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Incertitudes
210 abonnés
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1,5
Publiée le 19 juin 2013
Lorsque l'on s'attaque à la vision de Tais-toi quand tu parles, mais cette remarque vaut pour n'importe quel film de Philippe Clair, il faut s'armer de précautions : être conscient que nos neurones vont fondre au fur et à mesure du déroulement du film, supporter le cabotinage éhonté des acteurs, avoir une tolérance pour les gags du niveau d'une cour de récréation. La genèse de Tais-toi quand tu parles est intéressante. Au départ, Philippe Clair écrit un scénario dont le film aurait pour titre James Bidon l'agent 00 moins 7. Louis de Funès accepte de jouer le rôle d'Aldo Maccione mais un conflit entre 2 producteurs empêche le film de se tourner et finalement Philippe Clair se tournera vers Aldo Maccione avec qui il s'embarquera dans une quadrilogie composée de Tais-toi quand tu parles, Plus beau que moi, tu meurs, sa suite Si tu vas à Rio, tu meurs, et L'aventure extraordinaire d'un papa peu ordinaire. Difficile d'aborder le scénario de Tais-toi quand tu parles tant les films de Philippe Clair s'apparentent plus à une suite de sketchs qu'à une véritable histoire. Bon, déjà il y a le titre qui ne veut strictement rien dire comme Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir, réplique citée par Philippe Clair à un moment dans le film et qu'il réutilisera comme titre de son film avec Jerry Lewis en 1984. Bon, sinon, Maccione est Giacomo un chômeur, harcelé par sa mère au téléphone, qui, dans son sommeil, rêve qu'il est James Bond. Sauf qu'il est le véritable sosie d'un agent secret, homosexuel bien entendu, tué en mission. Les services secrets vont s'y laisser prendre et le ramener en Tunisie terminer ce qu'il avait commencé. Je parlais de cabotinage plus haut et évidemment Maccione va s'en donner à cœur joie dans son personnage de tombeur italien feignant d'être homosexuel à la fin. Que dire de Philippe Clair, qui pourtant à la base est un excellent comédien (si, si) et qui joue là une nouvelle fois un arabe avec un accent juif-pied noir tellement ridicule que ça en devient gênant. Niveau gags, attention, c'est du lourd. On est plus trop dans les années 70 où les gags de Philippe Clair étaient très cartoons et faisaient penser à du Tom et Jerry. Là, il a plus de moyens, donc il essaie un peu plus de faire du cinéma, des mouvements de caméra. En contrepartie, les gags deviennent vulgaires. Balle de tennis dans les couilles, main au cul qui se solde par une gifle, seau d'eau sur la tronche, vannes sur les homosexuels, le Philippe Clair nouveau est arrivé ! Ceci dit, c'est tellement con que ça en devient drôle. C'est ça le pire. Reste le charme d'Edwige Fenech dont on cherche désespérément à en apercevoir les miches pour se consoler du spectacle et quelques références sympas à James Bond : Opération Tonnerre, et Moonraker que Aldo n'aime pas du tout ! Tais-toi quand tu parles fait partie du fleuron de ces comédies franchouillardes qu'a pu connaître le cinéma français dans les années 80, massacrées par la critique mais qui faisaient le plein en salles.
Vulgaire, débile, racoleur, ridicule, mal joué, peuplé de ringards débitant des dialogues d'une bétise inénarrable.... Bref, génial ! Du très grand Philippe Clair, sans doute son chef d'oeuvre. Avec aussi vachement beaucoup les fesses d'Edwige Fenech qui sont tout de même parmi les choses que le bon Dieu a le mieux réussies de la création.
Un nanarland par excellence et dépit. Aldo Maccione rêvasse dans son délire Bondien et nous fait des clins d'oeil d'autres films sur pas mal de scènes mais dans l'aberrant. Ce long métrage est une torture, il est difficile de tenir plus de 5 minutes, alors reste soit de sauter le film par tranche, soit de faire demi-tour complet et s'enfuir pour ne plus en parler.
Tais-toi quand tu parles est pas génial, mais c’est probablement ce qu’on peut trouver de plus sympathique dans le cinéma de Philippe Clair. Je me suis surpris à découvrir une parodie bondienne lourdingue mais mieux maitrisée que de coutume. Cela vient d’abord, sans doute, d’un casting au-dessus de ce que l’on peut trouver d’habitude dans les films de Philippe Clair. Ce dernier s’offre un rôle, mais un peu secondaire, on le voit finalement pas trop, et surtout il est un poil moins excessif que de coutume. Du coup l’attention n’est pas trop attirée sur lui, et on se concentre sur un Aldo Maccione qui sauve les meubles. Acteur honnête et comique généreux, il sait être sympathique au spectateur et parvient, malgré la lourdeur scénaristique ambiante, à apporter un peu de naïveté légère. Même des gags énormes parviennent à être supportables par la pointe de second degré qu’introduit Maccione. Et puis face à lui il y a Edwige Fenech, charmante actrice qui, un peu comme Maccione parvient généralement à surnager au milieu du marasme. Très belle, toujours investie et pas mauvaise actrice, elle tient la route. Le film propose aussi des seconds rôles de qualité, avec notamment Jacques François. Le scénario c’est l’histoire d’un « raté » qui se prenant pour James Bond va finalement être confondu avec un vrai agent secret. Je ne vais pas trop en dire, d’une part car passé la moitié du film (et encore je suis gentil), on nage un peu en plein délire, et d’autre part car il y a un rebondissement surprise à la fin ! Pour être clair, c’est la recette habituelle de Clair, mais en plus consistant. Les gags débiles s’enchainent moins vite que de coutume, il y en a certains qui sont relativement drôles (la fumée noire par exemple), et il y a un certain fond. Même si c’est souvent superficiel, il y a un peu d’intrigue, et surtout Clair a une ligne directrice consistant à parodier James Bond et les films d’espionnage, et du coup les gags sont relativement concentrés sur cette démarche. En somme, sans être bien ambitieux ni très réussi, Tais-toi quand tu parles se laisse suivre avec une certaine sympathie. Formellement j’ai aussi eu l’impression générale que ce film était le moins brinquebalant de Clair. Ce n’est pas terrible terrible, mais on sent un peu la parodie bondienne. De jolies filles, un décor hôtel chic qui peut faire illusion parfois avec un exotisme de carte postale, une photographie pas dégueux ni baveuse, j’ai déjà vu bien pire dans la filmo du réalisateur qui ne s’est cependant pas transcendé dans sa mise en scène. Ça manque un peu de parodie d’action, on pouvait espérer davantage mais c’est peut-être le film le plus maitrisé d’un réalisateur qui, à son niveau marche sur l’eau comme son héros à la fin ! Bon, il ne faut pas espérer grand-chose de cette parodie qui reste pas loin du niveau bac à sable sur le fond, mais porté par un duo enthousiaste et par un travail visuel pas catastrophique, si l’on ajoute quelques moments d’humour acceptables et une histoire un peu plus présente que dans les autres Philippe Clair, alors c’est presque pas mal. 2.5
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2,5
Publiée le 21 juillet 2019
Une première dans l'histoire de James Bond! Aldo la classe se travestit en soubrette! Physiquement, Aldo est certainement le Bond le plus grimaçant, le plus macho et le plus maladroit [...] Un gènèrique d'ouverture qui donne le ton où Aldo Maccione se prend pour l'agent 007! La classe mondiale, internationale, universelle...et le petit dèhanchè habituel de l'acteur italien autour d'une piscine avec des girls en maillot de bain! Ah, Ian Fleming, sa crèation est èternelle! Philippe Clair, sa crèation de Giacomo / James l'est beaucoup moins! Même si l'ensemble ne vole pas haut, il y a quelques gags amusants (le faux rêve, la scène sur les tapis roulants de l'aèroport, la voiture « gadget » qui balance des melons, la partie de tennis...) et la prèsence de la sexy Edwige Fenech (une « Belle » dans un corps de rêve) en passant par les bambini cretini du genre! En somme un sympathique nanar avec la participation de Jacques François et de Clèment Harari qui se prend le temps d'une scène pour Einstein! il y a même une quasi figuration de la jeune Sophie Favier...
Un film moyen et certainement le meilleur des films du père Clair mais j'ai vraiment de la sympathie pour Aldo alors mon avis n'est pas vraiment objéctif. Maccione a déjà prouvé surtout avec Pierre Richard, Robert Lamoureux ou Zidi qu'il peut être un très bon acteur. Ajoutez à ça l'emploi de vrais comédiens non de gugusses genre les 13 cloches et une bande originale de l'excellent Trovajoli. Bien sûr ça reste lourd et notre réalisateur reste dans ses sujets de prédilection, les filles, les homos et les pseudos histoires d'espionnage et de gangsters. Mais Aldo est là pour faire avaler la pilule et un manque certain de travail scénaristique. Sans aucun doute le meilleur des films qu'il fera avec Aldo mais quand même "réservé" aux fans de Maccione dont je suis.
En voyant le titre du film et le nom de l'acteur principal, on devine qu'on va sûrement avoir affaire à un navet. Mais c'est même pire que ça !!! Et si vous êtes homosexuel, évitez de le regarder car les clichés à ce sujet pleuvent et sont surtout de très mauvais goût, même si on les prend au second degré.
Le film s'ouvre comme une parodie de James Bond. Giacomo-Aldo Maccione y rêve d'exploits à la façon de son héros Sean Connery et, ça tombe bien, il va devoir remplacer un espion défaillant dont il est le sosie. C'est le point de départ de cette comédie qu'on n'a pas envie de résumer davantage tant elle est bête. La parodie se transforme en une espèce de vaudeville dont le réalisateur Philippe Clair a le secret, comédie stupide et bâclée mise en scène avec une peu scrupuleuse désinvolture. Sur la base d'un quiproquo complaisant, grâce auquel Maccione incarne un séducteur et son double homosexuel (vous voyez le genre?), Clair aligne les plaisanteries les plus vulgaires et s'amuse d'un rien. Il prolonge le nanar, déjà bien caractérisé, en y intégrant l'accent pied-noir, de jolies filles bronzées et des "folles". Et, comme tout nanar réussi -direction d'acteurs approximative, dialogues débiles (voir le titre du film), mise en scène incohérente- il procure au cinéphile un plaisir masochiste! Aldo Maccione, quant à lui, cabotine à l'excès avec une désarmante abnégation.
Bonjour Film de 1981 avec l humour de l époque, un Aldo Maccione au top et une nuée de jolies filles a la James Bond girl avec une Edwige Fenech très sexy... Vieux film, les codes de l humour ont bien changés mais un doux retour dans le passé, cela fait du bien Sourire... A revoir pour se divertir
Du grand trés grand Aldo et Clair ! c'est débile , de bout en bout le scenario est minable , les chutes prévisibles , mais on se marre du début a la fin