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soniadidierkmurgia
1 176 abonnés
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4,5
Publiée le 3 février 2019
Après avoir commencé sa carrière de réalisateur au début des années 1960 avec des comédies romantiques dont une avec le couple vedette Rock Hudson et Doris Day ("Send me no flowers" en 1964), Norman Jewison est rapidement passé à des projets de plus grande envergure où il s'est confronté à des sujets plus signifiants et des acteurs à fortes personnalités comme Steve McQueen ("Le Kid de Cincinnati" en 1965), Rod Steiger ("Dans la chaleur de la nuit" en 1967), James Caan ("Rollerball en 1975) ou Sylvester Stallone ("F.I.S.T" en 1978). Norman Jewison est donc devenu un réalisateur de renom à qui l'on peut confier tout type de scénarios sans qu'il ne soit jamais dérouté par un univers qu'il lui serait étranger. Pour autant, il n'est pas parvenu à imprimer un style qui le classe parmi les plus grands. Et puis en 1987, comme touché par la grâce, il met en scène à partir d'un scénario de John Patrick Shanley cette histoire située dans le quartier de Little Italy (à New York) cher à Martin Scorsese, narrant par le menu la vie compliquée mais toujours empreinte d'une grande tendresse de ces familles d'immigrés italiens vivant à plusieurs générations sous le même toit pour être sûres que l'âme du pays restera toujours vivace. Le poids des traditions est quelquefois pesant pour Loretta Castorini (Cher) au sein de la Grosse Pomme. Paradoxalement, c'est elle qui demande à son père un mariage en grandes pompes pour effacer le souvenir d'une première union achevée rapidement par un veuvage. Sans passion, elle a en effet décidé de céder aux avances répétées de Johnny Cammareri (Danny Aiello), courtisan au long cours. Mais la pleine lune tombée sur le quartier décide tout à coup de faire de la résistance et réveille ainsi l'instinct amoureux de toute la communauté gravitant autour de la maison des Castorini. La vie de Loretta va être bouleversée par sa rencontre avec Rony (Nicolas Cage), le jeune frère de Johnny parti veiller sa mère mourante à Palerme un mois avant la cérémonie. Pendant ce court instant où la pleine lune ne veut pas quitter Little Italy, les vies de chacun vont être chahutées et les petits secrets soigneusement dissimulés vont se révéler. Mais l'esprit de famille italien restera le plus fort pour faire rentrer les choses dans le bon ordre. On le sait, Hollywood excelle dans ce genre spécifique de la comédie romantique qu'elle a inventé dans les années 1940 avec Cary Grant, James Stewart, Katharine Hepburn et quelques autres en guise d'ouvreurs le bal. Norman Jewison, même s'il frise par moment le trop plein d'émotions se pare avec dextérité des canons du genre pour délivrer une romance qui lui apportera un gros succès commercial et une reconnaissance critique unanime récompensée par trois Oscars (Cher, Olympia Dukakis et John Patrick Shanley). Mais ce très charmant "Eclair de lune" doit aussi beaucoup à Nicolas Cage, Vincent Gardena, Dany Aiello, John Mahoney et Louis Guss qui ne sont pas en reste pour donner toute son humanité au film. L'art d'en faire beaucoup sans jamais faire déborder la coupe se révèle au final un art très difficile auquel les cinéastes français s'essayent régulièrement sans beaucoup de succès, notamment ces derniers temps. Norman Jewison n'aura eu lui besoin que d'un essai pour décrocher la timbale. Soulignons enfin la sublime photographie de David Watkin ("Les diables" de Ken Russel, "Les chariots de feu de Hugh Hudson, "Out of Africa" de Sydney Pollack) qui filme admirablement New York mais aussi Cher qui n'a sans aucun doute jamais été aussi belle. A voir et à revoir pour espérer à nouveau en la condition humaine si imparfaite et désespérante par instants mais aussi souvent émouvante
"Eclair de lune"(1987)est une fable charmante,et surtout un émouvant hommage à la communauté italo-américaine,solidaire,bavarde et entière.Si le début du film est un peu étrange(on ne sait pas trop dans quel direction il va tourner),il se cale rapidement sur le mode conte de fées des temps modernes.Norman Jewison,attiré par ses acteurs,tous sur un savant fil entre sensibilité et loufoquerie,orchestre une ronde des coeurs au sein d'une même famille,et sur plusieurs générations différentes.Cher(dans son meilleur rôle)incarne une veuve,qui par peur de rester seule,se fiance avec un homme plaintif et sans saveur.Peu après,elle tombe éperdument amoureuse de son futur beau-frère,boulanger qui en veut à la terre entière.Sur des airs de musique italienne et avec des dialogues emballants débités tambour battant,le film fait agir son charme suranné et son regard tendre sur des personnages en proie au doute existentiel et à l'humeur propice aux rencontres.Jewison capte des anecdotes amusantes sur l'état d'esprit à l'italienne:exubérance face aux chamboulements de la vie,importance de la foi et des superstitions,famille entière réunie sous le même toit...3 Oscars(meilleure actrice,second rôle féminin,scénario).
Il y'a dans cette romance italienne à la sauce New-Yorkaise, quelques chose d'irrévérencieux, de lointain, et de terriblement humain. Les acteurs vont à l'essentiel, ils exploitent avec un naturel déconcertant les thèmes du mariage, de l'infidélité, de la solitude ... En bref, on touche ici à un film américain qui ne ressemble pas mais alors pas du tout à une comédie dramatique classique !
Euh 6 nominations aux Oscars et 3 récompenses...ah non la pochette du DVD que j'ai emprunté à ma médiathèque certifie bien que je me suis pas gouré de film... Je savais que le terne Norman Jewison réalisait soit des films moyens, soit des films mauvais mais je ne savais pas qu'il avait réalisé du très mauvais aussi. Mise à part quelques petits instants charmants, il faut reconnaître que cette description d'italo-américains new-yorkais souffre d'une trame vraiment très mince que le cinéaste n'arrive jamais à transcender et d'un véritable concours de cabotinage dans le jeu des acteurs que Nicolas Cage gagne d'une courte tête mais dépasse de très peu Cher, qui mérite sans conteste sa place avec Grace Kelly et Gwyneth Paltrow dans le trio de tête des actrices ayant remporté les Oscars les moins mérités de tous les temps. A moins que comme moi vous voulez vous faire tous les films ayant remporté des prix importants aux Oscars, cet "Eclair de Lune" est totalement dispensable.
En 1988, cette petite comédie romantique remportait 3 Oscar et faisait un petit buzz. Qu'en reste t-il aujourd'hui ? Déjà le ton et l'approche communautaire a vieilli: ce qui apparaissait comme nouveau est aujourd'hui banal. Du coût le propos même du film, l'idylle entre une femme et un homme dans la communauté new-yorkaise italienne, paraît convenu et un peu nunuche. Depuis 1987 il y a eu tant de films et de série bons ou mauvais de ce genre que cet "Eclair de Lune" paraît bien fade. Le film n'assume pas non plus totalement ses idées: une femme mûre et une jeune homme qui tombent amoureux. Non, Cher est présentée comme une espèce de veuve en fin de trentaine sans doute, aux prises avec les desiderata de sa famille à son égard. On ne sait pas vraiment son âge, on compte sur la naïveté du spectateur pour se dire que c'est une jeune femme avec des cheveux grisonnants. Mouais. Pourtant on sent que le scénario tourne autour de cet écart d'âge sans jamais l'assumer. Sinon, pourquoi toutes ces hésitations sans fin ? Le film a donc bel et bien vieilli, se révèle ennuyeux dans sa partie romance, et carrément hypocrite dans le fond.
Norman Jewison a réussi à se construire une carrière plutôt éclectique, avec des films légendaires comme In The Heat of the Night ou L’Affaire Thomas Crown ou des séries B réputées comme F.I.S.T.
Moonstruck est un film extrêmement différent des autres réalisations de Norman Jewison, ce qui ne l’empêche pas d’être un film parfaitement acceptable et même remarquable sur certains points. Cette plongée dans une famille atypique italo-américaine et leurs pérégrinations amoureuses est une comédie aussi sympathique et humaine que parfois hilarante. Les personnages sont attachants, joués par des acteurs plutôt bien dirigés, que ce soit Cher ou Nicolas Cage, qui après une première scène où il cabotine se trouve être très bien canalisé, mais aussi Danny Aiello dans un contre-emploi parfait, Olympia Dukakis et Vincent Gardenia. Il est alors réellement dommage que Jewison n’ait pas su insuffler un véritable rythme à la deuxième partie de son film, ce qui éreinte fortement le film car c’est là que tous les tenants et aboutissants se jouent, avec la double histoire d’amour inattendue ;
Très daté mais très sympathique, doté d’un score du même acabit, Moonstruck n’est peut-être pas un classique mais c’est un bon moment à passer avec Cher et Nicolas Cage. On a vu pire comme tandem.
Eclair de Lune, de Norman Jewison, est un film avec Cher et Nicolas Cage sorti en 1987 qui remporta 3 Oscars (meilleure actrice, meilleur actrice secondaire, meilleur scénario) pour sa reconstitution des relations amoureuses. Mélangeant les idylles pour toutes les assembler à la fin, le scénario tire sa force de ses quiproquos et du travail qui a été réalisé au niveau de ses personnages. La belle musique italienne de Dick Hyman rajoute une belle touche de fantaisie tandis que le tandem Cher / Nicolas Cage gagne en sympathie au fur et à mesure du récit.
Avant de parler proprement du film, il faut évoquer ce metteur en scène génial qu'est Norman Jewison. « Le kid de Cincinnati », « L'affaire Thomas Crown », « Dans la chaleur de la nuit », « Un violon sur le toit », « Jésus-Christ super star », « Rollerball ». Jewison, c'est l'une des force les plus vives du cinéma américain depuis un demi siècle. Un « Royal » faiseur de films, qui a touché à tous les genres, avec un brio extraordinaire. Il a travaillé à l'époque où l'on ne demandait pas aux metteurs en scène d'avoir des avis mais uniquement de l'habileté. En 1987, l'année de réalisation de « Moonstruck », son temps est passé, le cinéma se construit autrement. C'est ça, « Moonstruck », un film travaillé comme hier avec des acteurs d'aujourd'hui. Le moderne et le classique se sont réunis et alimentés pour un résultat extraordinaire, magique. Cette comédie romantique teintée de fantastique poétique séduit parce qu'elle s'intéresse minutieusement à chacun de ses personnages, tous décrits avec humour, précision et grande humanité. Ce film sent l'Italie comme s'il avait été fait par l'un d'eux et démontre une fois de plus que Jewison est doué d'une grande adaptabilité. Les comédiens se fondent magistralement dans cet univers magnifique avec une note toute particulière pour Olympia Dukakis, qui joue toute la gamme des émotions lorsqu'elle apparaît. Un éclair de lune, une lumière dans la nuit !
ô Ennui mortel quand tu nous tiens ! Hé bien tu ne nous laches plus !!! Qu'est ce que ce film est mou ! Ce film d'amour ne va pas du tout à Cher et Nicolas Cage, le reste des protagonistes, ce sont des personnes du 3ème age... C'est mou. Peut etre que si vous etes des personnes agées de plus de 60 ans, peut etre effectivement que ce film vous plaira. Sinon, allez voir plutot la cité des anges par exemple si vous voulez voir un film avec Nicolas Cage... Parce qu'il n'y a que lui qui est bon
Une rencontre un peu granguignolesque avec un Nicolas Cage qui en fait des tonnes. On apprend alors les origines du différend qu'il a avec son frère aîné, une raison qui semble bien grossière tant le frangin n'y est franchement pour rien ! D'emblée, la cause de cette rancune parait bien mince. Ce qui parait un détail devient pourtant essentiel tant le scénario est dénué de rebondissement. La dimension poétique (l'éclair de lune en question !) aurait pu être l'atout majeur, malheureusement ce paramètre est juste effleuré, à peine exploité. Dommage... Néanmoins, si cette comédie est loin d'être désagréable grâce entre autre aux seconds rôles qui forment le reste de la famille. Site : Selenie
Une comédie romantique ni vraiment drôle, ni vraiment romantique malgré une galerie de personnages attachants, dont Cher qui décrocha l'Oscar de la meilleure actrice.
N'importe quelle autre communauté aurait été portraite ainsi, le film aurait été voué aux gémonies mais apparemment l'on peut accumuler clichés et insultes à l'égard d'Italo-Américains sans problème: malhonnêteté, superstition, hystérie, absence d'empathie, susceptibilité, irritabilité...le tout au son d'une musique traditionnelle parodique. Des personnages absolument pas attachants ou touchants dont les histoires de coeur manquent de crédibilité se croisent dans une atmosphère indéfinissable (veut-on faire rire? c'est raté! veut-on nous émouvoir? les tentatives en sont ridicules! le titre devrait-il être poétique? les allusions sont lourdes et pataudes!). Surnage un fougueux Nicolas Cage.
C'est pas si génial, mais vous pouvez comptez sur un duo exemplaire et très à l'aise entre Nicolas Cage et sa fausse main et la chanteuse/actrice Cher. Une histoire très simpliste qui manque un peu de piment, il ne vaut d'être vu que par d'agréable petit moment de jeu d'acteur des deux personnages principaux.