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Shephard69
341 abonnés
2 259 critiques
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4,5
Publiée le 10 juin 2021
Après la sensation "Paprika", ma seconde incursion dans la filmographie de Satoshi Kon et une histoire qui, même si elle s'avère moins épique, orientée vers le fantastique, réserve tout de même un flot truculent d'aventures riches en rebondissements et en personnages d'une grande et touchante profondeur psychologique. Un film qui prend la forme d'un conte de Noël qui peut émouvoir tant les enfants que les adultes. Une technique d'animation fine et recherchée, peur de temps morts dans le rythme. Un superbe chef d'oeuvre.
Un concentré du meilleur et du pire de l'animation japonaise : une très belle réalisation et des personnages attachants, mais des facilités scénaristiques incessantes ( toutes les 5 minutes, Dieu a bon dos) et des grimaces insupportables pour un occidental ( héritage du théâtre japonais). Tout ça donne l'impression d'un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Tokyo Godfathers est un film d’animation japonais qui raconte l’histoire des trois SDF trouvant un bébé abandonné le soir de Noël. L’histoire aurait pu tourner mièvre et pourtant ce film qui nous parle de toute l’importance d’avoir une famille est très loin d’être une de ces soupes niaises que l’on nous sert habituellement à Noël. Dès son générique d’introduction le film se montre original, incorporant les noms à la ville sans interrompre l’histoire. Il est d’autant plus signifiant que le générique soit intégré à même Tokyo car les personnages habitent dehors et sillonnent les rues de Tokyo constamment nous amenant dans ses bidonvilles, ses cimetières et ses beaux quartiers tant et si bien que Tokyo semble être le personnage le plus important de cette histoire. Au fur et à mesure de la fiction les personnages se dévoilent, donnant leur propre point de vue sur ce qu’est une famille. Le tout est mêlé de rebondissements, de course-poursuite burlesques et d’engueulades constantes entre les personnages qui s’aiment fort mais se le disent peu. Un bémol cependant sur la fin du film avec des ficelles un peu trop grosses :spoiler: au moment où tout espoir semble perdu de retrouver la mère du bébé elle est là comme par enchantement, un personnage est sur le point de mourir il est soigné pile là où les autres personnages vont chercher un abri, la scène vu et revu des personnages qui menacent de tomber de haut mais qui sont sauvé inextremice par une main secourable et surtout c’est quoi ce bébé qui parle ?!?
Tokyo Godfathers reste un film qui m’a hautement réjouie et je le recommande à tous.
La première découverte dans un magazine cinéma de ce réalisateur d’animation, un scénario de déballage intéressant qui plonge tantôt dans le drame pas trop profond et élevé dans l’humour. Sur les trois sans-domicile-fixe, il y en a un qui est bien le seul intéressant puisque c’est l’attraction du manga animé, un personnage gag appelant à la tolérance, les autres sont inintéressants. Des marginaux dans cette société qui ne les rejette point puisque c’est le contraire, les indésirables reste à l’écart du commun, on ne sait le pourquoi du comment ils sont arrivés là. Un peu de bizarrerie comme d’habitude dans la mise en scène de Kon Satoshi, servant de modèle dessinée puisée de la vie quotidienne, le live action est représenté tel un tableau peint. Des messages poétiques avec la plus belle des bébés filles de ce monde abandonné, ce sera follement aventureux chez ces sans abris anges gardiens de la providence évitant le pire aux égarés du pont submergés de mélancolie. La musique de Beethoven japonisé à l’euphorie symbolique, le rythme des mots et phrases mémorables qui ont la vibe, il n’y aura pas de paradis ni d’enfer final, c’est drôle.
Oui, S. Kon manque cruellement au monde du cinéma moderne. Inventif, drôle, parfois bouleversant, malin et redoutable dans son propos, subversif et drôlement doué, il n'aura signé que 4 films et 1 série, mais c'est suffisant pour en faire un monstre du genre. Là, il prend un pitch propice aux larmes faciles, et il signe une comédie d'action trépidante, parfois émouvante, rempli de deus ex machina tellement grossiers que ça en devient jouissif. Cette virée dans un Tokyo nocturne dans les pas d'un trio mal assorti qui essaie de retrouver les parents d'un bébé abandonné, c'est juste incroyable, palpitant, drôle et touchant. L'animation est magnifique, les péripéties sont réellement amusantes, l'atmosphère est assez unique et on passe un très bon moment devant ce spectacle ravissant, qui n'oublie pas d'être parfois acide. Beau et intelligent. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Le sujet est original, mais la caractérisation des personnages est trop excentrique pour pleinement fonctionner. Et les nombreuses coïncidences finissent par affaiblir le script.
Marginaux. On est en plein hiver et un petit groupe de sans abris tombe sur un couffin et dedans, il y a un bébé. Partagés entre le désir de maternité d’un queer et la nécessité de retrouver la famille du petit, la bande parcourt les rues d’un Tokyo âpre et sans pitié. L’auteur du film s’éloigne ici du thriller qui l’a fait connaître. Pour autant, il reste l’enquête et le suspens. Mais il ne faut pas s’y tromper, on tient là surtout une comédie dramatique tout à fait réussie. Les personnages sont fort bien écrits et leur histoire fait trembler les paupières. C’est aussi un magnifique portrait d’une ville moderne dans toutes ses contradictions. La cité grouille mais chacun est seul et livré à lui-même. Les hommes font de grands discours sur les valeurs qu’ils défendent et laissent les plus fragiles dans la misère. Cependant, point de pessimisme ici car ce bébé est justement la lumière qu’attendaient nos trois héros. Il va leur permettre de dire zut à la fatalité et de se prouver à eux-même qu’il ont plus de valeur que l’image que leur renvoie la société. En bref, un très beau film, drôle, attachant, surprenant.
Une virée nocturne dans un Tokyo loin d'être rose, comme à l'habitude des autres films de Satoshi Kon ce n'est pas destiné aux enfants mais plutôt aux adultes avec un scénario bien ficelé, les thèmes abordés et quelques moments qui peuvent mettre mal à l'aise.
C'était le dernier film de Satoshi Kon qu'il me restait à voir et c'est enfin chose faite. Le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai été déçu. Alors ok, le dessin est super beau, c'est très soigné. Même aujourd'hui, rare sont les films d'animation qui ont autant de détails. L'histoire est intéressante et plutôt originale. Et ... en fait c'est tout. Les personnages sont certes hors du commun mais je n'ai pas réussi à m'y attacher. Et puis il faut dire la vérité, qu'est ce qu'on s'ennuie. Beaucoup de dialogues, de morale, de clichés ... au bout d'un moment, il faut arrêter. En fait, on ne peut pas dire que c'est un mauvais long métrage mais pour moi ça devait être l'un des mythes de l'animation asiatique. Donc je tombe de haut et c'est le moins que l'on puisse dire. La première partie passe encore mais pour la seconde, je n'en pouvais plus jusqu'à la fin. Bref, pour moi, ça mérite tout juste la moyenne. 10/20.
Tokyo Godfather, véritable chef d'œuvre réalisé par Satoshi Kon, film animé dramatique et poétique racontant une vérité social remise en un haku magistral.
Un des rares films à m'avoir fais pleurer avec le tombeau des lucioles. Et un de mes films favoris.
L'histoire de trois sans abris, Jin, Hanna et Miyuki, trouvant la nuit de Noël un bébé abandonné dans un tas d'ordure. Ils feront tout pour trouver les parents du bébé.
Cette histoire bouleversantes montre que de simples individus aux situations précaire dont personne se retournera à première vu peuvent avoir un cœur plus grand que beaucoup de gens important dans la société.
Miyuki, jeune adolescente incroyablement mâture ayant fuis la cellule familiale suite à un drame en lien avec son père.
Hanna, femme ayant connu énormément de drames et mésaventures lors de sa vie après et avant son changement de sexe. Mais ayant toujours gardé un soupçon de jovialité et une part d'humanité gigantesque.
Et Gin un homme déboussolé et faible qui a décidé de partir à l'aventure pour aider se bébé à fin d'être dans la redemption de l'abandon se sa propre famille.
Trois personnages d'une psychologie tellement touchante, poignante et réaliste qu'on se dis que de simples animations peuvent avoir plus d'impact qu'une majorité de films avec acteurs réels.
Film avec un rythm sans trous, une ost collant parfaitement aux multiples problématiques du film et une ambiance aux décors urbains des vieux immeubles et périphériques de Tokyo.
Bref le tout pour un dénouement à coupe le souffle, une fin juste incroyable une fin parfaite, une fin touchantes et enfin j'ai rien à ajouté à part que ça fais bien maintenant une décennie que je regarde ce chef d'œuvre en boucle sans m'en lassé.
Tokyo Godfathers réalisé par Shôgo Furuya et Satoshi Kon en 2003. *Les points que j'ai appréciés → • Les quelques situations qui portent à sourire • L'esthétique du film (sauf pour les personnages
*Les points que je n'ai pas appréciés → • Les personnages (j'accroche pas) • L'histoire (trop de coïncidences) • Les pleurs du bébé (je suis tatillon là
*Conclusion → Je suis neutre, c'est un bilan bien trop mitigé. 5/10.
Un bon petit dessin animé très bien réalisé. Les dessins sont superbes pour un anime vieux de plus de 13 ans. Niveau scénario c'est du bon boulot, on pourrait s'en servir pour faire un film il n'y aurait pas grand chose a y changé, les 3 personnages centraux sont assez développés ainsi l'histoire est intriguante, et il y a une sorte de presence divine qui y plane (divinité que Mlle Hana n'a cessé d'énoncer en disant que l'enfant est un cadeau de Dieu) par de nombreuses circonstances miraculeuse et en plus c'est drôle . Vraiment un très bon manga.
Tokyo Godfather est un très bon film d'animation Japonais qui parle tout de même d'un thème assez survolé je trouve dans l'animation, c'est à dire les sans abris, le film arrive avec brio a aborder pas mal de thèmes qui tourne autour à travers ces personnages qui sont tous à la rue pour une raison bien différente.
Leur quête pour rendre leur bébé à leur mère est très sympathique à suivre elle s'accompagne d'humour bien placé et de tristesse pour quelques moments qui peuvent paraitre choquant mais arrive pour les SDF.
La religion est également assez présente puisque le film semble vouloir être une sorte de conte dérivé religieux qui veut nous faire signifier que dieu veille sur nous et que la chance est avec les gens mais c'est juste une interprétation personnellle que je me suis faite en le voyant, mais on peut aussi y voir comme une quête initiatique sur le regret et les erreurs du passé qui ne peuvent être rattrapé et que seul l'avenir peut palier à ces erreurs passés.
Je reprocherais tout de même que le film ne plonge pas assez loin dans son côté sombre et triste qui aurait pu être bien plus poignant je demande pas du sang mais il n'y a qu'une scène qui m'a réellement choquer et encore elle n'était pas parfaite et elle est passé bien trop vite que je n'ai pas eu le temps d'assez m'attcher, de plus la toute fin me semble manqué puisque j'ai l'impression qu'on termine le film a l'avant dernière scène et c'est plutôt frustrant faut l'avouer.
Mais bon à part ça je suis satisfait et j'ai passé un très bon moment devant
Tokyo Godfathers est l'un de ces films qu'il faut voir de préférence le soir, pépère sur son canapé ou sur son lit, l'esprit dépouillé de mauvaises ondes, et c'est dans ce moment-là que l'on peut apprécier au maximum le film. Car c'est loin d'être un chef d’œuvre, mais reste que c'est un film rafraichissant, traitant de thèmes orignaux et différents de ceux que nous assènent les "japonaiseries", doté d'autant plus d'un humour qui fait mouche. J'ai beaucoup apprécié le fait que l'histoire soit contée du point de vue de 3 sans-abris : là au moins, l'histoire se démarque de tout autre. Ce parti pris permet de nous faire peut-être découvrir de nouvelles choses, un peu leur "univers", tout en offrant une intrigue pleine de merveilles & touchante.Malgré tout derrière la bonne humeur ambiante, des traits plus sombres de la vie sont abordés, comme l'abandon, la solitude, le regard des autres (et la différence?) et bien évidemment, la vie peu rose dans la rue. La grande force du film réside en ces personnages, d'un charisme fou, auxquels il est facile de succomber à leurs charmes divers et variés... Après certes la narration apparait comme "facile", les évènements se succèdent dans une totale irréalité (la Providence est du côté des héros!), mais quelques rebondissements sont bien amenés, et on ne peut que passer un bon moment devant Tokyo Godfathers...
Alors que Gin, Hana et Miyuki, trois sans-abri vivant dans la rue, trouvent un bébé abandonné au milieu des ordures, ils décident de tout faire pour retrouver sa mère, ce qui va les emmener dans un périple où action, découverte et émotion seront au rendez-vous.
J'ai vraiment eu du mal à rentrer dans cet animé malgré ses quelques bonnes idées, à l'image du point de départ. Satoshi Kon met en scène trois marginaux et antihéros avec ce transgenre, ce clochard bougon et cette ado fugueuse, mais ils manquent clairement de consistances, sont rarement intéressants et même parfois irritants (surtout le transgenre à force d'en faire des caisses et de tout exagérer).
L'histoire démarre bien avant de devenir de moins en moins intéressantes, faute à un scénario qui ne l'est pas et une atmosphère inexistante. Les dialogues ne relèvent pas vraiment le niveau et sont aussi à l'image des personnages, parfois énervants malgré (encore une fois) quelques bonnes idées. Finalement cet animé manque surtout d'émotions, sans non plus être palpitant ou drôle et les thèmes abordés (l'espoir, la vie, la nature humaine...) ne sont pas jamais vraiment pertinants voire intéressants, passant, à mon sens, au second plan.
C'est dommage car l'univers est vraiment bien foutu et la vision de ce Tokyo pauvre et nocturne est vraiment intéressante, sublimée en plus par de beaux et sobres dessins, le tout accompagné par une belle musique adéquate. Néanmoins, il y a tout de même des points vraiment réussis, à l'images de quelques séquences mélancoliques et touchantes, notamment lorsque Tokyo Godfathers évoque les liens pères/enfants des protagonistes mais c'est bien trop insuffisant pour réellement remporter l'adhésion.
Finalement c'est une immense déception pour cet animé dont j'en avais pourtant une grande attente. Satoshi Kon peine à vraiment mettre en place une atmosphère prenante et Tokyo Godfathers manque cruellement d'intérêts et d'émotions, et ce malgré quelques bonnes idées.