Ce film, réalisé par Brian Yuzna et sorti en 1996, est franchement assez mauvais. Cela peut parraître non surprenant, surtout venant d'un film comme celui-ci mais pourtant, il existe de nombreuses séries Z très sympas et j'espérais un peu que ce film en faisait partie. Et bien, malheureusement non, je dois même dire que j'en ai été assez déçu ! C'est donc l'histoire d'un dentiste psychorigide qui pète les plombs après avoir appris que sa femme le trompait. Franchement, le synopsis (et puis l'affiche surtout !) donnait envie, surtout que, encore une fois, en général, j'apprécie beaucoup ce genre de petits films d'horreur qui ne payent pas de mine. Enfin, le principal défaut, à mon sens, c'est que le film accorde beaucoup (trop) d'importance à la sous-intrigue, c'est-à-dire tout le délire autour des gens impurs etc. C'est censé être une très bonne chose au cinéma mais dans ce genre de films, c'est assez mal écrit ou mal amené, il est donc important de privilégier l'action et en l’occurrence ici les scènes de meurtres/tortures dans le cabinet du dentiste (surtout qu'on est là pour ça à la base quand même). Malheureusement, le film fait presque passer au second plan toutes ces scènes au profit du profil psychologique du dentiste qui est certes original mais qui occupe cependant trop d'importance, et notamment lors des scènes où il a des hallucinations, par exemple les dents sales ou lorsqu'il viole April. Ce sont des scènes, à mon sens encore une fois, beaucoup trop longues, ce qui entraine l'ennuie. Et c'est bien dommage car en dehors de ça, les décors sont originaux, notamment en ce qui concerne les salles spéciales, et le film a une bonne dose de gore et donne bien souvent froid dans le dos, surtout pour les personnes ayant déjà un problème avec le dentiste en général. Du côté des acteurs, nous avons la star des séries Z, à savoir Corbin Bernsen, et on ne retiendra que lui en fait car c'est le seul qui joue bien, tout simplement. "Le Dentiste" est donc un film sur lequel je mettais pas mal d'espoirs (tout est relatif) mais qui m'a finalement déçu.