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    A l'ombre des potences
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    3,3
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    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2023
    Le propos de départ du film est assez original, un braquage qui se termine en quiproquo et deux hommes qui veulent rendre l'argent, sont à deux doigts de se faire lyncher. James Cagney est l'un des deux. J'avoue avoir mis un long temps d'adaptation avant de l'accepter en tant que cow-boy, tant dans mon imaginaire qu'il est lié à des rôles de malfrats et de brutes épaisses dans les bas-fonds de Chicago. « À l'ombre des potences » va alors se transformer en film psychologique avec plusieurs niveaux d'analyse. James Cagney et son protégé, plus jeune, John Derek, ont des rapports quasi père/fils. S’agit-il d’amitié ou de rapport filiaux ? John Derek, handicapé de la jambe, supporte mal la situation face à James Cagney qui lui répète « lève-toi et marche ». En fin de film, il y a un twist style « complexe d'Œdipe » inversé assez surprenant et bienvenu. Le film ne m'a pas passionné plus qu'il ne m'a ennuyé. Il s'agit bien d'une curiosité réalisée par Nicolas Ray, le réalisateur du mémorable « Johnny Guitar ». Retrouvez mon amour du Far West dans les romans WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    Lolo plays on
    Lolo plays on

    81 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 novembre 2021
    C'est la condamnation d'une communauté propice au lynchage qui est intéressante ici, ( dans Johnny Guitar aussi, d'ailleurs). Dans cette perspective, on pense aussi à Fritz Lang et à William Wellman.
    Toutefois, en dépit d'une Viveca Lindfors et d'un James Cagney assez convaincants, les personnages ne sont pas excessivement fouillés et la mise en scène de Ray a déjà été (et sera) plus tonique. On a du mal à s'intéresser à John Derek, en particulier, dont l'interprétation de Davey reste assez plate.
    Caine78
    Caine78

    6 712 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2021
    Beaucoup moins connu que le classique « Johnny Guitare » (qu'il suit directement chronologiquement) ou « Jesse James, le brigand bien-aimé », « À l'ombre des potences », sans atteindre les mêmes cimes, ne démérite pourtant pas dans la filmographie de Nicholas Ray. J'avoue n'avoir été qu'à moitié sensible à l'histoire d'amour entre James Cagney (très convaincant) et Viveca Lindfors (pas mal), ayant cependant de la consistance et le bon goût d'avoir un personnage féminin capable de penser, d'agir par lui-même.

    On note également l'intelligence de certaines scènes (je pense à celle d'introduction, notamment), preuve d'un vrai travail d'écriture, mais surtout cette capacité à évoluer vers quelque chose de plus inattendu, le scénario se détournant rapidement de ce qui semblait être le postulat (un procès injuste) pour tendre à quelque chose de plus « intime », en tout cas se plaçant au cœur des relations humaines.

    C'est ainsi clairement la relation entre Cagney et John Derek (convenable) qui est essentiel ici, les autres aspects étant avant tout présents pour enrichir, complexifier, détériorer cette amitié naissante, jusqu'à un final étonnamment long, réussi, où une révélation importante viendra en grande partie changer la donne (son dénouement est, en revanche, plus convenu). Pas la plus grande réussite de son auteur, donc (quelques moments moins convaincants, léger manque de densité), mais un western de bonne facture, finalement plus complexe et imprévisible que de prime abord : à (re)découvrir.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    Run for Cover pose d’entrée de jeu la question du rachat par la rencontre d’un père endeuillé et d’un fils de substitution qu’il confond d’abord avec un brigand sur le point de lui tirer dans le dos ; cette confusion n’aura de cesse de se voir dérivée au fil des retournements dramatiques, plaçant le père dans une position instable qui est celle d’un échec à convertir le mal d’autrui en bien, ne parvenant à terme qu’à renaître à soi. Le long métrage de Nicholas Ray part d’une bordure de la rivière pour s’achever sur une autre, et suit pendant une heure et demie ses détours sinueux, ses confluents qui menacent l’identité de vaciller, jusqu’à retrouver son foyer et son épouse. Davey Bishop apparaît d’ailleurs au carrefour de deux avatars : celui du fils emporté, celui du père qui partage nombre de points communs – le goût du voyage, le courage, la blessure d’un membre. Les héros, chez Ray, sont constamment boiteux ou meurtris, et la blessure rassemble le shérif et son adjoint comme une médaille tient ensemble deux versants négatifs destinés à se compléter. Comme dans Johnny Guitar, voilà donc un western intérieur dans lequel les conflits semblent exprimer le chaos d’une conscience qui se débat avec elle-même ; néanmoins, là où le précédent long métrage de Nicholas Ray articulait les paysages forestiers avec le huis clos de la maison de jeu, nous sommes davantage ici dans un voyage extérieur : la tempête de sable, qui conduisait les personnages de Johnny Guitar à s’abriter et mettait en place le début de l’intrigue, est traversée par Matthew et Davey, seuls contre un chaos qui risque de les emporter tous les deux. Contre ce danger de l’espace extérieur, la tranquillité de l’espace intérieur transparaît par le biais de la maison des Swenson, havre de paix où il fait bon reprendre des forces, jouer aux échecs et fonder une famille ; havre de paix mis en péril par le viol d’une église dans laquelle des bandits pénètrent les armes à la main. C’est dire que notre héros ne saurait se détourner du parcours initiatique qui doit le conduire à se défaire de ses démons et à revenir à la vie, à se racheter, à laver une mauvaise réputation dont il est la victime et qui doit passer, on le comprend, par le sacrifice de son enfant, une fois encore. Le personnage de Davey rejoue le dilemme de Judas qui, par trois fois, a renié le Christ ; constamment sur le fil du rasoir, puisqu’il souhaite tirer dans le dos de son ami pour partir avec l’argent, puisqu’il complote avec l’ennemi par appât du gain, puisqu’il abandonne son ami dans la rivière, il épuise la compassion et le pardon de Matthew, apôtre tout autant que juge et bourreau d’un mal qui le rongeait intérieurement. Grandement mésestimé, Run for Cover s’affirme tel le conservatoire des thématiques qui définissent le cinéma de Nicholas Ray, et a l’audace d’adopter un point de vue inverse sur la relation fils-père en épousant la focalisation du père engagé sur le chemin de la rédemption. Un conservatoire qui, tout en respectant les codes du genre investi, atteste une liberté et une fluidité remarquables, à l’instar de cette déclaration d’amour à l’envers, anticipée par la femme alors que l’homme balbutie sous le coup de l’émotion, faite dans le couloir d’une prison ! Un très grand western, intelligent et émouvant, que portent d’excellents acteurs et une excellente actrice : Viveca Lindfors.
    this is my movies
    this is my movies

    702 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2020
    James Cagney n'a pas joué dans beaucoup de westerns, trois pour être précis, un à la fin des années 30, et deux à la fin de sa carrière. Celui-ci est le 2ème. L'acteur est à l'aise dans le genre, sa petite stature physique ne l'empêche nullement de s'imposer avec son charisme et son intensité, véritable boule de nerfs toujours à la limite du débordement. Il est également touchant, déployant un jeu plus profond, quand il doit entamer sa romance avec l'immigrée suédoise, fille du fermier dans laquelle est soignée son jeune protégé, joué par un John Derek pas vraiment inspiré ni convaincant, limité par un jeu d'acteur bien moins extensible que celui de Cagney. Les autres 2nds rôles sont sympathiques, trop peu développés, y compris le chef des bandits joué par Ernest Borgnine, qui n'a rien à défendre, si ce n'est celui d'un énième antagoniste roublard et violent. La mise en scène est tout de même d'une belle tenue, avec quelques plans remarquables, mais j'ai peu apprécié les transparences trop voyantes et un final dans un décor naturel spectaculaire mais sous-exploité. Reste le scénario donc, très réussi, qui amorce différentes thématiques, et qui ne s'encombre pas de psychologie superflue (il y en a, mais juste ce qu'il faut). Le rythme du début est haletant, les pistes nombreuses, les thèmes aussi, mais le final lâche un peu tout ça pour finir dans les conventions un poil agaçantes. Un western intéressant cela dit, qui mérite au moins un visionnage. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2019
    Même mineur dans la filmographie de N. Ray, ce western reste intéressant, grâce à sa mise en scène soignée et l'interprétation du trio de comédiens principaux, même si James Cagney est - comme toujours - un peu trop grimaçant. Les thèmes chers à l'auteur sont ici convoqués et plutôt bien traités (la rédemption, l'amour qui résiste à toutes les épreuves...). Toutefois, on est assez loin des sommets atteints par le cinéaste avec le génial "Johnny Guitar".
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    Un Western de 1954 par le cinéaste Nicholas Ray qui a de bonnes intentions mais je suis un peu resté sur ma faim car comportant quelques longueurs !! Ce long métrage ne manque pas d'ingrédients avec une mise en scène soignée qui vieillit bien, un scénario qui maintient le suspense, les décors comme la plupart des Westerns en natures magnifiques, une bonne interprétation du casting avec en tète l'irréprochable James Cagney mais en fin de compte, je me suis ennuyé, peut ètre que je regarde trop de Westerns depuis un long moment mais le temps passait pas vite pour suivre l'histoire. Ce n'est pas un mauvais film mais ce n'est pas un film marquant. A noter l'apparition de quelques secondes d'un acteur Américain célèbre pour jouer les seconds couteaux, Ernest Borgnine.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Prendre un grand réalisateur de film noir (Nicholas Ray) et un géant du polar (James Cagney) pour tourner un western, drôle d'idée des producteurs... Hélas, le résultat s'en ressent. On est loin ici des oeuvres majeures de Ray, de "Traquenard", "Amère victoire" ou de "Johnny Guitar"... Certes le film et le scénario tiennent la route et réservent quelques demi-surprises, mais l'histoire ne parvient jamais à véritablement décoller. Quant à James Cagney, il peine à quitter les costards des bas-fonds de Chicago ou de Ney York pour enfiler le jean et le chapeau de cow-boy. Décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 juillet 2014
    Le titre est le meilleur moment du film, franchement c'est mauvais, scénario, acteurs et réalisation sont à mettre dans le même sac avec pour la version française le petit plus qui fait la différence, le doublage ridicule de Cagney.
    Frédéric Le Mouël
    Frédéric Le Mouël

    20 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2014
    Un western peu connu, assez moralisateur, mais dont on suit l'évolution de l'intrigue avec intérêt. L'amitié protectrice de James Cagney pour John Derek est touchante. Les thèmes de la reconstruction et du pardon sont bien traités.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2014
    Reprise d'un thème cher au vieil Ouest: l'amitiè d'un aînè pour son cadet avec un James Cagney qui brille de tout son talent face à l'excellent John Derek! A la mise en scène, on retrouve Nicholas Ray qui, en l'espace de quatre ans, aura tournè pas moins de trois classiques du western dont le mythique "Johnny Guitar". Mais pourquoi diable Cagney ne cesse de se soucier de Derek dans ce film ? Pas par affection mais plutôt pour qu'il remplace le fils qu'il a jadis perdu! Derek se croit seul à en avoir bavè! Cagney lui fera comprendre qu'il y a deux sortes de gens dans l'Ouest [...] Primo: ceux qui acceptent leur sort et n'en veulent pas à la vie ; Secondo: ceux qui estiment que tout leur est dû et qui voudraient tous les privilèges en apportant le malheur où il passe! Ok, ce n'est pas sur "Run for Cover" que Cagney a bâti sa carrière mais ce dernier se montre convaincant (un peu moins quand il monte à cheval même si l'acteur possèdait paraît-il une ferme et plusieurs chevaux). Ce qui est important pour le spectateur dans cette histoire d'amitiè trahie, c'est la façon dont Cagney va s'en tirer, faire respecter sa propre justice, et exercer bien malgrè lui sa propre violence via la dernière (et triste) scène avec Derek! Son personnages est pris (comme Derek) dans une fatalitè dont il peut se dèfaire! Le final est remarquable et laisse un goût amer en bouche! Sinon on apprend dans ce western pourquoi on doit mettre cinq balles et non six dans le barillet ? C'est très astucieux mais il faut avoir sur soi un billet de banque enroulè! Y a pas à dire mais Ray connaissait bien le vieil Ouest et ses coutumes...
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2014
    On peut reprocher à Nicholas Ray de ne pas avoir su insuffler de souffle à ce western ce qui ne le rend pas forcément captivant à regarder mais par contre il a su s'appuyer sur deux grandes choses : l'interprétation excellente de James Cagney et un fond très critique et très noir envers l'Amérique...
    On a des indiens mais on ne les voit jamais, on voit juste les résultats de leurs actes, il y a des bandits mais c'est à peine s'ils ne sont pas comme de simples figurants, le véritable ennemi ici c'est la communauté si chère et si sacro-sainte pour les Etats-Unis qui apparaît comme une véritable bête sauvage très prompte à lyncher son prochain et plus rapide pour ce qui est de le juger négativement que d'essayer de chercher la vérité.
    Avec "Quatre étranges cavaliers" d'Allan Dwan et "L’Étrange Incident", "A l'ombre des potences" est certainement la critique westernienne la plus noire de la communauté.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 mars 2012
    Western un peu atypique où se greffe une histoire d'amour et une histoire d'amitié. L'action monte en puissance vers la moitié du film permettant de maintenir l'inrérêt et une fin de scénario surprise. L'ensemble présente un côté moralisateur. Nicholas Ray réalise un film solide mais il reste assez loin de son excellent "Johnny Guitar".
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2010
    Western de l'âge d'or avec aux commandes de l'excellent Nicholas Ray... Ce dernier y met sa patte à savoir les relations entre jeunes adultes et homme d'expérience, la difficulté d'exister pour les plus jeunes... Le film est superbe notamment grâce aux paysages magnifiques et pour une des rares fois des ruines aztèques. La morale est un peu pesante et le personnage de James Cagney (toujours charismatique) trop vertueux. Ce western reste malgré tout un western solide qui ne décevra pas les fans du genre.
    bellini 2
    bellini 2

    6 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 novembre 2008
    une heure d'un ennui mortel et moralisateur. Une demi heure d'action et de rebondissements filmés sans moyens. Un montage indigent.
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