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    Z
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    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2022
    Porté par une interprétation impeccable, un thriller politique captivant à travers lequel Costa-Gavras dénonce la dictature des colonels grecs à la fin des années 60.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2016
    Excellent thriller politique qui n’a guère vieilli, peu dans la forme, et sûrement pas sur le fond ! Il annonce dès le début que toute ressemblance avec la réalité – affaire Lambrakis, Grèce, 1963 –… est avérée ! Dans une mise en scène nerveuse qui convient parfaitement au style, une brochette d’acteurs inoubliables prennent leur rôle à cœur et avec brio. Ce n’est pas un film d’analyse politique mais un film d’action basé sur des faits réels, un film courageux (les ignobles colonels étaient toujours au pouvoir en Grèce) qui a d’ailleurs touché le public, au moins le français, qui lui a fait un triomphe.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2022
    Cela ne fait pas de doute, Z est un film nécessaire qui, en racontant comment la Grèce a glissé vers la dictature, cherche à alerter contre la menace fasciste qui n'en finit pas d'apparaître. L'histoire est plutôt bien menée, la réalisation nerveuse et efficace, et le casting impeccable (Trintignant excellent). Néanmoins, j'ai trouvé ce film un peu désincarné, la faute a des personnages qui ont du mal à exister autrement que par leur fonction dans le film.
    davidgainsbourg
    davidgainsbourg

    28 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2024
    Un pur chef d’œuvre, film à la fois politique et policier. Passionnant du début à la fin, et si crédible en comparaison de l’actualité internationale… à voir et à revoir !!
    Rodrigue B
    Rodrigue B

    20 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2019
    Costa-Gavras ouvre son film avec la phrase « Toute ressemblance avec des événements réels, des personnes mortes ou vivantes n'est pas le fait du hasard, elle est VOLONTAIRE », ceci annonce déjà la couleur ! On connaît l'absence d'autocensure du cinéaste, aussi quand elle est au service d'un film engagé, on atteint des sommets ! Parmi les bijoux qu'on peut trouver dans la filmographie de Costa-Gavras, on y trouve ce film majeur ! Le premier de sa trilogie politique ! À l'instar de Michel Sardou avec son « J'accuse », le cinéaste ne prendra pas de gant pour dénoncer les fondements mêmes de notre société ! Un complot politique serait à l'origine de l'assassinat d'un député grec, malgré les dissimulations policières tendant à la thèse de l'accident. Cette histoire vraie fascinera Costa-Gavras qui écrit le scénario de « Z ». Pourquoi « Z », la lettre Z était utilisée après la mort du député en guise de protestation, notée sur les murs grecs ! Z signifie « Il est vivant ».
    La fin du film fait aussi froid dans le dos que celle d'une oeuvre injustement méconnue de Cayatte réalisée 10 ans plus tard : « La Raison d'Etat ». Il est difficile de se remettre de la vision de ces deux films.
    « Z » va recevoir plusieurs prix amplement mérités ! Jean-Louis Trintignant sera également récompensé pour cette performance fabuleuse qui porte le film ! En réalité le casting est une merveille et tous les acteurs (mention particulière à Charles Denner) se montrent investis, ils ont tous conscience qu'ils tournent dans un film de grande importance ! Yves Montant, bien qu'ayant, au final, un petit rôle, est sans cesse présent dans nos esprits tant sa prestation nous remplit en première partie du film. Il donne un sens au titre de l'oeuvre et à sa conclusion « C'est comme s'il était vivant ».
    La musique accompagne l'oeuvre très justement ! On se souviendra de la première séquence de Montand qui descend simplement de l'avion accompagné du thème musical, grandiose !
    Le spectateur lui-même se perd dans tous ces flash-back, un travail astucieux est apporté lors du montage car, en effet, nous voyons la scène clef avant que l'enquête ne commence réellement ! Donc nous avons l'impression d'être mis dans la confidence, de « savoir » réellement les tenants et aboutissants de l'oeuvre, il n'en sera rien ! Le film parviendra à nous remettre en question sur bien des sujets politiques... ou non !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2017
    Costa-Gavras fait ses armes ici avec son sujet de prédilection : montrer les mécanismes des régimes totalitaires tout en les dénonçant. Il situe l’action du film dans un pays méditerranéen qu’il ne nomme pas ; mais on comprend très vite qu’il s’agit de la Grèce et de la dénonciation du régime des Colonels. Un sujet chaud bouillant en ’69 et pour être clair il introduit son film par ce préambule : "Toute ressemblance avec des évènements réels, des personnages morts ou vivants n’est pas le fait du hasard, elle est volontaire". Témoins à charge, pièces à conviction, juge courageux appelé en renfort : un vrai dossier politique dont a le secret Costa-Gavras. Sa marque de fabrique est aussi d’éviter le travers de faire un docufiction didactique. Il use des ficelles du polar afin de rendre le tout divertissant. Peut être parfois trop en abusant d’effets de manche comiques déplacés… comme dans le final avec le défilé des accusés dans le bureau du juge. Pour ce premier opus de sa trilogie, suivront « L’aveu » et « Etat de siège », il convoque tout le gratin du cinéma français de l’époque… Quelle joie de revoir Charles Denner par exemple ! Couronné de nombreux prix à sa sortie aussi bien à Cannes (Prix du Jury et Prix d’interprétation pour Trintignant) et aux Oscars (Meilleur film étranger et Oscar du montage) ; malgré cela, le film a un peu mal vieilli. Heureusement reste la mécanique précise du scénario.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2016
    Peut-on être objectif à propos d’un film qui symbolise l’éveil à la conscience politique de mes dix-huit ans ? C’est probablement ambitieux, et trompeur car le réalisateur se défend lui-même d’avoir fait des films politiques ! Il n’empêche que Costa – comme l’appelle affectueusement ses amis- a dirigé notre attention dans les années soixante-dix sur les dérives autoritaires d’un certain nombre de régimes de part et d’autre du rideau de fer, renvoyant les chantres doctrinaires des deux camps dos à dos.

    Z est tout à la fois un film très daté – la mouvance pacifiste et anti- nucléaire post soixante-huitarde en arrière-plan, des acteurs engagés, le pouvoir de la rue et le seul téléphone fixe comme moyen de communication. Mais également une démonstration intemporelle des méthodes utilisées par les régimes d’oppression pour discréditer leurs opposants. Donc un film toujours d’actualité.

    Inspiré de faits réels, la mort du député Lambrakis, le film raconte un assassinat d’état. Il est servi par une l’équipe d’acteurs qui le portent avec une énergie débordante. Les inoubliables Yves Montand, en député d’opposition, convaincu et optimiste de nature, ou Jean-Louis Trintignant, en juge d’instruction incontrôlable aux yeux du parquet, n’ont que des rôles parmi d’autres, oubliant leur statut de stars. Je ne peux pas les citer tous tellement ils sont nombreux : les Denner, Périer, Bozzufi, Fresson, et c’est injuste. Comme est inique, la répression politique qui s’abattra finalement sur leurs personnages.

    Cette équipe est entièrement dévouée à Costa-Gavras, le grec parisien qui raconte avec émotion de la dérive de son pays au temps des Colonels. Pour la bande son, Mikis Théodorakis a écrit en exil une musique endiablée, qui s’accélère comme un sirtaki, au fur et à mesure que la recherche de la vérité va aboutir. Et le scénario, souligné par un montage nerveux, suit intelligemment ce rythme saccadé, donnant du coup au film une vivacité et un optimisme incongru dans un contexte d’assassinat téléguidé en sous-main.

    La chute finale, un simple énoncé des condamnations et des interdictions édictées par la junte militaire est sobre, mais glaçante. Eternel recommencement, équilibre instable entre progrès et régression sur le chemin de la démocratie.

    Il s’agit d’une production franco-algérienne, tourné en partie dans ce jeune pays que l’on croyait démocratique à l’époque. Sans Jacques Perrin, jeune acteur, mais surtout producteur débutant, le film n’aurait jamais réussi à sortir. Avec un œil averti, on peut deviner dans quels quartiers algérois ont été tournées certaines des scènes extérieures. Quel pied de nez à l’époque au système de production français qui n’a pas accepté de financer Z !

    Rénové et numérisé, portant haut les couleurs chaudes de la méditerranée, Z est un film « vivant » et sûr de lui - comme le député Montand, Zorro pacifique et désarmé.

    Septembre 2015
    Shephard69
    Shephard69

    333 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2018
    Certainement le meilleur thriller politique que j'ai pu voir jusqu'à aujourd'hui. En traitant de l'assassinat d'un député représentant de l'opposition dans un pays dirigé par un régime totalitariste, le réalisateur Costa-Gavras livre un film viscéral, un récit puissant à la mise en scène énergique et incisive, sans excès démonstratif. Un imposant casting français de Jean-Louis Trintignant à Yves Montand. Sur un sujet complexe mais intelligemment abordable, un long-métrage véritablement marquant qui dresse une peinture grinçante de forces réactionnaires mises en difficulté et instaurant une dictature militaire face à l'intégrité d'un juge d'instruction. Une oeuvre impressionnante.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    292 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2016
    Un film très sobre, dans le plus pur style Costa-Gavras, 100% politique évidemment, et brillamment interprété par les divers acteurs. Le réalisateur franco-grec livre ici une dénonciation cinglante de la dictature grecque dite des colonels, qui ne voulait pas dire son nom. Le système judiciaire, encore debout et intègre, semble être au final le dernier rempart de la democratie, afin de se faire bien voir des autres pays européens. Quelques moments forts soulignent un peu plus l'aspect dramatique du récit.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2016
    Premier film politique de Costa-Gavras, Z est adapté du roman éponyme signé Vassilis Vassilikos qui décrit l’assassinat du député Grigóris Lambrákis, meurtre commandité et maquillé en accident par l’Armée. Ce roman, publié en 1966, est d’autant plus d’actualité lorsque Costa-Gavras le porte à l’écran, en 1969, car entretemps la Grèce est entrée dans la dictature des colonels. Même si Costa-Gavras ne cite jamais ni les noms de personnalités contemporaines ni le pays dont il s’agit, il s’inspire clairement (même si on ne connait pas le livre) des évènements que traverse à cette époque la Grèce (pays dont il est lui-même originaire et qu’il dut quitter à cause des positions politiques de son père). Toutefois, ce choix de ne jamais véritablement situer l’action de son film permet au cinéaste de rendre plus universel sa description du passage d’un régime démocratique vers un régime totalitaire et le transforme ainsi en thriller politique particulièrement efficace. Il se permet donc de multiplier de rapides flashbacks permettant parfois de faire ressentir les sentiments des personnages spoiler: (ceux concernant la femme du député)
    parfois de montrer les différentes versions des témoignages. Costa-Gavras a aussi l’intelligence de distribuer les différents rôles à des acteurs bien connus du public français (Jean-Louis Trintignant, Yves Montand, Irène Papas, Charles Denner, Bernard Fresson, Jean Bouise, Jacques Perrin…) ce qui permet d’identifier rapidement les protagonistes alors que la prolifération de personnages est souvent un élément qui peut perdre le public dans les films politiques. Malgré, par moments, un traitement du son pouvant déconcentrer le spectateur de notre époque (on ressent l’utilisation de la postsynchronisation sur la piste sonore de certaines séquences), Costa-Gavras réussit à captiver le spectateur par son enquête policière (surtout à partir de l’arrivée du juge d’instruction joué par Jean-Louis Trintignant) tout en le faisant réfléchir à la facilité avec laquelle un régime démocratique peut dériver vers un régime dictatorial.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 février 2019
    Une excellente démagogie selon le père cinéaste français, une nation désigné de la Méditerranée n’est autre que la Grèce, j’avais pensé à l’Espagne en diverse langue, de part l’uniforme militaire et la similitude idéologique, des généraux parlant de censure démocratique. L’utilisation de la violence propagandiste contre l’opposition, à commencer par l’intimidation dans les rues à coup de matraquage policier d’extrémistes venus de cette junte militariste. Un film d’anthologie explicatif aux apolitiques, centré sur son scénario et ses dialogues à n’en pas finir tels les débats politiques, la mise en scène est politisée, le communisme anti-dictatorial où il n’y aura pas de bord défini de droite à gauche de la réalisation, les -isme sont neutres. Les intrigues politiques, personnelles et drôle de personnage comme une farce liée à l’histoire de ce pays, du surréalisme à l’image de la peinture d’art, sont superbement rythmées, ce son grec méditerranéen qui me plaît bien. La musique est entraînante, un tambour battant comme un fil conducteur menant à cette enquête sur l’assassinat du politicien Z, la lettre d’une tragédie grecque moderne. La corruption mine sa dictature réactionnaire conservatrice qui réussit son coup d’état dramatique pour la suite d’actualité.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2018
    Thriller politique. Grand classique. Une superbe distribution avec un trintignant tout en intériorité. Un sujet compliqué mais super intéressant . Le film met du temps à se mettre en route mais petit a petit il devient palpitant. Le montage y joue beaucoup, sec saccadé et accompagnant les souvenirs des personnages il rythme considérablement le film et lui donne une étonnante modernité. A voir !
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2013
    Excellent film politique qui plus est le reflet d'une affaire réelle. Grosse touche visuelle et musicale des années 70 et pourtant indémodable.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2012
    Un excellent film politique mais aussi de prétoire. Dans le style typique de Costa-Gavras on suit les différentes histoires liées à l'assassinat d'un député (plus qu'inspirées de la réalité) et c'est franchement passionnant. Un film intelligent et utile et qui résonne toujours dans l'actualité.
    OSC4R _
    OSC4R _

    74 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2023
    "Tout ressemblance avec des événements ou des personnes réels n’est pas le fruit du hasard. Elle est voulue. Costa-Gavras" c’est une magnifique façon de démarrer un film.

    J’ai franchement eu du mal à accrocher. Alors que pourtant c’est intéressant, dynamique et engagé, en plus d’avoir très peu vieilli. Exactement comme Missing, je suis resté en dehors.

    J’ai envie de dire que le montage est irréprochable mais en même temps ça m’a ennuyé.
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