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    Z
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    99 critiques spectateurs

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    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2016
    Excellent thriller politique qui n’a guère vieilli, peu dans la forme, et sûrement pas sur le fond ! Il annonce dès le début que toute ressemblance avec la réalité – affaire Lambrakis, Grèce, 1963 –… est avérée ! Dans une mise en scène nerveuse qui convient parfaitement au style, une brochette d’acteurs inoubliables prennent leur rôle à cœur et avec brio. Ce n’est pas un film d’analyse politique mais un film d’action basé sur des faits réels, un film courageux (les ignobles colonels étaient toujours au pouvoir en Grèce) qui a d’ailleurs touché le public, au moins le français, qui lui a fait un triomphe.
    Black-Night
    Black-Night

    184 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2016
    Z est un très bon film. Premier volet de la trilogie politique de Costa-Gavras, ce thriller énergique sur la Grèce des colonels même encore aujourd’hui n’a rien perdu de son efficacité. A l’issue d’un meeting pour la paix, Z, un député de gauche, est gravement blessé par un militant fasciste et meurt. Présenté en compétition officielle au 22ème Festival De Cannes en 1969 où il remporta le Prix du jury à l’unanimité ainsi que le Prix d’interprétation masculine pour Jean-Louis Trintignant, tous les deux mérités. Il remporta également entre autres l’Oscar du meilleur film en langue étrangère pour le compte de l’Algérie, et l’Oscar du meilleur montage pour Françoise Bonnot en 1970.
    Avec ce film, le réalisateur adapte le roman éponyme de Vassilis Vassilikos qui retrace l’assassinat du leader de la gauche grecque, planifié par la police et déguisé en accident. Z est un film choc, un uppercut lancé à la dictature des colonels en Grèce.
    «Toute ressemblance avec des événements réels, avec des personnes vivantes ou mortes, n'est pas le fait du hasard. Elle est volontaire», avertit le générique.
    En 1968, fraîchement naturalisé français, le cinéaste d'origine grecque utilise sa caméra comme une arme pour tordre le cou aux mécanismes d'une dictature qu'il connaît bien. Il décrit les manipulations de l'opinion, les intimidations des spécialistes, les opérations de purification politique. Le discours de la police emprunte la métaphore agraire selon laquelle il faut nettoyer le monde de sa mauvaise graine, le nettoyer de ses "ismes" : le communisme, le pacifisme... De bout en bout, le manichéen Z, où le mal a l'apparence du bien et le bien celle du mal, tient le spectateur en haleine, jusqu'à ce que les masques tombent.
    Du côté de la bande son pour le coup elle est excellente par rapport à d’autres films du cinéaste où parfois elle se fait rare. Ici c’est le grec Mikis Theodorakis qui s’en charge avec des belles compositions originales atypique de la Grèce justement et franchement on s’y croit bien que le film n’ai pas pu être tourner là-bas, mais en Algérie.
    Le réalisateur Costa-Gavras signe ici son 3ème long métrage avec la plus grande réussite, servi par une distribution remarquable. Yves Montand, Jean-Louis Trintignant, Irène Papas, Charles Denner, Bernard Fresson, Jean Bouise, Jacques Perrin, Pierre Dux, Julien Guiomar, Marcel Bozzuffi et tous y sont extra.
    Un (Zup)percut à la dictature.
    Ma note : 8/10 !
    Alain69
    Alain69

    4 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2016
    Costa-Gavras réussit avez Z à réaliser un film politique qui ne soit pas illustratif, "pédagogique", prêt pour feu Les dossiers de l'écran, mais au contraire un thriller impeccable, maîtrisé, parfaitement mis en scène, et parfaitement glaçant. La distribution est au diapason, avec une mention particulière au toujours aussi génial Jean-Louis Trintignant.
    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2016
    Un très bon film à mi-chemin entre l'enquête policière et le film politique. Montant et Trintignant (méconnaissable derrière ses lunettes) sot parfaits. Le tout jeune Perrin aussi.
    La partie la moins réussie du film (si on considère sa portée politique) est celle concernant la vie privée du personnage du Docteur (Montant). Elle n'apporte rien au film. De même, la liaison entre les 2 parties du film (l'assassinat et l'enquête) est un peu étrange. Mais ça ne gâche pas le plaisir !
    Diszi
    Diszi

    1 abonné 70 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2016
    Je le vois pour la premiere fois.Ce film est toujours d'actualité, je dirais malheureusement par son sujet. Les intrigues politique , les manipulations, Les affaires arrivent a tomber en justicee mais ça recommence.
    Pas de temps mort, un film bien ficelé.
    pierrre s.
    pierrre s.

    428 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2016
    Après une première partie lente et plutôt insipide, le film décolle sous l'impulsion de l'excellente performance de Jean-Louis Trintignant. Dans le rôle d'un juge impartial, il donne un second souffle à l'intrigue, tout en dénonçant corruption, connivence entre pouvoir et "crimes" ainsi que le contrôle tout puissant de l'Etat.
    Mistralain .
    Mistralain .

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2016
    Du grand cinéma politique et Trintignant génial en petit juge intègre qui se cache derrière ses lunettes aux verres foncées.
    electricite21
    electricite21

    1 abonné 48 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2016
    je trouve très bien comme film, ça fait bien réfléchir sur la vie actuelle, un film violant mais efficace, pas mal en tout cas !
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Ou comment montrer que le pouvoir organisé n’existe que pour écraser, soumettre et asservir les peuples, à part quelques épisodes transitoires et illusoires de justice, souvent très vite noyés, sous les regards complices d’un international indulgent.
    Inspiré du régime de la Dictature des Colonels en Grèce dans les année 60-70, et au travers de l’enquête de l’assassinat d’un opposant politique, on découvre progressivement les méandres corrompus d’une société qui doit son implacable tenaille sociétale à la complicité despotique et criminelle de la Police, la Justice, la Gendarmerie, l’Armée, l’Education et même la presse, sans compter autant de citoyens et de groupuscules achetés ou créés artificiellement.
    Synthèse désespérante d’un concert dont les instruments se nomment trafic d’influence, esprit tribal, intimidation, corruption, meurtre, manipulation des foules, propagande, novlangue, sabotage, immoralité, et que même l’esprit authentique de justice et de courage ne semble pas pouvoir émousser.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    66 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2016
    1969, sort Z, film engagé sur fond de dictature des généraux. C'est intelligent, prenant, les faits s'enchaînent et le film ne tomber pas dans le piège du manichéisme. Un film incroyable et marquant qui traite d'un sujet encore d'actualité. Rajoutez la qualité de l'image et de belles idées de mise en scène avec les flash du docteur et l'alternance des visions entre les différents protagonistes. A ne surtout pas rater.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2016
    Peut-on être objectif à propos d’un film qui symbolise l’éveil à la conscience politique de mes dix-huit ans ? C’est probablement ambitieux, et trompeur car le réalisateur se défend lui-même d’avoir fait des films politiques ! Il n’empêche que Costa – comme l’appelle affectueusement ses amis- a dirigé notre attention dans les années soixante-dix sur les dérives autoritaires d’un certain nombre de régimes de part et d’autre du rideau de fer, renvoyant les chantres doctrinaires des deux camps dos à dos.

    Z est tout à la fois un film très daté – la mouvance pacifiste et anti- nucléaire post soixante-huitarde en arrière-plan, des acteurs engagés, le pouvoir de la rue et le seul téléphone fixe comme moyen de communication. Mais également une démonstration intemporelle des méthodes utilisées par les régimes d’oppression pour discréditer leurs opposants. Donc un film toujours d’actualité.

    Inspiré de faits réels, la mort du député Lambrakis, le film raconte un assassinat d’état. Il est servi par une l’équipe d’acteurs qui le portent avec une énergie débordante. Les inoubliables Yves Montand, en député d’opposition, convaincu et optimiste de nature, ou Jean-Louis Trintignant, en juge d’instruction incontrôlable aux yeux du parquet, n’ont que des rôles parmi d’autres, oubliant leur statut de stars. Je ne peux pas les citer tous tellement ils sont nombreux : les Denner, Périer, Bozzufi, Fresson, et c’est injuste. Comme est inique, la répression politique qui s’abattra finalement sur leurs personnages.

    Cette équipe est entièrement dévouée à Costa-Gavras, le grec parisien qui raconte avec émotion de la dérive de son pays au temps des Colonels. Pour la bande son, Mikis Théodorakis a écrit en exil une musique endiablée, qui s’accélère comme un sirtaki, au fur et à mesure que la recherche de la vérité va aboutir. Et le scénario, souligné par un montage nerveux, suit intelligemment ce rythme saccadé, donnant du coup au film une vivacité et un optimisme incongru dans un contexte d’assassinat téléguidé en sous-main.

    La chute finale, un simple énoncé des condamnations et des interdictions édictées par la junte militaire est sobre, mais glaçante. Eternel recommencement, équilibre instable entre progrès et régression sur le chemin de la démocratie.

    Il s’agit d’une production franco-algérienne, tourné en partie dans ce jeune pays que l’on croyait démocratique à l’époque. Sans Jacques Perrin, jeune acteur, mais surtout producteur débutant, le film n’aurait jamais réussi à sortir. Avec un œil averti, on peut deviner dans quels quartiers algérois ont été tournées certaines des scènes extérieures. Quel pied de nez à l’époque au système de production français qui n’a pas accepté de financer Z !

    Rénové et numérisé, portant haut les couleurs chaudes de la méditerranée, Z est un film « vivant » et sûr de lui - comme le député Montand, Zorro pacifique et désarmé.

    Septembre 2015
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2016
    La dénonciation du complot politique commence ici pour Costa-Gavras. C'est un manifeste contre l'Etat grec. On épluche un dossier, on enquête avec Trintignant. Sur la mise en forme, rien à dire. C'est limpide et efficace. Les institutions sont bousculées, mais la fin est inéluctable. Le suspens n'est peut-être pas la matrice de départ du film, mais il manque cruellement. Le trait est par moment tellement forcé qu'il en devient faux. Pour exemple, la naïveté de la scène de l'assasinat est peut-être vraie, mais manque grossièrement de réalisme.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 mai 2015
    Z gagnerait à être moins "joué" et moins caricatural en tant que film, mais cela contribue à en faire un excellent outil pédagogique: 1) Pour étudier la dictature des colonels. 2) Pour étudier la différence entre dictature et régime démocratique, ou le principe de séparation des pouvoirs. Le montage du film est par ailleurs très bon.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 avril 2016
    Z qui signifie "il est vivant" en grec ancien.

    D'une puissance politique majestueuse.

    Deux géants du cinéma français Yves Montant et Denis Trintignant et bien sûr tous autres seconds rôles qu'on adore !

    Prix Edgar Allan Poe du scénario et on comprend pourquoi !
    dougray
    dougray

    238 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2015
    Considéré comme un maître du cinéma engagé ("L’aveu", "Etat de siège", "Missing" ou le plus récent "Amen"…), Costa-Gavras ne m’avait jamais vraiment attiré. La crainte d’un cinéma austère et moralisateur, sans doute… Pour autant, j’étais assez curieux de voir ce que pouvait donner ce fameux "Z", premier coup d’éclat du cinéaste évoquant l’assassinat du député grec Lambrakis et, plus généralement, de la Dictature des Colonels en Grèce (patrie d’origine de Costa-Gavras). A ce titre, le surprenant avertissement "Toute ressemblance avec des événements réels, des personnes mortes ou vivantes n'est pas le fait du hasard. Elle est volontaire" sonne comme une profession de foi, qui sera la marque de fabrique du réalisateur. Pour autant, s’il faut reconnaître un talent à Costa-Gavras avec ce "Z", c’est d’avoir su accompagner son propos hautement dénonciateur et polémique d’une mise en scène formidablement abordable et d’un casting terriblement attrayant. Dès le générique d’ouverture et le terrible speech qui s’en suit, on se prend à s’enthousiasmer pour ce brûlot politique (car il s’agit incontestablement d’un brûlot au vu de la description des mœurs du pays). Tout d’abord, il faut saluer l’effort de vulgarisation du scénario qui permet de comprendre les tenants et les aboutissants de l’attentat perpétré. Ce souci de simplification permet au spectateur de se passionner pour cette intrigue et d’enrager contre les manœuvres du pouvoir… sans pour autant sombrer dans la caricature vulgaire. En effet, Costa-Gavras fait le choix de montrer les "gentils" sous un jour pas toujours reluisants spoiler: (le député est infidèle et un peu inconscient, son bras droit est adepte d’une réplique violente, le journaliste reste à la recherche d’un scoop…)
    et les "méchants" avec leurs failles spoiler: (les certitudes du général qui s’effondrent sous la pression, le colonel qui craque lors de sa présentation devant le juge, les hommes de main sont surtout des ignorants manipulés…)
    . Ce refus du manichéisme permet de crédibiliser considérablement le propos du réalisateur et favorise l’adhésion du public à son message (on est loin de Ken Loach). spoiler: Il permet, également, de rendre particulièrement cruelle la conclusion du film qui restera comme un des meilleurs exemples de happy-end interrompu (avec "Le Professionnel" peut-être).
    Sur un plan plus formel, le rythme s’avère étonnement soutenu, la BO (signée Mikis Theodorakis, lui-même victime de la Dictature des Colonels) soutient constamment le récit et les personnages, que ce soient les opposants politiques, les journalistes ou les membres du pouvoir en place, sont extraordinairement écrits et interprétés. Il faut dire que Costa-Gavras a pu compter sur des acteurs de tout premier ordre, tels qu’Yves Montand en député spoiler: (dont la mort prématuré et le peu de temps de présence à l’écran viennent renforcer l’aura du personnage)
    , Charles Denner, Bernard Fresson et Jean Bouise en membres de l’opposition, Julien Guiomar en méchant colonel, Jacques Perrin en journaliste… mais surtout Pierre Dux en détestable Général et l’extraordinaire Jean-Louis Trintignant qui campe un Juge d’Instruction tout simplement époustouflant dans la tenue de son enquête (incontestablement le meilleur rôle du film). Seule le rôle d’Irene Pappas m’a laissé un peu dubitatif (certes, l’actrice est grecque mais avouons que le prétexte est un peu léger pour légitimer un rôle peu écrit, peu présent et, au final, peu intéressant). On peut, également, regretter quelques petits défauts de mise en scène (mouvement de caméra, zoom, montage surprenant…), inhérents aux films de cette époque ("Z" est sorti en 1969). Pour le reste, Costa-Gavras a incontestablement réussi son coup et a signé un très grand film politique qui évite le piège de la leçon de morale. On en vient presque à regretter que ce genre de films ait disparu des écrans de nos jours.
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