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Wobot
20 abonnés
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5,0
Publiée le 24 février 2012
De Satoshi Kon,j'avais d'abord regarder "Perfect Blue",un très bon thriller mais le mangaka japonais m'a vite dégouté avec "Paprika",qui malgré son animation irréprochable,souffrait d'une portée métaphysique pompeux qui rendait le récit trop confus.Heureusement,"Tokyo Godfathers" fut une réelle surprise.Déjà parce qu’il regardait pas le spectateur de haut contrairement à l’œuvre précité et a comme seul objectif de nous raconter une belle histoire.Porté par des personnages ultra attachants et une mise en scène inventive,"Tokyo Godfathers" nous touche au plus profond du coeur,et ça,encore quelques jours après le visionnage.
Après "Perfect Blue", le réalisateur Satoshi Kon sort son 3ème long métrage "Tokyo Godfather" ; racontant l'histoire de 3 SDF qui retrouvent un bébé pendant les vacances de noël, c'est alors qu'ils vont s'embarquer dans une aventure à la recherche des parents de cet enfant abandonné. Le scénario en lui-même est directement accrochant et rempli de situations tout aussi dramatique que haletante, mais il y a aussi de l'humour qui rend atmosphère moins lourde. Les personnages sont tout les 3 différents avec leurs particularités ; La fugueuse, le mari déchu et la "pédale" (comme dirait l'autre) et pourtant ils cohabitent ensemble. Sans susciter la pitié du spectateur, on ne dramatise pas la situations des personnages, qui sont attachant par leurs côtés déjantés. Pas grand chose à dire sur l'OST qui passe un peu inaperçu. Beaucoup de retrouvailles auront lieu dans ce film. Tokyo Godfather est une oeuvre brillant par ses personnages, et malgré le scénario un peu simpliste, l'humour tordant permet de passer un excellent moment !
Un très très grand film avec son lot de personnages mémorables et de situations drôles ou troublantes, ce dessin animé est un drame au sens premier du terme: riche en émotions diverses. Un plaisir de cinéma d'un bout à l'autre, un bijou d'humanité.
Déception. Je trouve que le film de Satoshi Kon souffre d'un excès de moralité qui - s'il passe relativement bien de prime abord - devient rapidement agaçant par la suite. Certes Tokyo Godfathers gagne à dévoiler le contrepoint de la fatalité et du misérable, essayant d'une certaine manière d'équilibrer son propos entre tristesse et bonheur, laideur et beauté, noirceur et bienveillance... Mais il y a quand même beaucoup d'intentions bien pensantes dans ce conte visiblement optimiste. L'humour poussif lié à l'animation grimaçante des trois personnages principaux dessert l'émotion du récit, le spectateur ne pouvant s'empêcher d'oublier qu'il assiste à un divertissement délibérément consensuel, et donc intouchable. En gros : un clochard alcoolique, un homo au grand coeur et une adolescente belliqueuse forment dès le début du film une famille recomposée ; les trois marginaux trouvent sur leur chemin un nourrisson tombé du ciel qui les pousse à rechercher la mère disparue ; entre agressions, rancoeur, solitude, pertes matérielles et grand désespoir le trio s'avère forcément bienveillant puisqu'il s'évade d'un misérabilisme auquel il appartient initialement pour mieux s'ériger en modèle de bonté et de générosité. C'est donc tout de même un peu lourd et démonstratif, Satoshi Kon ratant partiellement son long métrage, ce dernier réservant pourtant quelques jolies choses... Mais moins de simagrées auraient été la bienvenue.
Etonnee par le theme l'animation le deroule du recit meme si il y a parfois qq longueurs et qq scenes un peu trop larmoyantes on suit ac interet cette belle histoire (qui pourrait etre filme en vrai !)tres bonne surprise au final
Pour son troisième film, Satochi oublie un peu l'aspect bordélique de ses films abyssaux précédents, mais reste dans la grisaille, pour nous offrir cette belle aventure clochardesque de noël. C'est mignon, émouvant, triste et dégoutant. Bref, tout ce qu'on aime dans ce cinéma de Kon, mais en un peu trop sérieux.
Avec son troisième long-métrage, le très regretté Satoshi Kon signe une peinture sociale d'une tendresse inouïe. Les personnages sont admirablement écrits, et leur quête pleine d'humour ne tombe jamais dans le misérabilisme.
3em film d'animation réalisé par le très regretté "Satoshi Kon" (Décédé à la suite d'un cancer en Août 2010) "Tokyo Godfathers" s'apparente à une version moderne des "Rois Mages" au coeur de la célèbre ville de "Tokyo". Et sous ses airs de petit "Manga" sans prétention il réussit à nous captiver du début à la fin. Mixant de manière étonnante le drame social, la comédie, la poésie, l'aventure et le thriller, "Tokyo Godfathers" reste un animé de très grande classe due très certainement à ses personnages principaux attachants et crédibles à 200%. Sans aucuns doutes l'une des perles de l'animation Japonaise !
"Tokyo Godfathers" est l'animé le plus atypique de son auteur,Satoshi Kon.Loin des récits enchevêtrés,il s'agit d'une histoire assez simple,basée sur les rois mages et la naissance de Jésus,dans une transposition du Japon moderne.Avoir donné la vedette à 3 clochards est la preuve que Kon ne choisit jamais la facilité,mais entièrement l'artistique.Hana est un travesti d'une cinquantaine d'années,dont la fibre maternelle,grandit en trouvant un bébé dans les ordures.Gin est un menteur patenté,qui a pourtant un grand coeur.Quand à Miyuki,c'est une adolescente,qui a fui le foyer familial,en signe de rebellion et d'accomplissement.Ces 3 marginaux,à priori perdants,vont entreprendre un périple durant les fêtes de Noël pour rendre le bébé trouvé à sa Maman.Une bonne action pour une aventure pittoresque.Si le réalisme de cette odyssée urbaine ne fait pas forcément bon ménage avec les digressions enfantines nippones,Kon parvient à insuffler une certaine poésie et de l'espoir,et présente Tokyo comme la cité de tous les possibles.Cette fois,la narration est limpide,seulement entrecoupée de quelques flash-backs indispensables.Une jolie fable.
Satoshi Kon nous emmène dans un univers qui lui est propre, la où le vide et le trop plein se croisent avec indifférence, là où la grandiloquence prend le dessus sur tout pour aboutir sur un film agréable, bien foutraque tout en étant construit de fort belle manière.
Et c'est la grandiloquence qui marque donc à tout les niveaux, à commencer par le graphisme très stylisé de Kon, il force les traits tant physiquement que caractériellement et tend ainsi vers une forme parodique qu'il conservera jusqu'à la fin du film et qu'il accentuera notamment avec l'abondance de musique symphonique et de comiques de situations.
C'est ce qui créera ce système d'entrain, de quête aux allures grotesques que mèneront nos trois personnages délurés où les évènements s’enchaînent crescendo emportant le spectateur dans ce maelström de situations et de personnages, situations qui sont d'ailleurs toutes très bien imbriquées, on saluera au passage la construction du scénario qui part sa malice prête à sourire. Tout détail a son importance et Kon se base essentiellement sur cette affirmation pour construire son univers.
Les personnages sont très caractéristiques et il peut paraître de ce fait très ardu de s'y identifier que ce soit à travers ce travesti ultra sentimentaliste, cet homme fauché à la conscience lourde ou cette petite fille fugueuse et un poil mystérieuse. Les traits étant qui plus est très forcés on ne peut être que dubitatif au premier abords et pourtant tout ces personnages s'ancrent tellement bien dans cet univers à la fois froid et joyeux, que l'on finit par les apprécier, par les suivre avec plaisir parfois même au delà de la caricature un peu lourde par moments.
Satoshi Kon réalise là une oeuvre généreuse et qui ne vaut pas que pour son coté divertissant car au delà de tout cela, le réalisateur japonais tente tant bien que mal de dénoncer certains vices de la société nippone, tant bien que mal puisqu'il ne se contente que seulement de les évoquer, ne poursuivant jamais son raisonnement. Il effleure les problèmes pour partir ensuite dans de nouveaux comiques de situations. La volonté est bien présente mais n'est que trop peu affirmée. Mais justement à ne seulement que pointer du doigt, le réalisateur gagne en temps et en espace pour multiplier les références , faisant de Tokyo Godfathers une oeuvre très documentée.
Au final on passe un très bon moment devant cet oeuvre de Satoshi Kon, le réalisateur nippon en profite pour faire un tour d'horizon de la société et de ses problèmes, le rire est au rendez-vous et la bonne ambiance est de mise. Tokyo Godfathers est un film qui s'ouvre à tout les publics et qui est une belle oeuvre d'animation.
Un film superbe, très bien dessiné, de l'humour, des personnages très attachants, une jolie histoire, originale. Est différent des autres films d'animation japonais. à voir !
un film magnifique, ambiance de noël dans les rues de Tokyo, personnages marginaux très attachants. un travail parfaitement réalisé, maîtrise du crayon et des couleurs, c'est parfait, A VOIR ABSOLUMENT !