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Henrico
168 abonnés
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0,5
Publiée le 20 décembre 2009
Il est surprenant que le jury du festival d’ Avoriaz ait pu donner le premier prix à un film dont chaque scène est une resucée de scènes déjà vues et revues à l’écran. Loin de sauver la mise, les dialogues enfonce l’opération du réalisateur, Avi Nesher, plus profond encore dans le plagia et la médiocrité. Quand au jeu des acteurs, il enterre définitivement le cinéaste israélien. Extrêmement figé, basé sur des personnages archi stéréotypés, le travail de ces pourtant honnêtes comédiens, dans ce film semblent n’être qu’une répétition du même rôle plusieurs fois déjà tenus dans leurs films précédents. C’est le cas de Michael Biehn, mais surtout de Richard Jordan. Quand à l’archi craquante Patsy Timsit, l’effet contrastant de son regard d’ange et de sa suggestive bouche en cul de poule avait déjà été exploité dans L’Arme Fatale 2 avec les mêmes effets. Rien dans ce navet ne permet de trouver une excuse au choix (ç)Avorien.
« Timebomb » est une « petite » série B, délicatement teintée de SF et qui sent bon les années 1980. Réalisé en 1992 par un illustre inconnu, il se démarque tout de suite de la production « moyenne » en obtenant le « prix du public » au festival du film fantastique d'Avoriaz. Il ne faut pourtant pas se mentir, le scénario sent un peu le déjà vu et surfe sur une paranoïa déjà très répandue à l'époque. Pour autant l'ensemble ne manque ni de rythme, ni d'efficacité et dégage de belles pistes de réflexion, notamment sur la manipulation mentale. Enfin, côté action, le contrat est largement rempli et réserve nombre de violentes fusillades qui se succèdent sans le moindre temps mort. On s'amuse donc beaucoup, d'autant que le casting nous fait retrouver de solides « vieux » acteurs comme Michael Biehn et la resplendissante Patsy Kensit (qui a bien trop tôt disparue des écrans). Le résultat donne une véritable petite perle, largement oubliée du public mais que j'ai pris beaucoup de plaisir à redécouvrir au détour d'un vide grenier... Très sympa !
Série B lorgant vers le Z TimeBomb bien que disposant d'une bonne histoire et très fouillis et peine à nous accrocher. Je l'ai vu il y a longtemps déjà et si je me souviens pas tout à fait du film je me souviens très bien par contre que le film m'avait déçu.
Un film d'action entre complots et paranoïas qui lorgne vers "Terminator" à la fin. Plutôt passé inaperçu lors de sa sortie et ceci même s'il a eu le grand prix du festival d'Avoriaz, ce film a le mérite de divertir.
Archétype parfaite de la série b pêchue et sympathique, TimeBomb est un petit film méconnue à découvrir avec en vedette l'efficace Michael Biehn ( qui gagne à être connu) et la très sexy Patsy Kensit avec Avi Nesher derrière la camera. Ce dernier sans être un génie est un ancien agent du Mossad (!!) et il orchestre des "fights" réaliste et brute héritage de son passée un peu dans le style "Jason Bourne". On peut même dire que le film est une sorte de grand frère méconnue de Bourne avec un budget moindre et un look 90's en plus cependant il est très divertissant et les 1h30 passent à une vitesse grand V.
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3,0
Publiée le 22 octobre 2012
Sèrie B angoissante inspirè d'expèriences menèes par la C.I.A dans les annèes 60 qui a obtenu le prix du public au festival d'Avoriaz en 1992! Le rèalisateur Avi Nesher traite ici de la manipulation psychique pratiquèe au nom de la raison d'ètat! Son hèros plonge dans son passè et dècouvre que la C.I.A,en intervenant sur son cerveau, a fait de lui une effroyable machine à tuer! Avec l'aide de la sublime Patsy Kensit, Michael Biehn, abonnè aux rôles fantastiques depuis "Terminator", tente de dèprogrammer le zombie meurtrier cachè dans son subconscient et de retrouver sa vèritable identitè! Un suspense construit, serrè et intelligent...
"Timebomb", un petit thriller américain de politique fiction au style très 80's, réalisé en 1991 par Avi Nesher et primé "prix du public" au festival du film fantastique d'Avoriaz en 1992. Avec la belle Patsy Kensit et Michael Biehn, vu aussi dans Terminator et Alien. Un bon scénario, de l'action et des bruitages comme on savait en faire à l'époque (vous savez, les bruits de pas qui donnent l'impression que tout le monde porte des chaussures pour danseurs de claquettes). Un petit film un peu vieilli mais pas mal.
Eddy Kay est horloger et mène une vie tout ce qu’il y a de plus ordinaire jusqu’au jour où il est sauvagement agressé à son domicile et victime d’étranges hallucinations. Il ne va pas tarder à découvrir que la C.I.A, qui cherche à l’éliminer, l’avait transformé en machine à tuer…
L’israélien Avi Nesher cumule les Séries B toutes plus insignifiantes les unes que les autres (She - 1984 & Savage - 1996) et Timebomb (1991) ne déroge pas à la règle. A commencer par son casting hétéroclite où l’on retrouve Michael Biehn (Terminator - 1984), la ravissante Patsy Kensit (Le Tour d'écrou - 1992) et Billy Blanks (Dans les griffes de l'aigle - 1992). Le reste ne relèvera hélas jamais le niveau, avec ses allures de téléfilm du dimanche après-midi, une réalisation cheap et des invraisemblances à n’en plus finir (le Dr. Anna Nolmar n’entend pas la fusillade qui a lieu dans le parking souterrain alors même qu’elle s’y trouvait pour y récupérer son véhicule, la base secrète où a eu lieu le programme "Blue Bird" fonctionne encore alors même qu'elle est à l'abandon depuis des décennies, Mr. Brown recharge son revolver dans les toilettes publiques sans que personne ne s’en aperçoive alors qu’il n’est pas seul, …).
Le faible budget (6 millions $) du film s’en ressent constamment, à commencer par la pauvreté des décors (l’horlogerie et la scène de l’incendie ont été tournées dans l'un des backlot d’Universal Studio), la mise en scène quant à elle s’avère tellement pas inspirée que le film devient rapidement lénifiant et répétitif (une sorte de jeu du chat et de la souris, où les méchants pourchassent le gentil horloger et la psychiatre sans jamais parvenir à les atteindre faute de temps ou parce qu’ils sont mis en fuite). D’ailleurs, on préfèrera éviter de commenter l’apparition de la chauve-souris, tant la scène frise le ridicule, sans parler des fusillades (le gunfight dans le cinéma porno est parfaitement irréaliste).
Ce thriller Sci-Fi est clairement handicapé par un script prévisible et déjà vu et revu (un amnésique qui découvre qu’il a des liens avec une agence gouvernementale). C’est regrettable car malgré cela, cette histoire de paranoïa et de manipulation mentale aurait pu s’avérer trépidante si le film ne s’était pas contenté de n’être qu’un simple actionner bourrin sans âme.
Une série B comme on les aime, qui insupporte Télérama et qui ravive notre goût pour les scénarios de science-fiction à 2 balles. J'ai bien aimé ce film, sans savoir exactement comment justifier autrement que par le fait que j'ai passé un bon moment en le regardant !
Film acheté en DVD pour moins d'un € et pourtant je regrette cet achat. J'avais été alléché par l'affiche (Michael Biehn et Patsy Kensit) ainsi que par le pitch du film.
Au final on se retrouve avec une série Z de piètre qualité ou l'on s'ennuie fermement devant une image tous juste potable, devant la platitude du scénario et surtout devant une réalisation poussive et sans imagination.
Aucun suspens, aucune imagination, aucune nouveauté et des acteurs qui semble ne pas y croire ; même le doublage français est plat et sans relief.
Franchement ce film ne vaut même pas une diffusion à 1 heure du mat' pour combler la grille d'une chaine TNT bas de gamme.
Une série B de 1991 visuellement assez laide, qui a le merite de poser les bases d'un scenario mieux exploité plus tard avec des films comme AU REVOIR A JAMAIS ou LA MEMOIRE DANS LA PEAU. La mise en scene n'est pas toujours tres inspirée, mais les scenes d'action tres realistes et violentes sauvent le film de grosses ficelles et d'une facture limite kitch et mievre, à l'image de Patsy "l'arme fatale 2" Kensit, ahurissante de niaiserie (mais toujours charmante). Michael Biehn est quant à lui parfait.
Des idées intéressantes sur le papier pour un résultat à l'écran bien en deçà de nos attentes. Si l'ensemble va parfois loin dans la violence et gratifie l'amateur de quelques vigoureux gunfights, cela ne suffit pas à pallier la mollesse et les invraisemblances d'une mise en scène manifestement bâclée. Certaines séquences sont dignes de figurer au panthéon du nanar (la découverte du laboratoire désaffecté) et l'esthétique très mid 80's semble étonnamment désuète pour une production de 1991. Michael Biehn fait ce qu'il peut pour rester crédible dans cette médiocre série B qui pâtit par ailleurs d'un montage catastrophique.