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Caine78
6 703 abonnés
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4,0
Publiée le 29 janvier 2007
Rare sont les metteurs sachant maitriser aussi bien le thriller que le film politique. On a rarement en effet vu un film politique aussi passionnant que Z, qui nous prend aus tripes dès le départ pour ne plus lacher jusqu'à la dernière seconde. Le réalisme est saisissant, mais on est surtout impressionné par la manière de Costa-Gavras à faire passer son message (ce film est adapté d'un fait réel.) De plus, les personnages, passionnants eux ici, sont interprétés par des acteurs plus exceptionnels les uns que les autres : Yves Montand bien sur, mais aussi l'immense Charles Denner, Francois Périer, Pierre Dux, Bernard Fresson ou encore Jean-Louis Trintignant, impressionnant. Il y a bien peu de films capables de provoquer un véritable impact sur un spectateur. Z fait partie de ceux-là. Magistral.
Le meilleur film de Costa-Gavras avec "L'aveu", et tout aussi politique. Yves Montand dans un de ses meilleurs rôles, au service d'un scénario critiquant largement (même si à mots couverts) la dictature des colonels en Grèce (Costa-Gavras est d'origine grecque). Film essentiel, porté par des acteurs prodigieux.
Un film excellent de A à Z ! Rien a dire, le spectateur ne s'ennuie pas une seconde en attente du verdict final. Magistralement interprèté par Yves montand. Sans doute un de ses meilleurs rôles. On ne peut que déplorer l'absence de ce film en DVD.
Il s'agit d'un film politique visant à dénoncer la dictature des colonels en grèce de 1967 à 1973. Si la dénonciation courageuse est forte et bien réussie c'est grâce à une simplification importante au détriment de la vraisemblance scénaristique car les personnages et l'action sont extrêmement manichéens. En tout cas, cela reste un film éducatif.
Toute ressemblance avec des personnes ou des évènements ayant existé est purement voulue. Personne naura donc raté la Grèce Cest là le grand mérite de ce film : dénoncer la situation absurde de ce pays à lépoque, sans prendre de gants ni faire de concessions. La tension monte à mesure que les évènements senchaînent, et quand on pense enfin en voir le bout, tout bascule. Pas de happy end dans ce cinéma-là. Costa-Gavras frappe fort, mais on pourra quand même lui reprocher un certain manichéisme au niveau des personnages un peu stéréotypés (les salauds à droite et les gentils à gauche, même si, à lépoque, cétait un peu ça). A part ça, que du bon.
Chef d'oeuvre, l'arrivée de la dictature décryptée et disséquée. Après ce film, on ne pourra plus dire "je ne savais pas". Distribution éblouissante (Montant, Dener) emmenée par un Jean Louis Trintignant magistral dans le rôle du petit juge. On oscille entre la tragédie et la comédie (dans ce registre un grand Julien Guillomard).
Peut-être le plus grand film de Costa-Gavras. Un film haletant, avec une pleiade d'acteurs, dont les destins sont liés tout au long de cette enquête et de ce combat pour la démocratie et la vérité perdue d'avance, qui débouchera sur un coup d'état proche de celui des colonels grecs. Le plus grand film politique qui soit.
Nous sommes fin des années 60, cest la grande mode des films politiques ou lon dénonce le totalitarisme sous toutes ses formes.
Tous les rouages de lappareil régnant (en loccurrence dans ce film le régime des colonels en Grèce) sont corrompus de haut en bas du plus riche au plus pauvre.
Ce député opposant au régime en place « Z » (Yves Montand ) est gênant, il dénonce les impostures, il faut léliminer en « plombant » dabord par des opposants déterminés sa réunion politique puis ensuite le frapper traîtreusement et sauvagement à la fin de celle-ci dans lindifférence des responsables de la police. Le coup porté est fatal, Z subit un choc jugé comme un cataclysme cérébral qui entraîne sa mort.
Lenquête minutieuse menée par un petit juge (Jean-Louis Trintignant) intègre et motivé démantèlera tout lappareil incriminé en inculpant pour assassinat les principaux cadres du régime en place, ce qui laissera planer lespace dun moment un semblant de justice.
Z est lévènement de la fin de cette décennie 60,70. Il inaugure un cycle de plusieurs films politiques sur les abus de pouvoir de régimes quel quil soit, Il y aura ensuite « laveu, état de siège, Sacco et Vanzetti ».
Ce genre est nouveau, cest un cinéma libéré, limage est alerte, le ton soutenu. Il interpelle les consciences, il remue et projette les esprits dans une refonte des opinions reçues, nous sommes en 1969 un an après les évènements de 68, cela se voit sur lécran par la liberté de certains comportements (surtout ceux du juge).
La censure cède du terrain devant la détermination de certains intellectuels qui dénoncent les dérives politiciennes.
Tous les personnages de la garde prétorienne de Z sont jeunes, dynamiques, investis dans des idées politiques nouvelles qui bousculent de vieux dirigeants rivés sur leurs sièges de dominants. Le monde change, il faut tenir compte de la contestation émise dans un premier temps par un homme courageux remarquablement encadré.
Un film coup de poing qui laisse muet un fois le générique terminé. L'avertissement du début ("toute ressemblance est volontaire") marque bien le degré d'engagement de ce film. La mise en scène est hyper nerveuse, le scénario est solide et l'interprétation sans reproche. La partie sur l'enquête du juge reste la plus intéressante, cet homme qui va au bout de sa loyauté est remarquable. L'enoncé des conséquences de la dictature nous laisse sans voix et l'on longtemps avant de s'en remettre. Un grand film. D'autres critiques sur