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    Tokyo Godfathers
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    4,0
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    98 critiques spectateurs

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    moket
    moket

    539 abonnés 4 345 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2021
    A la fois truculent et émouvant, ce film à l'animation très soignée raconte une histoire rocambolesque du point de vue de trois personnages paumés et hauts en couleurs. Les rebondissements sont multiples, parfois un peu trop faciles, mais c'est vraiment une histoire qu'on a plaisir à suivre.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2022
    Sorti en 2003, "Tokyo Godfathers" est l’un des long-métrages les plus connus de Satoshi Kon. Drôle et parfois onirique, le film se distingue par ses personnages loufoques à commencer par son trio de tête. Soit un homme ruiné, une femme transgenre et une adolescente fugueuse en quête de leurs passés respectifs. Si le thème central de l’œuvre reste la famille, Kon le traite d’une manière originale, insistant sur le poids des coïncidences et des petits miracles quotidiens. Il offre en cela une approche réussie du monde des sans-abri. L’ensemble comporte tout de même quelques temps morts et s’avère plutôt court. Il s’agit néanmoins d’une escalade poétique et singulière dans les ruelles de Tokyo.
    Aulanius
    Aulanius

    199 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juin 2018
    C'était le dernier film de Satoshi Kon qu'il me restait à voir et c'est enfin chose faite. Le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai été déçu. Alors ok, le dessin est super beau, c'est très soigné. Même aujourd'hui, rare sont les films d'animation qui ont autant de détails. L'histoire est intéressante et plutôt originale. Et ... en fait c'est tout. Les personnages sont certes hors du commun mais je n'ai pas réussi à m'y attacher. Et puis il faut dire la vérité, qu'est ce qu'on s'ennuie. Beaucoup de dialogues, de morale, de clichés ... au bout d'un moment, il faut arrêter. En fait, on ne peut pas dire que c'est un mauvais long métrage mais pour moi ça devait être l'un des mythes de l'animation asiatique. Donc je tombe de haut et c'est le moins que l'on puisse dire. La première partie passe encore mais pour la seconde, je n'en pouvais plus jusqu'à la fin. Bref, pour moi, ça mérite tout juste la moyenne. 10/20.
    NeoLain
    NeoLain

    5 051 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 août 2012
    Reconnaissant le fait que Sateshi Kon soit dans l'élite des grands animateurs de la japanim, c'est pas pour autant que j'apprécie tous ces longs-métrages. Visuellement c'est fluide et touchant. Pour le coté histoire, j'ai adhéré durant un peu plus d'un quart d'heure, humour assez bien corser puis après j'ai lâché prise, cette aventure d'un groupe de sans-abris me laisser de plus en plus avec un sans gout d'en savoir plus.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 485 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2024
    Du réalisateur, je n'avais vu que "Perfect Blue" que j'avais bien aimé mais sans plus, contrairement au fans qui encensent le film et à raison d'ailleurs ! En cette fin de mois de novembre, la période est alors idéale pour découvrir un autre de ses films phares, celui-ci bien-sûr, sorti en 2003. Un soir de Noël, un groupe de trois sans-abris composé d'un homme, un travesti et une jeune fille, découvre un bébé, abandonné dans un garage. Tandis que l'homme et la jeune fille veulent aller le donner au commissariat, le travesti veut absolument le garder pour enfin réaliser son rêve, celui de devenir mère. Déjà, nous avons trois personnages marginaux, marginaux car ils vivent dehors et sont donc considérés comme des rebuts de la société, surtout au Japon où c'est considéré comme une honte mais également de par leur personnalité. Un transgenre donc, une jeune fille qui a fait le choix de fuir le foyer familial après un grave évènement et puis un homme qui raconte surtout beaucoup de mensonges. Mais, plus important, ils sont marginaux car ils ne se jugent pas entre eux et ne jugent pas les autres non plus, mis à part les parents qui ont abandonnés le bébé. On s'attache alors déjà assez vite à ces personnages qui font absolument tout pour retrouver les parents et prendre soin du bébé alors que leur priorité est déjà de prendre soin d'eux-mêmes. Mais ce périple est surtout le moyen pour eux de réaliser un voyage initiatique, chacun apprenant d'eux mêmes et des autres au travers d'énormes coïncidences. Alors cela peut être une facilité narrative dit comme ça mais ces coïncidences font entièrement parties du thème du film, il y a une histoire de magie de Noël mais ce n'est pas tout. En effet, nos trois personnages sont confrontés à des situations qui les dépasse et avancent au travers de coïncidences toutes plus grosses les unes que les autres, comme si la vie leur offrait enfin une rédemption, un moyen de consolider leur famille de fortune (mais pas moins unie et remplie d'amour, explicite ou non). Ces coïncidences sont en réalité plus des épreuves que de la chance et permettent ainsi aux personnages d'avancer dans l'histoire bien-sûr mais surtout de revenir sur leur passé pour tirer un trait sur leurs erreurs. Si "Tokyo Godfathers" évoque donc les thèmes classiques du film de Noël, à savoir la famille, la "magie" et l'amour, il fait le choix de mettre en scène un cadre narratif (l'intrigue) et des personnages beaucoup plus originaux.
    Roub E.
    Roub E.

    983 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2022
    Un peu plus classique dans l’histoire qu’il raconte, Tokyo Godfather est le moins original des film de Satoshi Kon. C’est un conte de Noël avec trois personnages extrêmement bien écrits de sans abris qui découvrent et recueillent un bébé abandonné. Si la trame n’est pas d’une grande originalité , la maîtrise technique, la qualité de l’animation sont admirables et font passer un excellent moment. Sûrement le film le plus accessible de son auteur et peut être celui à découvrir en premier.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2022
    Cette animation a du cœur, vraiment beaucoup de cœur. Alors on passe l'éponge sur son rythme et montage effrénés (il faudrait presque regarder le film en léger ralenti... Les scènes coupent souvent sec, trop tôt par rapport au gag, et ne nous laissent pas le temps de rire !), préférant se concentré sur tout ce que Tokyo Godfathers veut nous dire avec son trio de personnages drôlatiques et décalés. Une jeune fille en fugue, un soiffard qui a perdu de vue femme et enfant à cause de son addiction au jeu, et une trans rejetée par sa famille, ce joli trio de magnifiques losers s'accompagne d'un bébé trouvé sous des poubelles... Et on commence d'emblée à voir l'engagement de Satoshi Kon et Shogo Furuya pour les laissés pour compte : on s'offusque de voir un bébé jeté comme un kleenex, tout le rejet qu'a la société à l'égard de ceux qui ne rentrent plus dans le moule, et toute la misère des bas-fonds de la grande ville (valable pour toutes les mégapoles) qui cache ses SDF mourants sous des néons rutilants et ses images d'hommes d'affaires bien sapés. Tokyo Godfathers fait l'inverse : il ne regarde que ceux qui sont dans le caniveau, que ceux qui ont des addictions, qui ne seront probablement jamais sur une affiche publicitaire. Autant dire que l'on adore ce choix de revalorisation du bas de l'échelle (comme si on l'avait retournée). Outre cela, on tombe sur une course-poursuite finale qui nous fait oublier les moments creux de l'enquête et toutes les coincidences énormes du scénario (il semble que les personnages ne peuvent pas faire deux pas sans tomber sur leur famille perdue depuis des lustres... "Le miracle de Noël", dira-t-on). On regarde la fin sans ciller, et malgré toute la facilité des résolutions ( spoiler: ils retrouvent leurs familles respectives, celle du bébé, gagnent au loto...
    ), on a un certain sentiment de bonheur par procuration qui fait du bien. Une animation parfois un peu maladroite, mais résolument sincère, et avec un coeur immense.
    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2021
    Après la sensation "Paprika", ma seconde incursion dans la filmographie de Satoshi Kon et une histoire qui, même si elle s'avère moins épique, orientée vers le fantastique, réserve tout de même un flot truculent d'aventures riches en rebondissements et en personnages d'une grande et touchante profondeur psychologique. Un film qui prend la forme d'un conte de Noël qui peut émouvoir tant les enfants que les adultes. Une technique d'animation fine et recherchée, peur de temps morts dans le rythme. Un superbe chef d'oeuvre.
    konika0
    konika0

    29 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2018
    Marginaux. On est en plein hiver et un petit groupe de sans abris tombe sur un couffin et dedans, il y a un bébé. Partagés entre le désir de maternité d’un queer et la nécessité de retrouver la famille du petit, la bande parcourt les rues d’un Tokyo âpre et sans pitié. L’auteur du film s’éloigne ici du thriller qui l’a fait connaître. Pour autant, il reste l’enquête et le suspens. Mais il ne faut pas s’y tromper, on tient là surtout une comédie dramatique tout à fait réussie. Les personnages sont fort bien écrits et leur histoire fait trembler les paupières. C’est aussi un magnifique portrait d’une ville moderne dans toutes ses contradictions. La cité grouille mais chacun est seul et livré à lui-même. Les hommes font de grands discours sur les valeurs qu’ils défendent et laissent les plus fragiles dans la misère. Cependant, point de pessimisme ici car ce bébé est justement la lumière qu’attendaient nos trois héros. Il va leur permettre de dire zut à la fatalité et de se prouver à eux-même qu’il ont plus de valeur que l’image que leur renvoie la société. En bref, un très beau film, drôle, attachant, surprenant.
    Yoann Jakomulski
    Yoann Jakomulski

    17 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Un film avec des personnages aussi barrés que le roi Bumi dans avatar, c'était sur que j'allais rigoler tout du long, pourtant le film traite quand même d'un sujet sérieux, mais avec une telle dose d'humour que l'on oublie la gravité de la ou des situation(s) (un peu à la roi mages avec les inconnus). Du coup j'ai passé un très bon moment devant ce film.
    liamsi
    liamsi

    19 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2018
    Une virée nocturne dans un Tokyo loin d'être rose, comme à l'habitude des autres films de Satoshi Kon ce n'est pas destiné aux enfants mais plutôt aux adultes avec un scénario bien ficelé, les thèmes abordés et quelques moments qui peuvent mettre mal à l'aise.
    Akamaru
    Akamaru

    3 129 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2011
    "Tokyo Godfathers" est l'animé le plus atypique de son auteur,Satoshi Kon.Loin des récits enchevêtrés,il s'agit d'une histoire assez simple,basée sur les rois mages et la naissance de Jésus,dans une transposition du Japon moderne.Avoir donné la vedette à 3 clochards est la preuve que Kon ne choisit jamais la facilité,mais entièrement l'artistique.Hana est un travesti d'une cinquantaine d'années,dont la fibre maternelle,grandit en trouvant un bébé dans les ordures.Gin est un menteur patenté,qui a pourtant un grand coeur.Quand à Miyuki,c'est une adolescente,qui a fui le foyer familial,en signe de rebellion et d'accomplissement.Ces 3 marginaux,à priori perdants,vont entreprendre un périple durant les fêtes de Noël pour rendre le bébé trouvé à sa Maman.Une bonne action pour une aventure pittoresque.Si le réalisme de cette odyssée urbaine ne fait pas forcément bon ménage avec les digressions enfantines nippones,Kon parvient à insuffler une certaine poésie et de l'espoir,et présente Tokyo comme la cité de tous les possibles.Cette fois,la narration est limpide,seulement entrecoupée de quelques flash-backs indispensables.Une jolie fable.
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2012
    Le cinéma d'animation japonais regorge de petites merveilles. Dans ce vaste domaine, les films de Satoshi Kon se posent comme un genre à part entière tant ils se démarquent par un univers bien singulier, rempli de poésie et de lyrisme tout en gardant un œil plutôt réaliste sur la situation actuelle de Japon (ici celle des sans-abris). "Tokyo Godfathers" s'impose très vite comme un conte de Noël dans lequel trois sans-abris trouvent un bébé et décident de retrouver ses parents pour leur demander pourquoi ils l'ont abandonné. Les rebondissements sont nombreux et les deus ex machina pleuvent dans tous les coins du scénario, correspondant parfaitement à l'ambiance du film qui ne cherche pas la réalité mais la marginalité de trois personnes aux histoires différentes mais touchantes, le tout avec beaucoup d'humour.
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2012
    Déception. Je trouve que le film de Satoshi Kon souffre d'un excès de moralité qui - s'il passe relativement bien de prime abord - devient rapidement agaçant par la suite. Certes Tokyo Godfathers gagne à dévoiler le contrepoint de la fatalité et du misérable, essayant d'une certaine manière d'équilibrer son propos entre tristesse et bonheur, laideur et beauté, noirceur et bienveillance... Mais il y a quand même beaucoup d'intentions bien pensantes dans ce conte visiblement optimiste. L'humour poussif lié à l'animation grimaçante des trois personnages principaux dessert l'émotion du récit, le spectateur ne pouvant s'empêcher d'oublier qu'il assiste à un divertissement délibérément consensuel, et donc intouchable. En gros : un clochard alcoolique, un homo au grand coeur et une adolescente belliqueuse forment dès le début du film une famille recomposée ; les trois marginaux trouvent sur leur chemin un nourrisson tombé du ciel qui les pousse à rechercher la mère disparue ; entre agressions, rancoeur, solitude, pertes matérielles et grand désespoir le trio s'avère forcément bienveillant puisqu'il s'évade d'un misérabilisme auquel il appartient initialement pour mieux s'ériger en modèle de bonté et de générosité. C'est donc tout de même un peu lourd et démonstratif, Satoshi Kon ratant partiellement son long métrage, ce dernier réservant pourtant quelques jolies choses... Mais moins de simagrées auraient été la bienvenue.
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2011
    Avec son troisième long-métrage, le très regretté Satoshi Kon signe une peinture sociale d'une tendresse inouïe. Les personnages sont admirablement écrits, et leur quête pleine d'humour ne tombe jamais dans le misérabilisme.
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