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BlindTheseus
305 abonnés
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2,5
Publiée le 10 octobre 2009
Hormis une etude sur une epoque pas si éloignée, ce mythe contient de multiples details sur ces modes de vie speciaux reservés à des terres particulieres ainsi qu'un panoramique revelateur sur le drame de l'inculture: on ne peut qu'être choqué et soulevé par l'effroi avec ces pauvres gueux forcés de vivre dans une sale promiscuité à cause de ce Seigneur cruel.
Max Von Sydow est excellent. Son personnage est attachant et pose des questions existentielles intéressantes. La fille sur le bûcher marque le plus les esprits, à mon sens, car son regard exprime toutes les émotions que l'on peut ressentir au cour d'une vie. Le Septième Sceau est un film poétique et prophétique, une danse funeste qui nous entraînera tous avec elle.
L'image et la mise en scène sont absolument superbes, splendides, géniales. La forme vaut 5 étoiles. Mais le fond, les débats sur la vie, la mort, dieu ou le néant, au premier degré et sans grande originalité ni subtilité, c'est surfait. Ce film est une succession de scènes magnifiques, mais le scénario et la trame de fond censés liés le tout sont un peu faibles.
Second film que je vois du réalisateur, c'est bon, bien qu'un peu trop lent (ou alors c'est le noir et blanc qui fait ça) à mon goût, une très belle histoire, superbement réalisée, des passages fascinant.
Une étude fascinante sur la vie, la mort, la religion et bien d'autres sujets. Bergman réalise là un film très poétique, superbement réalisé et superbement interprété.
Evidemment vu la date de sortie du film on ne peut qu'être admiratif devant la modernité du style. Une grande pureté dans les expressions et des acteurs superbes, cependant je suis plus réservé sur le scénario qui manque de continuité. En dehors du coté anti religieux et philosophique du film, il faut aussi retenir son aspect comique qui n'a d'ailleurs pas échappé aux monty python. En résumé un film étonnant mais pas totalement satisfaisant.
C'est bien simple, c'est mon Bergman préféré. Partant d'un concept complètement trippé (un croisé de retour en Suède s'interroge sur le sens de ses actes, de sa vie et de Dieu, et alors que la Mort vient le chercher, convaint celle-ci de faire une partie d'échec pour gagner du temps et essayer de lui extirper des informations), Ingmar restitue un univers médiéval d'une grande authenticité et pose les questions clées sur les thèmes qui sont ses obsessions. La modernité des dialogues, des personnages, dirigés à la perfection (Bibi Anderson est d'une fraicheur réjouissante, et Von Sidow ainsi que son écuyer sont incroyables), l'intelligence des situations... C'est désormais certain, le film ne vieillira pas. Il s'agit pour moi du film qui, plus encore que Fanny et Alexandre, représente ce mélange d'intelligence, d'accessibilité parfaitement dosée et d'intérêt qui caractérise l'oeuvre de ce grand cinéaste. Inoubliable.
Un film étonnant, fascinant mais pas facile. Un grand Bergman tout simplement. La partie d'échecs entre le chevalier et la mort reste l'une des plus grandes scènes tournées par le maître suédois.
Je ne sais pas si c'est le meilleur film de Bergman, mais c'est certainement un des ses tout meilleur. A une époque où le cinéma européen était secoué par les premiers remous de la Nouvelle Vague, le grand Ingmar se cloitre dans sa Suède natale et signe chef-d'oeuvre sur chef-d'oeuvre. Refusant de céder à la mode, ne se consacrant pas à des oeuvres politiques, le metteur en scène se tourne vers des questions autres, concernant les origines du Mal, de la culpabilité de la rédemption, le rôle de l'Art, de l'Amour et de la religion. Le film regorge de scènes mythiques, dont bien entendu la fameuse partie d'chec entre Von Sydow (impérial) et la Mort. Chaque minute de ce film est un trésor cinématographique potentiellement sujet à une analyse des plus profondes. La jeune fermière brûlée, la procession sombre des moines sur la place du village, ce grand écuyer mécréant, cynique et réaliste, qui contrarie le chevalier qui s'en revient des croisades. Cette magnifique famille, biblique, qui offre à Block une possibilité de salut. Et cette image finale, cette dans macabre durant laquelle la Mort n'emporte pas les artistes. Bien plus révolutionnaire qu'il n'y paraît, ce film sublime marque.
Une histoire incroyable des dialogues sublimes, des décors effrayants et sombres. Une réalisation excellente une succession de plans tous plus phénoménaux les uns que les autres. Des acteurs possédés par leurs personnages, une réflexion sur le sens de la vie et la mort. Un tout grand classique.
D’une ampleur assez imposante, "Le Septième Sceau" est l’un de ces long-métrages que l’on vous cite régulièrement comme étant l’une des pièces maîtresses du septième art. C’est en 1957 qu’Ingmar Bergman réalisa cette plongée métaphysique dans laquelle il allait interroger le monde sur la vie, la mort et la religion. Dieu existe-t-il ? Y a-t-il une vie après la mort ? Ce sont les deux interrogations qui pèseront gravement sur la conscience du chevalier Antonius Blok lorsqu’il rencontrera la Mort à son retour des croisades. Dans un noir et blanc superbe, le cinéaste nous livre avec une sobriété exemplaire toute l’étendue de son pessimisme. Malgré quelques égarements au sein de l'oeuvre toutefois peu perceptibles, c’est très inspiré, c’est bien interprété (surtout de la part de Max Von Sydow), c’est passionnant et même parfois drôle. On ne peut oublier cette partie d’échecs haletante entre le chevalier et son ennemi, cette figure terrifiante de la Mort, on ne peut oublier également le désespoir du personnage principal, perdu dans sa quête sans issue. Inoubliable c’est bien le bon mot en définitive.
Dans la grande interrogation métaphysique qui hanta tout du long la filmographie d’Ingmar Bergman, Le septième sceau est l’œuvre la plus profonde pour permettre de poser les thématiques délicates de la vie, de la mort, du choix et du destin. A travers une légendaire partie d'échecs contre une mythique représentation de la mort en être blanc encapuchonnée d’une robe noir, c’est un exercice hautement introspectif que nous livre le réalisateur car chacun des trois personnages, que sont le cavalier qui a perdu sa foi chrétienne, son écuyer épicurien et enfin l'artiste incompris de son public, semblent être une facette de sa propre personnalité. Recherchant en vain un sens à son existence à travers ce septième sceau, décrit dans la Bible comme annonciateur de la révélation divine, l’auteur de cette incroyable fable fantastique signe également un film dont le travail formel dans les effets de contrastes est lui aussi légendaire.
Ingmar Bergman livre une réflexion puissante sur le sens de la vie et sur la Mort. Ce film très travaillé bénéficie d'un scénario remarquablement écrit, de l'interprétation parfaite des acteurs et d'images de toute beauté. La Mort est très présente mais ce n'est glauque à aucun moment. Le réalisateur suédois signe là une œuvre très personnelles dans laquelle il livre ses angoisses. Un chef d'œuvre inoubliable à voir et à revoir.