Un film drôle et émouvant, fantasque et lucide. Satoshi Kon est décidément parfaitement qualifié pour créer un film social et psychologique. Ici, les histoires semblent se recouper, et toujours suivre le même fil. Un bon moment.
Bon. "Tokyo Godfathers" n'est ni un chef d'oeuvre, ni un anti-chef d'oeuvre. Techniquement c'est un bon film d'animation, son intrigue est plutôt divertissante quoique pas très réaliste mais pleine de bons sentiments. Le sujet du film est traité avec légèreté mais ça n'est pas problématique parce qu'on peut parler correctement de la condition des sans-abris sans pour autant faire quelque chose de lourd ou de pesant pour le spectateur. Les situations burlesques et les rebondissements poussifs ne sont pas très crédibles mais qu'importe!, le film délivre quand même son message et cherche à nous faire comprendre que la famille est essentielle, qu'elle au centre du problème...
Un classique du genre, un des meilleurs mangas à mes yeux.. L'histoire est boulversante et les personnages attachants, beaucoup d'humour, on en ressort grandi ! A voir absolument !
Musique au top, histoire au top, animation au top, si le très réussit perfect blue s’enfonçait dans la noirceur de l'humain de notre époque et ses vices de notoriété, Tokyo Godfathers s’élève lui dans la bonté humaine et l'altruisme ! Non sans fond, non sans réflexion, mais avec humour et émotion ! On a tant à offrir quand on a rien !
Un travesti, un clochard et une fille de la rue dans le role des trois fees protectrices d'un petit bout de chou. Une histoire comme ca, il fallait non seulement se la permettre, mais l'adapter aussi avec brio et humour. c'est reussi !
Un film superbe, très bien dessiné, de l'humour, des personnages très attachants, une jolie histoire, originale. Est différent des autres films d'animation japonais. à voir !
L' un des meilleurs film d' animation japonais. Satoshi Kon y signe son meilleur film. L' animation fluide et trés expressive dessert un scénario riche en rebondissement et définitivement exquis. Un voyage dans les métropoles du Japon servi par une bande originale inpeccable, irrésistible, vous en redemanderez !
Tokyo Godfathers est l'un de ces films qu'il faut voir de préférence le soir, pépère sur son canapé ou sur son lit, l'esprit dépouillé de mauvaises ondes, et c'est dans ce moment-là que l'on peut apprécier au maximum le film. Car c'est loin d'être un chef d’œuvre, mais reste que c'est un film rafraichissant, traitant de thèmes orignaux et différents de ceux que nous assènent les "japonaiseries", doté d'autant plus d'un humour qui fait mouche. J'ai beaucoup apprécié le fait que l'histoire soit contée du point de vue de 3 sans-abris : là au moins, l'histoire se démarque de tout autre. Ce parti pris permet de nous faire peut-être découvrir de nouvelles choses, un peu leur "univers", tout en offrant une intrigue pleine de merveilles & touchante.Malgré tout derrière la bonne humeur ambiante, des traits plus sombres de la vie sont abordés, comme l'abandon, la solitude, le regard des autres (et la différence?) et bien évidemment, la vie peu rose dans la rue. La grande force du film réside en ces personnages, d'un charisme fou, auxquels il est facile de succomber à leurs charmes divers et variés... Après certes la narration apparait comme "facile", les évènements se succèdent dans une totale irréalité (la Providence est du côté des héros!), mais quelques rebondissements sont bien amenés, et on ne peut que passer un bon moment devant Tokyo Godfathers...
Tokyo Godfathers est un film d’animation japonais qui raconte l’histoire des trois SDF trouvant un bébé abandonné le soir de Noël. L’histoire aurait pu tourner mièvre et pourtant ce film qui nous parle de toute l’importance d’avoir une famille est très loin d’être une de ces soupes niaises que l’on nous sert habituellement à Noël. Dès son générique d’introduction le film se montre original, incorporant les noms à la ville sans interrompre l’histoire. Il est d’autant plus signifiant que le générique soit intégré à même Tokyo car les personnages habitent dehors et sillonnent les rues de Tokyo constamment nous amenant dans ses bidonvilles, ses cimetières et ses beaux quartiers tant et si bien que Tokyo semble être le personnage le plus important de cette histoire. Au fur et à mesure de la fiction les personnages se dévoilent, donnant leur propre point de vue sur ce qu’est une famille. Le tout est mêlé de rebondissements, de course-poursuite burlesques et d’engueulades constantes entre les personnages qui s’aiment fort mais se le disent peu. Un bémol cependant sur la fin du film avec des ficelles un peu trop grosses :spoiler: au moment où tout espoir semble perdu de retrouver la mère du bébé elle est là comme par enchantement, un personnage est sur le point de mourir il est soigné pile là où les autres personnages vont chercher un abri, la scène vu et revu des personnages qui menacent de tomber de haut mais qui sont sauvé inextremice par une main secourable et surtout c’est quoi ce bébé qui parle ?!?
Tokyo Godfathers reste un film qui m’a hautement réjouie et je le recommande à tous.
A découvrir absolument !! Kon est malheureusement dans l'ombre d'un Myazaki et les sorties de ses films en France se font au mieux en catimini voire directement en DVD; Tokyo Godfather aurait mérité une plus large diffusion et on imagine bien, vu le sujet traité, une sortie aux alentours de Noël; sur une histoire a priori simple, mais parfaitement exploitée, on retrouve la patte de l'auteur de Kon, qui arrive, dans le cadre d'un conte de noël, à intégrer des scènes oniriques (les rêves, la chute de l'immeuble) voire dérangeantes (la mère et son bébé dans le jardin pour enfant) qui lient ce film à la vision déjà à l'oeuvre dans PERFECT BLUE; un petit chef d'oeuvre
Un vrai chef d’œuvre oui on peut le dire magnifique sublime émotion rire suspense sont au rendez-vous une superbe travaille dans l’animation est dans le scénario pour moi impossible de mettre moins de 4 étoile merci pour cette fabuleuse réussite .
Troisième film de Satoshi Kon après Perfect blue et Millenium actress, le réalisateur change de registre pour nous délivrer, dans son film le plus accessible, un conte de Noël original. Un travesti qui se rêve en femme, un alcoolique mythomane et une adolescente fugueuse composent ce trio de SDF qui trouve un bébé abandonné, la veille de Noël. Soit une relecture des trois mages dénuée de sentimentalisme pesant, dans un Tokyo marginal.
Un concentré du meilleur et du pire de l'animation japonaise : une très belle réalisation et des personnages attachants, mais des facilités scénaristiques incessantes ( toutes les 5 minutes, Dieu a bon dos) et des grimaces insupportables pour un occidental ( héritage du théâtre japonais). Tout ça donne l'impression d'un éléphant dans un magasin de porcelaine.