Si l’on connaît tous le gentil petit garçon qui passait son temps à défendre sa maison contre les méchants cambrioleurs dans Maman , j’ai raté l’avion (1990) et une nouvelle fois en 1992 dans la suite de ses aventures. On connaît moins sa face caché, celle d’un meurtrier brutal et sans foi. Dans ces deux rôles pourtant très opposé, on retrouve à chaque fois, dans le rôle principal, le jeune mais étonnamment doué Macaulay Culkin. Agé d’à peine 13ans, lors du tournage, il nous réserve tout au long du film, bien des surprises, dans sa façon de se comporter envers les autres, puis ensuite envers sa famille ! Sa façon de parler, de mentir, de faire du mal, il a une facilité à détourner, contourner, se faire passer pour quelqu’un d’autre aux yeux des autres, c’est effrayant ! Doué depuis sa tendre enfance (sa filmo peut en témoigner), il arrive toujours, quoi qu’il arrive, à nous surprendre une fois de plus, et avec Le Bon Fils (1993), c’est tout bonnement l’apothéose de sa carrière (sa courte carrière, hélas). Il y campe un jeune garçon tourmenté, limite schizophrène et sadique, prenant un malin plaisir à faire du mal aux autres. Y compris aux membres de sa famille. Il est diabolique et tellement machiavélique, qu’il nous en donne la chaire de poule.
Joseph Ruben (Mémoire Effacée - 2004) nous surprend et nous terrifie avec son film, nous offrant par la même occasion, un prestigieux casting, où l’on retrouve les tous jeunes mais très prometteurs Macaulay Culkin & Elijah Wood avec à leur côté, David Morse.
Un petit film à l’époque, qui a su laisser son empreinte et marquer les esprits, grâce à un scénario captivant et un casting de jeunes acteurs véritablement transcendants.