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Fabien Sorrant
43 abonnés
1 311 critiques
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4,0
Publiée le 23 septembre 2024
Les interprétations savoureuses de Jessica Tandy ( Miss Daisy et son chauffeur) , de Hume Cronyn ( Cocoon) , la musique magnifique de James Horner ( Titanic ) font de cette production de Steven Spielberg ( E.T.) scénarisée par Brad Bird ( Le Géant de fer) , une pépite d'humour et de merveilleux.
Ce film respire les années 80 par tous ses orifices, et c'est plutôt plaisant, avec une légèreté saupoudrée de thèmes plus profonds, que ce soit la famille, le deuil, les grands méchants capitalistes ^^
Sous la partition musicale de James Horner qui reprend un peu avec flemme les thèmes de "maman j'ai rétréci les gosses" et ""le petit dinosaure et la vallée des merveilles", le film glisse néanmoins facilement et passe à toute vitesse pour un film agréable sans être mémorable.
La tiédeur générale de Batteries Not Included résulte de l’addition de différents clichés ici réchauffés par un réalisateur ne disposant ni du génie visuel de Steven Spielberg, ici producteur, ni du savoir-faire de Ron Howard. Le long métrage se situe entre E.T. (1982) et Cocoon (1985), le premier pour l’irruption d’une créature surnaturelle dans un cadre urbain standardisé (la banlieue pavillonnaire devient un immeuble menacé de destruction), le second pour le choix de protagonistes principaux septuagénaires soucieux de recouvrer leur jeunesse perdue et de maintenir le monde dans lequel ils vécurent et qui s’apprête à disparaître. Notons également l’influence d’une autre production Amblin, The Money Pit (Richard Benjamin, 1986), qui représentait de façon comique l’anéantissement progressive d’un manoir acheté par un Tom Hanks naïf et sa compagne. L’agrégation de ces trois films engendre une œuvre hybride, boiteuse, née du recyclage artistique et industriel du studio Amblin, à laquelle pourtant les acteurs confèrent une certaine sensibilité, à laquelle le compositeur James Horner insuffle une poésie elle aussi recyclée – l’un des thèmes sera réutilisé l’année suivante pour The Land before Time (Don Bluth) – mais efficace. Le misérabilisme exagéré par la première partie appelle l’intervention magique, faisant résolument du récit un conte pour petits et grands, une invitations à réparer ce qui est cassé, à rétablir le lien social, à rebâtir un microcosme dans lequel vivre dignement.
Très joli et bon film familial de notre enfance, avec des effets spéciaux qui tiennent encore bon la route. Production Spielberg, scénario Brad Bird, réalisateur seconde équipe Joe Johnson, musique de James Horner... que du bon!
Les derniers résidents d’un immeuble sont menacés d’expulsion par un promoteur sans scrupule qui souhaite faire raser tout le quartier pour y construire un complexe immobilier. Pour les y déloger, il n’hésite pas à faire appel à Carlos, un voyou prêt à tout pour arriver à ses fins. Alors que la situation semblait perdue d’avance pour les résidents, c’est finalement tout le contraire qui va se produire lorsqu’ils feront la rencontre d’étranges créatures bienveillantes…
Miracle sur la 8e rue (1987) ou "batteries not included" pour son titre d'origine qui n'a absolument rien à voir avec ce titre français, devait initialement faire partie de la série télévisée Histoires fantastiques (1987), une mini-série produite par Steven Spielberg. Sauf qu’il n’en sera rien, lorsque Spielberg a pris connaissance du script, il décida d’en faire un film à part entière.
Un univers fantastique sirupeux de bons sentiments avec ses gentils protagonistes. Les scénaristes n’y sont pas allés de mains mortes pour nous tartiner leur scénario de tous les poncifs possibles et inimaginables. L’immeuble à la limite de l’insalubrité est habité par un couple de p’tits vieux dont la femme perd la boule, à un autre étage se trouve une femme enceinte dont le père s’est barré, au même niveau on y trouve un artiste et à un étage supérieur, un colosse silencieux. Face à tout ce beau monde, un vilain promoteur immobilier véreux et un caïd grotesque. Bref, le film nous dépeint deux mondes radicalement opposés où le curseur a volontairement été poussé à son paroxysme.
Sans oublier les fameuses bestioles d’acier dont on ignore tout. D’où viennent-elles ? Que viennent-elles faire là ? Pourquoi viennent-elles en aide aux habitants (qui ne leur ont rien demandés) ? Pourquoi acceptent-elles de se faire exploiter en travaillant dans le diner ? Bref beaucoup de questions qui ne trouveront jamais la moindre réponse car en réalité, tout le monde s’en branle. Ces espèces de robots/soucoupes volantes miniatures (assez hideuses il faut bien l’admettre) semblent être une réponse de Spielberg au film de John Badham sorti un an plus tôt, à savoir Short Circuit (1986), du moins, si cela s’avérait être vrai, ça ne serait pas surprenant.
Matthew Robbins nous avait habitué à mieux, après avoir réalisé le teen-movie La Légende de Billie Jean (1985), le voilà qui nous entraine au cœur d’un conte bien mièvre, niais et bourré de bons sentiments.
13 804 abonnés
12 441 critiques
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3,0
Publiée le 14 mars 2021
On retrouve les hèros de "Cocoon" (Hume Cronyn & Jessica Tandy) dans ce film fantastique produit (et en partie imaginè) par tonton Spielberg! Un rècit gentil tout plein, avec de la tendresse et pas mal d'humour que vivent des personnages sympathiques et pittoresques (la jeune mexicaine enceinte, le peintre maudit au brushing parfait, l'ex-boxeur noir avec un coeur gros comme ça...),auxquels de bons acteurs prêtent leur talent. "Batteries not Included" peut paraître niais aujourd'hui mais c'est une manière de prendre conscience de ce que pouvait nous donner les annèes 80, à savoir de minuscules robots extraterrestres qui viennent à la rescousse pour aider les habitants d'un quartier de New York promis à la destruction par un promoteur sans scrupules (John Pankow, le flic du mythique "To Live and Die in L.A"). Un conte moderne et optimiste où les F / X en ont encore sous le capot! Culte...
Bien que ce film ait un peu vieilli depuis, il reste très agréable à regarder. Il nous emporte en douceur dans son univers, et on se laisse bercer par cette histoire fantastique.
Oeuvre mineure dans la filmographie de Steven Spielberg dont on connaît l’obsession pour les extra-terrestres et les machines cybernétiques en tout genre. En l’occurrence ici des robots miniatures à l’apparence de « soucoupes volantes » qui comme toujours viennent en aide à quelques humains victimes du cynisme et de la cupidité de leurs congénères. Le film ferait penser à un conte enfantin, sauf que d’enfant n’y a point. Ceci expliquant peut-être le manque de notoriété de ce film qui n’a probablement pas trouvé son public. Aucune originalité ou surprise dans cette production solide mais de pure détente familiale, n’en doutons point. Nous ne sommes pas loin d’un téléfilm Disney tant dans le contenu que dans le contenant.
Le fait que Spielberg ait produit ce film ou que ce soit une œuvre principalement destinée aux enfants ne change rien: c'est nul, c'est ridicule et c'est mauvais du début jusqu'à la fin. Un vieil immeuble est sur le point d'être démoli pour commencer une construction immobilière mais ses résidents refusent de partir. Le promoteur, à bout de patience, engage des truands pour faire peur aux habitants et les forcer à fuir. Mais d'étranges petites machines volantes font leur apparition dans l'immeuble... La réalisation de Matthew Robbins est très superficielle: les prises de vues sont sans consistance, le cadrage pas très bon, la mise en scène n'est pas du tout crédible, les mouvements trop nombreux et trop lisses et la profondeur de champ est rarement au rendez-vous. Le scénario est nul: c'est beaucoup trop rempli de bons sentiments tout roses, c'est d'une bêtise et d'une niaiserie insupportables, c'est lent au possible, aucun suspense et un climax prévisible des kilomètres à la ronde. C'est rempli d'incohérences, de gros clichés (certains même racistes) et quand une histoire fantastique n'est pas crédible, autant dire que c'est mal parti dès le début ! Les acteurs surjouent énormément, malgré leurs efforts ils sont désespérément ridicules. Les personnages sont exaspérants, on ne s'attache pas du tout à eux et on leur souhaite plutôt du malheur. Les dialogues ont été écrits par un enfant de 6 ans et encore... La photographie est très basique, la lumière est simple et les couleurs ternes. Le montage est soporifique et trop classique. Les décors sont moches, les costumes nuls et la musique ne s'arrête jamais. "Miracle sur la 8e rue" est plus un cataclysme qu'autre chose
Un conte drôle et fantastique qui, malgré les années, a conservé son petit charme. Les acteurs sont plutôt bons et très "hauts en couleur". Les effets spéciaux ont un petit peu vieilli mais restent mignons. On passe un chouette moment sans se prendre la tête. A l'ancienne et très sympathique.
J'appréhendais beaucoup. J'hésitais vraiment à regarder un film des années 80 ne serait-ce que pour la qualité d'image mais aussi, je redoutais que les effets spéciaux ne soient pas à la hauteur et me déçoivent par rapport à ceux qu'on utilise actuellement. Mais finalement, j'ai adoré ce film, VRAIMENT !!! Les personnages sont attachants et les effets spéciaux absolument extraordinaires pour l'époque. Les "extraterrestres" sont complètement humanisés, et c'est vraiment amusant!
Conte fantastique a la sauce spielberg , plutot enfantin, un rencontre du 3em type pour les petits... Efffets speciaux hallucinants pour son epoque , Vraiment a ne pas louper , Du bon cinema , bien divertissant
Film optimiste dans la veine du ET de Spielberg les moyens en moins . Tout ceci est charmant et tous ces acteurs au bord de la retraite s’en donnent à coeur joie. Pour une fois l’auteur n’a pas cherché à faire communiquer les extra-terrestre avec les humains ni même à donner une explication à leur origine ou à la raison de leur venue sur terre et c’est tant mieux !! Chacun donne à l’autre ce qu’il à de mieux sans autre forme de procès. Grâce à ce parti pris le film garde toute sa fraîcheur.