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Fêtons le cinéma
704 abonnés
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4,0
Publiée le 26 février 2019
Vibre, avec Le Cavalier du crépuscule, une tension dramatique qui emporte tout sur son passage. Le réalisateur Robert D. Webb capte parfaitement la réalité de la guerre – le fait, par exemple, que la capitulation n’entraîne pas l’arrêt immédiat des combats, ou encore que l’argent volé serve initialement à financer l’armée précaire – tisse, au fil de la rivalité amoureuse, la métaphore de l’incapacité des soldats à se réinsérer dans une vie civile qui a appris à vivre sans eux, les reléguant le plus souvent à des barbares ayant du sang sur les mains. Car nous voyons des hommes meurtris, blessés par un passé qui revient au galop les harceler du spectre d’exactions commises dans un cadre strictement militaire, comme rupture du voile entre vie professionnelle et vie intime. Alors le bon Elvis c’est la vie qui, malgré tout, continue : le souci était bien de maintenir la promise dans la propriété, et il fallait pour cela la marier, serait-ce de force. Alors le bon Elvis chante en jouant de la guitare, impressionne la gente féminine par son jeu de jambes anachronique. Il incarne l’insouciance d’une âme que la guerre n’aurait pas touchée, préservée un temps de la sauvagerie du fait de son jeune âge. Le Cavalier du crépuscule narre une conversion d’un jeune premier aux saletés de l’existence : la jalousie naîtra et ne le quittera plus, jusqu’au chant du cygne final. Le film repose sur l’apprentissage des frères dans cette vaste confrérie qu’est le régiment : en pervertissant l’ingénu, ce dernier traduit de la plus forte manière qui soit le danger incarné par ces hommes revenus d’entre les morts, ces fantômes qui génèrent effroi auprès des leurs. Danger d’un miroir tendu à une société qui préfère punir les exactions qu’en reconnaître la responsabilité. Le Cavalier du crépuscule s’avère un western de très grande qualité qu’Elvis Presley porte avec talent : et si ses chansons peuvent donner l’impression d’une tribune marketing – ce qu’elles incarnent, certainement –, on est en droit de les vivre comme ce temps d’accalmie, ce calme chaleureux avant une tempête dévastatrice.
Les 3 étoiles sont un peu généreuses compte tenu du scénario banal, uniquement bâti sur une seule idée et quelques personnages en opposition mais il y a Elvis Presley qui se débrouille fort bien surtout dans la partie finale. Debra paget y tient un rôle impossible et ne cesse d’être triste à pleurer; Il reste juste une mise en scène assez réussie et bien sur les chansons, la musique et la scène de danse collective. Le passage dans le marais mérite d’être retenu pour son coté sauvage teinté d’érotisme. Je ne sais pas comment le titre français a été imaginé car le cavalier du crépuscule n’existe pas alors que la chanson ‘’love me tender’’ est bien présente. En vérité, ce film n’est qu’un prétexte pour faire valoir Elvis et cela se voit trop. De plus le coté hyper mélodramatique gâche l’action, ce qui se comprend mal compte tenu de la qualité que Webb montre lorsqu'il filme les deux trains munies de locomotives western se doit de rester avant tout un western.
« Le cavalier du crépuscule ». Quel titre de film étrange et sans rapport avec son contenu ! Son titre anglais, « Love me tender » a remplacé l’original « The Reno Brothers » pour de stupides raisons commerciales. De la même façon, les producteurs ont choisi d’attribuer au King un rôle musical, forcément. Parmi les quelques titres chantés, on retiendra surtout la très belle "Love me tender". Ce film a été le premier rôle au cinéma d’Elvis Presley, bien avant que le séducteur de jeunes filles ne choisisse des films simplement basés sur son physique. C’est aussi, la seule fois qu’il n’obtenait pas le premier rôle ! Rien que pour ces raisons, « Le cavalier du crépuscule » est à voir. L’intrigue prend place à la sortie de la guerre de Sécession. Malheureusement, le film comprend trop de drames. L’un des frères revenu de la guerre se rend en effet compte que sa promise, le croyant mort, a entre-temps épousé son jeune frère Clint. Ce fort coefficient de drame sera malheureusement présent durant toute la durée du film, reléguant au second plan le vol des frères Reno et c’est dommage. D’autant plus que les acteurs jouant Vance le frère aîné et Cathy la jeune fille ne sont pas vraiment convaincants. Le personnage de Clint quant à lui évolue de façon intéressante. Il perd peu à peu son innocence, laissant la jalousie et la paranoïa le submerger. Elvis Presley interprète de façon plutôt juste ce personnage délicieusement imparfait. Le film ne révolutionne pas le genre, mais introduit correctement Elvis l’acteur, dans l’un des meilleurs rôles de sa prolifique carrière.
Le début de ce western était prometteur, mais très vite le film s'oriente vers un mélo à la limite du supportable. Elvis Presley est mauvais en plus d'être musicalement anachronique, Richard Egan à l'air de faire de la pub pour une marque de dentifrice, quant à la belle Debra Paget elle est sous exploitée dans un rôle bien mal écrit. Le scénario n'a aucun sens, du moins dans la façon dont il est réalisé.
Western dramatique s'il en est, "Love me tender" (titre original) est le premier film d'Elvis Presley où il interprète trois chansons, dont le célèbre titre éponyme du film. A 21 ans, Elvis dévoile une partie de ses talents. Toutefois, le rôle majeur est tenu par Richard Egan (Vance Reno) qui domine largement tous les autres acteurs et qui donne toute sa justesse au scénario. Le retour au bercail d'un soldat que l'on croyait mort au combat peut entraîner des surprises et engendrer des situations dramatiques, surtout après plusieurs années. Peu connu en tant que réalisateur, Robert D. Webb a participé à plusieurs grands succès comme assistant.
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3,0
Publiée le 30 juillet 2014
En 1956, Elvis Presley rèalise un rêve d'enfant en signant un contrat pour sept films avec la Paramount! Fanatique de Marlon Brando et de James Dean, le rocker de Memphis espère être reconnu comme un acteur à part entière! Mais dès ses premiers pas dans le beau "Love Me Tender", un western / dramatique situè durant la guerre de Sècession, le King doit interprèter quatre chansons dont le mythique "Love Me Tender". Musicalement, c'est un instant magique qui vous donnera le frisson! Le roi du rock tourne donc son premier film peu de temps après la mort de Dean! Un mèlodrame sur la guerre de Sècession où, Elvis, amoureux de Debra Paget, doit supporter que son frère aînè (Richard Egan) lui enlève sa fiancèe! Les autres films de la première èpoque de Presley iront beaucoup plus loin car ils dèpeignent l'idole que la jeunesse rèclame, qui s'habille dans la vie comme sur scène, de façon parfaitement non conformiste, et qui correspond à son image dèsinvolte, un peu sauvage, avec une petite dose de « coeur » . Classique incontournable du cinèma amèricain des annèes 50, ce « cavalier du crèpuscule » est très consommable si on aime le King qui fut bien mèprisè par la critique! Condamnation un peu injuste car Elvis ètait loin d'être un mauvais acteur...
Le Cavalier du Crépuscule est un film réalisé par Robert D. Webb et sorti en 1956. Ce western sur fond de romance est un film très sympathique. Son scénario est assez classique (une bande de frères, pendant la guerre de Sécession, récupère un butin et sont traqués pour le rendre, pendant que le cadet des frères a épousé la fiancé de l'ainé pendant qu'il est parti à la guerre) mais est efficace et plaisant. Richard Egan est très convaincant dans le rôle de Vance et porte vraiment le film. Quant à Elvis (dont c'est le premier long métrage), il livre une bonne prestation dans la peau de Clint même si son rôle est plus en retrait que celui de Richard Egan. En outre, il faut noter que ce film est le berceau de la création du classique Love Me Tender. Un film sympa à regarder pour les fans de western même si le film ne révolutionne pas le genre.
Quelle mauvaise bonne surprise! C'est sans doute l'un des meilleurs rôle d'Elvis avec celui du métis d'un plutôt bon "Les rôdeurs de la plaine" de Don Siegel. On regrettera que la romance pas particulièrement passionnante prenne le pas sur l'aventure. Tout cela avait pourtant bien commencé et on pouvait s'attendre à un western énergique et troublant. Mais c'était sans compter les numéros de chant inutiles, même avec la prestation du King.
Presley ne manquant pas de charisme, j'avais hâte de le voir au cinéma pour la première fois. Bien qu'il ne m'ait pas donné l'impression d'être un excellent acteur, il est sauvé grâce à son charisme naturel et sa belle gueule. Le film est assez caricatural... Que ce soit pour l'intrigue ou même le jeu de l'actrice principale, qui joue la femme de Presley dans le film. Malheureusement, malgré un certain potentiel d'acteur, Presley passe son temps à cabotiner, et le réalisateur préfère le filmer en train de chanter ou de faire la moue plutôt qu'en train de jouer. Dommage... Love Me Tender m'a tout de même surpris, le film se révèle être, malgré de nombreux défauts, un Western dramatique divertissant. Je retiens surtout la scène de fin où Elvis Presley chante Love Me Tender, un joli moment de cinéma, ainsi que la prestation de Richard Egan.