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    Roger et moi
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    3,3
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    25 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 septembre 2007
    Et un de plus !
    Michael Moore enchaine les films caricaturaux

    Celui-ci atteint des sommets. Michael Moore raisonne de manière tout à fait primaire et rêve d'un monde parfait sans licenciements. Pas étonnant qu'il ait cotoyé des partis d'extreme-gauche étant jeune et qu'il ait soutenu Fidèle Castro....ca en dit long...

    Si General Motors allait si bien, ils ne vivraient pas la crise qu'ils vivent aujourd'hui.
    Les années 80 c'était le début du déclin de l'automobile américaine (dévorée par les japonaises).

    Michael Moore critique le capitalisme mais sans capitalisme jamais l'usine de Flint n'aurait été ouverte.
    Il ne parle absolument pas des Mexicains qui vont avoir un emploi dans la nouvelle usine.
    D'ailleurs personne ne se plaint lorsqu'une usine étrangère s'installe dans son propre pays mais évidemment ça dérange lorsqu'elle part.

    Ce n'est pas aux entrepreneurs qu'il faut reprocher les délocalisations (sauf si l'entreprise est en croissance, or bien que GM faisait encore des bénéfices, elle était déja en déclin à cette époque). C'est aux gouvernements de mettre en place des politiques fiscales qui rendent le pays attrictif pour les entreprises.
    Degrace
    Degrace

    31 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 août 2007
    Moore s'attaque à un sujet qui semble le dépasser. Il se contente de filmer; mal qui plus est; sans jamais réfléchir. Tant mieux, d'une certaine manière, parce qu'il se montre si partial quand il raisonne, que c'est souvent faux. Le manichéisme de l'auteur commence à naître, même s'il est plus supportable que dans les films suivants. Ici, c'est simplement la platitude qui domine. Voici une ville peuplée d'américains moyens, incultes, naïfs et impuissants, pédalant dans une vie sans avenir; au milieu de Mc Donald's, Jesus et miss Amérique. L'approche de Moore est si plate et emmerdante qu'on se désintéresse rapidement du débat. Pourquoi les usines ferment-elles? Une autre stratégie économique aurait-elle été viable? Que font les autorités pour attirer de nouvelles industries? Quels sont les plans de réinsertion? Des questions philosophiques peuvent également être posées... peut-on se plaindre du libéralisme économique dans une ville qu'il a nourri pendant près d'un siècle? L'installation d'usines au Mexique n'est-elle pas bonne pour le développement économique mexicain? Les délocalisations, n'est-ce pas de bonne guerre, en somme? Toutes ces questions sont délaissées par Moore, qui se contente de mettre mal à l'aise des péquenauds parvenus. Aussi impuissant que les autres, il se borne à montrer une ville moribonde et arc-boutée sur ses succès passés. Le sujet méritait un meilleur traitement...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 août 2007
    Les "documentaires" de Moore flirtent le plus souvent avec le réquisitoire le plus éhonté... un peu plus d'objectivité, un peu moins de manicheisme seraient bienvenue mais peut e^tre est ce tgrop demandé à un hauteur americain ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 août 2007
    Mickael Moore a vraiment l'art de rendre le documentaire intéressant, le plus grand nom du cinéma du réel de nos temps. Ce film, un petit chef d'oeuvre et qui suit un fil inébranlable, sait nous tenir en jout tout le long du film. Le plus impressionnant reste l'humour de Moore qui reste vraiment parfait dans tous les domaines, on peut quand meme trouver domage que Moore ne mette pas toutes les scènes filmées, notamment son entretient avec Roger Smith qu'il réussît a obtenir mais qui ne faisait pas assez "dramatique" pour le film et qui cassez toutes la conviction qu'il a mis.
    riri2
    riri2

    16 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2007
    Le meilleur documentaire de Moore et sans doute, dés le premier, avait-il atteint la perfection de son art dans sa mise en scène et dans la poursuite des responsables. Le théme (délocalisation d'une firme multinationale) est magistralement traité. Comme quoi, on réverait presque que Moore retombe dans l'anonymat pour nous refaire des films de cette justesse là, d'un haut niveau documentaire et qui n'a pas comme seul but de convaincre (par n'importe qu'elle moyen) mais de montrer une réalité occultée par les sphères médiatiques dominantes et les puissants.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Chronique d'un monde qui va mal... Moore au début de sa réflexion n'épargne personne, égratignant avec humour les coupables, les profiteurs et les naïfs qui peuplent sa ville natale. Une ville fantôme qui se meurt et où le shériff expulse ses anciens camarades de classe la veille de Noël, des patrons qui n'ont que le profit à la bouche... Qu'il fait bon de vivre en France... Et quel talent, Mister Moore !
    barbarius
    barbarius

    4 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le tout premier documentaire de celui qui pourrait sans problème être maintenant considéré comme la Bête noire du capitalisme et du gouvernement américain, "Roger et moi" est, selon moi, le documentaire le plus "dur" et le plus critique de ce système qu'est le libéralisme. "Roger et moi" se décompose en gros en deux parties : la chute économique qui entraîne la désagrégation de Flint, avec la poursuite de Roger Smith dans l'espoir de décocher un entretien, qui sera toujours annulé, pour des raisons souvent saugrenues (je pense ici à la conférence de Roger avec ses actionnaires). Le fameux rêve américain est ici largement descendu, puisqu'il se transforme en cauchemar avec l'incompréhensible fermeture de l'usine de General Motors. Progressivement, le film suit un crescendo relatant la destruction de Flint, avec les pathétiques efforts d'une municipalité qui ferme les yeux en prétendant que Flint est une ville merveilleuse pour rétablir la situation, alors que les expulsions se poursuivent impitoyablement et inlassablement, tel un monstre affamé qui ne voit que des $ en face de ses yeux. La dignité humaine et le respect du aux êtres humains sont bafoués par ces expulsions immondes et le jeu de l'aveugle que joue Roger Smith, et toutes les célébrités mondaines, comme Miss Michigan, qui démontre bien qu'elle n'a d'attirant que sa plastique et son charmant sourire. Les aides sociales et les syndicats se montrent aussi transparents que du verre, et laissent les habitants se débrouiller seul. La scène finale du documentaire est une scène d'une puissance rare, émouvante et bouleversante, mettant en parallèle le discours de Smith et l'expulsion de la femme. Roger Smith fait ainsi une superbe antithèse de la réalité, démontrant bien qu'il y a une marge considérable entre ce que l'on dit et la réalité. Un film percutant, qui n'en poursuit pas de critiquer, jusqu'à la toute dernière seconde, où l'on retrouve les fameuses touches comiques de Moore. A voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    un très bon documentaire à la sauce Moore ou le spectateur se retrouve balotter entre les rires et indignation face a un fléau ki malheureusement n'a pas pris une ride en 15 ans!
    lillois
    lillois

    100 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Flint dans le Michigan fut certes le berceau de General Motors mais également celui de Michael Moore. Tout petit déjà, il carburait à l'imagerie de cette entreprise (en gros toute sa famille y travailla sauf lui). Quand le grand patron Roger B. Smith décida que le bénéfice hallucinant de la firme justifiait la fermeture de onze usines sur le territoire américain et l'ouverture d'usines au Mexique, les licenciements se comptèrent par dizaines de milliers. Au nom de la compétitivité, la ville de Flint fut sacrifiée sur l'autel du capitalisme. Sans le moindre scrupule ni compassion. D'ailleurs à en croire des gens comme Steve Wilson, il y a tant de beaux projets menant à la fortune que c'est presque une aubaine pour les ouvriers de perdre leur emploi !!! Défenseur patenté et rentre dedans de la cause prolétaire et de la justice sociale, le jeune cinéaste Moore et son équipe tentent de faire venir Roger B. Smith sur place pour qu'il constate les dégâts. Encore faut-il l'approcher... Sans surprise ils se heurtent à un système borné, les insignifiants ne pouvant se mêler aux hautes sphères (au quatorzième étage de l'immeuble de Detroit par exemple). En plus de son ironie dévastatrice, j'apprécie beaucoup le sens du montage de Moore, particulièrement efficace pour appuyer ses démonstrations (on retiendra la mise en parallèle des Noëls du milliardaire et du pauvre alors que Smith cite sans honte ni inspiration Charles Dickens). "Roger & Me" rapporte discours écoeurants et mesures phénoménales de connerie (constructions hors de prix destinées à faire de Flint le taudis une ville touristique !). A peine croyable, l'inauguration de la nouvelle prison est un grand moment de mauvais goût. Un documentaire à vous rendre malade est un documentaire nécessaire. Un peu moins de vingt ans après, on peut constater que la France rattrape joyeusement son retard en matière de précarité. Il ne vous reste que les yeux pour pleurer et les mains pour applaudir l'action révoltée de Michael Moore.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    On reconnaît bien là le (futur) réalisateur de "Bowling for Columbin". Fouineur et dérangeant, Moore expose au grand jour l'un des problèmes majeurs des USA : Le chômage, la pauvreté, thémes que l'on retrouvera dans les divers documentaires qu'il réalisera ensuite. Moore parle de problèmes généraux et l'on ne peut échapper à ce sentiment car nous sommes également concernés, en France et partout ailleurs, par ce genre de problèmes.
    Techniquement, le documentaire est réalisé dans le même ton que "Bowling..." et promet de plaire à tous ceux qui ont vu un jour ou l'autre l'un des documentaires de Mickaël Moore.
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