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    Pair et impair
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    JamesDomb
    JamesDomb

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    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Pair et Impair…synonyme d’une soirée datant de l’école primaire devant La5 un mardi soir. Les films de Terence Hill et Bud Spencer ou le plaisir, le divertissement à l’état brut, pas de prises de tête et la certitude de passer un très bon moment de détente. Dans Pair et Impair, afin de démanteler une organisation de paris clandestins, un jeune officier de la marine s’associe avec son demi-frère et écument les tripots de jeux, les stades et vélodromes, pariant et misant. On regarde ce film avec nostalgie, on se marre certes peut-être moins qu’avant (les années passent), mais les bagarres restent anthologiques et l’humour bon enfant fonctionne toujours autant. Pair et Impair est moins bon que Deux super-flics ! mais Sergio Corbucci (réalisateur d’action) filme mieux les bastons, qui paraissent aussi plus dures…surtout les baffes du bon gros Bud qui n’ont jamais fait autant rire. L’action se passe toujours à Miami et cette fois l’histoire n’est que prétexte à montrer le duo infernal se démarquer dans le foot américain, en pelote basque (excellente scène), en stock-car, au poker ou dans les courses de chevaux. La musique des frères De Angelis (qui signaient déjà celle des Deux super-flics !) est encore une fois entraînante, donnant au film un aspect de bande-dessinée. A noter que le doublage français est encore une fois excellent grâce au talent de Claude Bertrand (Spencer) et de Dominique Paturel (Hill). Les baffes pleuvent, les coups de tatane et les dents aussi. Les fayots aux oignons cuisent et Bud fout des coups de poële à ceux qui ont l'audace de vouloir lui voler. Le scénario improbable part dans tous les sens (les deux héros de retrouvent frangins d'un coup d'un seul) mais on suit sans se prendre la tête, les aventures de ces Laurel et Hardy des années 70. Les bagarres homériques sont anthologiques : Bud encaisse les coups sans sourciller, les mêmes cascadeurs reviennent de films en films se prendre une raclée sans jamais saigner. Nostalgie quand tu nous tient.
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