difficultés d’être enseignant, rien sur les difficultés d'être élève, l'instit a 3 classes alors qu'il est totalement inexpérimenté et tout va bien. L'intrigue du fils du maire est vite expédiée. L'élève perdu ? Pas grave il rentre tout seul. Le suppléant joue à la bataille de purée ? Il est titularisé. Le mec ne sait pas écrire "je m'appelle", il ne sait pas ce qu'est le passé composé, et il aurait fait du droit ? Quand on a son bac, surtout à l'époque, on connait ses temps, surtout ceux de base. Et je ne parle même pas de l'erreur de calcul au milieu du film, en oubliant les priorités opératoires. Il n'y aurait pas eu Coluche dans ce film, il aurait fini au tréfond des oubliettes du cinéma, tel le navet incohérent qu'est ce film.
A priori, Coluche en instituteur, ça promet... ou ça laisse place en tout cas à l'imagination ! hélas, hormis quelques sourires et malgré le bagoût du comique-acteur, on reste sur sa faim... car le Maître d'école n'est pas une comédie -bien qu'elle en ait une certaine apparence- mais un film social qui ne cesse de nous abreuver de son angélisme plein de sirop de grenadine jusqu'à ce qu'on en dégueule partout.
Il faut dire que la justification permanente du "plus beau métier du monde" est un leitmotiv illustré par moult clichés appuyés lourdement alors qu'il s'agit d'un affreux boulot (déjà en 1981...) avec des mômes ingrats qui ont déjà pris le pouvoir, une profession de foi (il en faut) délaissée par l'éducation nationale déliquescente et démissionnaire (déjà en 1981...).
Tout cela est en plus énoncé au premier degré avec une naïveté confondante (on se croirait à l'école des fans "les enfants sont merveilleux...") et on sent bien qu'il pousse des auréoles à la fin sur les têtes de ces ravis de la crèche, aussi innocents que l'enfant qui vient de naître et qui déjà leur mord le bras. Voilà donc un film des plus désolants, et précurseur, qui explique bien des choses dont notamment le marasme actuel.
Comme souvent chez Claude Berri, ne prêter quasiment aucune attention à la forme, sans intérêt. En revanche, que ce soit le sujet, traité avec justesse et une réelle sensibilité, permettant aujourd'hui de mettre en parallèle l'école d'antan et actuelle, ou les personnages, adultes comme enfants d'ailleurs, plutôt attachants, le film ne manque pas de tendresse, d'autant que Coluche s'avère très convaincant dans ce qui est clairement l'un de ses meilleurs rôles. Dommage que l'œuvre nous impose vingt dernières minutes où le réalisateur brasse du vide de façon totalement injustifiée, sans doute voulait-il tenir les 1h30 devenues quasiment obligatoires, et tant pis si elles nuisent à la qualité du film... Bref, cela ne restera pas dans les mémoires, mais il y a quelques moments vraiment drôles et bien vus, avec un regard plutôt progressiste malgré un réel problème de forme et de durée : passable, mais pas antipathique.
Une comédie hilarante et réjouissante réalisé en 1980 par Claude Berri !! Film que je n'avais pas revu depuis tout petit et qui, une fois de plus, m'a fait beaucoup rire et qu'on regarde avec une petite nostalgie en pensant à son acteur principal, Coluche, qui est monté au ciel beaucoup trop tot. "Le maitre d'école" lui offre un role touchant et drole auquel il joue un instituteur débutant dans une école ou il lui faut de l'autorité avec des élèves distrayants mais pas que, avec son style maladroit et communicatif, peut ètre un professeur à l'écoute et faire pareil qu'eux. Claude Berri n'a pas fait beaucoup de comédies dans sa carrière de cinéaste (hormis la production) mais il réussit a donné du sourire, de la joie, ce qui manque un peu au cinéma Français aujourd'hui. A coté de Coluche, les enfants jouent bien de mème que Josiane Balasko et professeur dépressive et suicidaire qui vit à la mode Africaine, Roland Giraud en professeur syndicaliste. L'ensemble est sympathique et on passe un bon moment.
Quelque soit le film, c'est toujours un plaisir de voir Coluche à l'écran. Ici, la comédie de Berri porte également en-elle un brin de nostalgie et d'émotion. Que du positif.
Un film très attachant signé Claude Berri qui offrait là à Coluche son premier grand rôle de sa carrière. Dans le rôle d'un instituteur attaché à la personne de l'enfant, Coluche prouve le grand acteur qu'il est. Certes, le scénario reste léger, trop caricatural parfois, mais le film tient tout de même toutes ses promesses.
Un scénario trés touchant pour un film qui l'est tout autant.Berri a opté pour une réalisation trés démonstrative,souhaitant montrer avant tout un metier en poussant la reflexion de facon trés implicite.Et bien sur tout en donnant un traitement evident comique que Coluche représente et correspond,malheureusement il ne possédait pas encore les ficelles et les finesses du métier d'acteur du coup il manque cruellement de crédibilité.
Une comédie sympa où on a le plaisir de revoir le grand Coluche. Beaucoup d'idées traversent le film, sur l'éducation toujours d'actualité, mais aussi sur la politique (on est en 1981)... Mais justement le tandem Berri-Coluche aurait pu taper plus fort sur ces points. Trop gentillet pour un film qui aurait gagné à être plus satirique.
le maitre d’école est un bon film de Claude Berri. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est intéressant et les sujets abordés sont bien traités. L’humour se mêle au sérieux et les acteurs comme Coluche, Roland Giraud ou encore Josiane Balasko sont très convaincants dans leurs rôles. Bref, c’est à découvrir…
Une comédie simple et très sympathique ou Coluche dégage beaucoup de sincérité dans la peau de cet instituteur inexpérimenté et pleins de bonnes intentions. Si le scénario manque parfois de ressort notamment dans la deuxième partie assez pauvre, l'ensemble se laisse suivre entre séquences de pédagogie originale et rafraichissante, chahuts à l'esprit bon enfant et critique ( légère ) du système. Il en résulte un film léger mais très attachant.
Je me souvenais de ce film, qui avait légèrement bercé mon enfance, et j'avais grand plaisir à le revoir. On peut dans un premier temps constater que la réalisation est typique des films de l'époque. Dans un second temps, on peut également constater que les gags sont d'époques. Bourré de préjugés et à la limite du racisme (ex : Mohamed dont le père est chômeur et vie avec les allocs...). Je ne savais pas comment le prendre... Est-ce pour dénoncer ? Ou vraiment à prendre au sens propre ? Tout comme les clichés de l'éducation nationale, c'est drôle une fois mais cela devient vite lourd. Au final mon cerveau à choisi pour moi, et j'ai fini par m'endormir jusqu'à ce que la musique du générique ne me fasse sursauter (elle est rudement forte non ?). Alors certes le casting est sympas, on y retrouve Coluche que l'on ne présente plus et dont on ne peut s'empêcher d'avoir de la compensation pour son personnage malgré les bourdes qu'il peut sortir. Josiane Balasko est très drôle, mais on est quand même loin de se douter de la carrière qui l'attends. Malheureusement je n'ai rien d'autre à ajouter, je reste sur une petite déception qui ne me donne pas envie de revivre l'expérience.
Une comédie populaire toujours aussi sympathique, qui égratigne gentiment au passage le système éducatif de l'époque. La présence de Coluche est pour beaucoup dans la bonne humeur de l'ensemble.