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Un visiteur
2,5
Publiée le 14 juillet 2014
Pour son premier vrai long métrage, Peter Weir nous offre déjà un préambule sur la thématique du rêve éveillé qu'il matérialisera de façon bien plus magistrale l'année suivante avec "Pique-nique à Hanging Rock". Un homme se réveille suite à un accident de voiture à Paris, petite ville australienne complètement perdue. Après sa rémission, celui-ci s'aperçois qu'il est maintenant le prisonnier des villageois avec l'impossibilité de partir suite à sa phobie de conduire. L'idée de base est absolument monstrueuse puisque les habitants de Paris sont les responsables des accidents. Ceux-ci, après le méfait, profitent pour voler les biens des conducteurs, piller le véhicule de toutes ses pièces et lobotomiser les survivants afin de procéder à des expériences. Avec un tel thème nous pourrions croire à un film d'horreur ! Détrompez-vous... nous sommes ici face à un spectacle proche du pathétique mais sans jamais tomber dans le mauvais. C'est avant tout l'absurde qui dirige cette histoire. L'absurdité des situations, des personnages et du héros lui-même, avec sa mine un peu simplette qui comprends ce qui se passe autour de lui mais qui cherche malgré tout à trouver le courage de s'extirper de la situation. Et il est précisément là le sujet principal... L'homme et sa résilience (thème surexploité). Amusante expérience que ce film qui laisse déjà présager d'un talent certain pour l'étrange par son auteur.
Un film très étrange, dont certains développements n’ont aucun sens, mais à l’ambiance totalement addictive. Quatre ans avant Mad Max, la fusion de la voiture et de l’Australie est déjà ici en marche. Terry Camilleri incarne un personnage doux et naïf rappelant le meilleur Adolfo Bioy Casares. Un film unique et précieux.
Peter Weir est un grand réalisateur, il l’a prouvé à de nombreuses reprises, bien heureusement, car Les Voitures qui ont mangé Paris n’est absolument pas représentatif de sa carrière. Il est certes le tout premier long-métrage du réalisateur australien, projet à tout petit budget. Mais cela n’excuse pas la chose infâme qu’est ce film, car le grotesque, l’incompréhensible, le brouillon y côtoient le néant absolu, que ce soit d’un point de vu visuel et scénaristique. Durant une heure et vingt longues minutes, il ne se passe rien et l’on ne comprend pas où Weir veut nous emmener. Les acteurs brillent par leur médiocrité avec notamment un personnage principal qui reste une énigme, tant il est laid, insipide et doté d’une voix de castrat. La scène finale qui donne tout son sens au titre du film atteint des sommets dans l’absurde, avec un excès d’hémoglobine et de trucages en carton. Même par curiosité, ce film ne vaut pas le coup d’œil tellement il est dénué de tout intérêt. Passez votre chemin et allez vite visionner Witness ou Le Cercle des Poètes disparus.
petit bijou d'humour décalé et d'absurde ,ce long metrage evolue dans une drole d'ambiance et dans un village surprotégé ou un homme est accueilli après avoir eu un accident de voiture accidentel ou pas.C e film a mi chemin du fantastique parle de fetichisme,du rapport des générations,de l absurdité des hierarchies.à noter un clin d'oeil (trop) appuyé à "il etait une fois dans l'ouest"