Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Fidelio-2001
37 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 18 septembre 2010
Une gentille petite fable... C'est d'abord ainsi que se présente le film : une partie d'échecs entre un chevalier et la Mort venue le chercher. Le film touche par la variété des personnages qu'il dépeint : les comédiens, émouvants, vaniteux, fragiles, l'écuyer raisonneur et caustique, le chevalier rongé par l'angoisse, etc. Toute cette petite humanité si pleine d'elle-même, de ses désirs et de ses soucis, ne se doute pas, hors le chevalier, que la mort rôde et viendra tous les prendre, y compris l'enfant qui vient de naitre. La peste est dans l'air. C'est un peu bavard ? Oui, mais c'est bien dit ! Le film est à la fois concret et pensif, abstrait et vivant. Il s'achève sur une scène qui réussit à rendre concrète une idée habituellement abstraite, celle de notre mort personnelle : les visages terrifiés des personnages faisant face à la caméra sont alors un reflet pour le spectateur qui se sera laissé porté par le spectacle. Oups... Le film ne fait pas un effet massif sur le moment, mais des images restent durablement, et l'envie me prend de temps en temps de le revoir. Un film essentiel, quoi.
Mythique, absolument mythique ! Un noir et blanc d'une force indicible, un Max von Sydow plus convaincant que jamais, des présences spirituelles personnifiées avec mysticisme et tout une pléiade de vertus font de ce film un incontournable du cinéma. Les tribulations relatives à cette partie d'échecs crispante sont toutes symboliques et représentent chacun un versant de l'humanité et/ou de la spiritualité humaine. Mais, pour ma part, le fond est trop chrétien pour que j'y adhère totalement.
Ingmar Bergman démontre une fois de plus qu'il est un très grand cinéaste. Avec "Le septième sceau", il parvient à dépeindre avec génie un Moyen-Âge tourmenté par la folie humain et le fanatisme religieux. Le scénario est également d'une grande intelligente: on se retrouve en face de personnages qui représentent tous une classe de la société féodale. A travers leurs songes, leurs expériences, le film parvient à poser avec justesse et subtilité des questions existentielles sur l'existence de Dieu, sur la mort ... il n'hésite parfois pas à aller dans l'irréel; c'est ce qui le rend d'autant plus magistral. Cette partie d'échecs entre la Mort et le chevalier est d'une puissance évocatrice incroyable: le supposé Mal face au supposé Bien, l'assurance face au doute ... Bergman réalise là une danse macabre qui tend vers la réflexion métaphysique, et qui ne tombe jamais dans la lourdeur. Un immense chef d'oeuvre.
« Le septième sceau » n‘est pas le seul film mettant en scène un Moyen age ravagé par la barbarie, le fanatisme et la mort, avec des personnages hantés au milieu de tout cela de questions existentielles et se choisissant un destin : « Promenade avec l ‘amour et la mort » de John Huston est de la même veine. Il s’agit aussi d’un très beau film, mais le génie d’I. Bergman est d’être au plus prêt de l’esprit et des symboles du Moyen age (par exemple, une danse macabre est expressément représentée, avec l’échantillonnage des ordres de la société : chevalier, écuyer, forgeron..), utilisés avec respect, sans pathos, avec une majestueuse simplicité, mais aussi de la distance. Le chevalier est protecteur mais désillusionné et rempli de doutes, son écuyer est une forte tête, un libre penseur. Le réalisateur insuffle dans son œuvre beaucoup de compassion et un peu de truculence qui la rendent humaine. C’est superbe.
En tant que cinéphile je me devais de voir ce film culte, et autant le dire tout de suite que j'ai adoré ce film et que je comprend son statut de chef d'oeuvre. Pour commencer l'intrigue qui est original et purement métaphysique (ce qui va en repoussé plus d'un peut etre mais ils auraient tort), le scénario nous tiens en haleine et pose des questions existentielles (Dieu existe t'il? Qui a t'il aprés la mort? Quel est le but de la vie? ...). Mais le film n'est pas seulement génial sur le fond, il l'est tout autant sur la forme et surement encore meilleur sur ce point. Car chaque plan est une oeuvre d'art, d'une perfection insolente pour les autres film. Le chef d'oeuvre de la cinematographie Suedoise
Véritable chef d'oeuvre signé Ingmar Bergman, Le Septième Sceau est une oeuvre absolument unique et indémodable. Le fond est d'une richesse incroyable. Les thèmes abordés sont nombreux et tout aussi bien traités, la religion, la Mort, la Vie, l'existentialisme... Tant d'interrogations pour Bergman qu'il, en tant que maître de l'image, nous transmet à travers ce film qui nous embarque dans un véritable voyage initiatique au coeur de la quête du sens de l'homme. Si je devais qualifier le Septième Sceau, je dirais que ce film est une perle, un diamant brut dont nous devons exploiter la richesse. Certes je comprends que le film ne puisse pas plaire à tout le monde, et commencer la filmographie de Bergman par cette oeuvre serait risqué. En tout cas le film m'a réellement transcendé. Un chef d'oeuvre, assurément.
Film inaccessible pour une inculte comme moi, je n'ai strictement rien compris ! Bien sûr c'est un film que tous les connaisseurs en cinéma connaissent et adorent... Mais ça ne m'a vraiment pas touchée...
Une belle bouse comme on en fait plus et heureusement. J'ai vu les critiques je me suis dit il faut au moins le voir car le mot chef d'oeuvre revenait souvent. A la place j'ai trouvé une succession de scènes banales sans originalité, l'idée de la partie d'échecs aurait pu être bonne si tout ce qu'il y a autour avait été mieux pensé. Tout le film évoque des thèmes: la religion, la mort intéressants en soi mais mal retranscrits. La scène finale que j'attendais avec impatience est d'une stupidité affligeante et on reste devant son écran en se disant que le film aurait dû s'appeller le septième "sot" en attendant le huitième qui perdra son temps devant ce navet sans nom.
Le cinéma Suédois dans toute sa splendeur, un chef d'oeuvre Moyen-Âgeux sur la mort. Une reconstitution digne du Nom de la Rose. A voir necessairement une fois dans sa vie.
Mystérieux et riche, ce film est d'une profondeur métaphysique captivante. Après l'avoir vu, on n'a de cesse de repenser à chacune des scènes et à des nouvelles manières de les comprendre. Dieu, la vie et -donc- la mort sont au coeur des interrogations du chevalier et ces doutes se sentent aussi bien par la mise en scène magistrale et extrêmement recherchée que dans les dialogues qui semblent parfois n'être que vers en prose pleins de secrets tout en étant évidents. Les personnages secondaires ne sont en rien "secondaires", chancun offrant une approche différente de la vie, la mort et la foi. Une oeuvre sublime qui témoigne du génie de Bergman. A voir, revoir et penser.
Un très beau film sur l'angoisse métaphysique devant le silence de Dieu, sur l'incompatibilité de la foi et du savoir. Beau formellement bien sûr, les images "médiévisantes" étant magnifiquement rendues par un splendide noir et blanc. Beau sur le fond également, Bergman étant le plus philosophe des cinéastes, même si le message passé n'est pas aussi profond que ça et induit même une certaine répétitivité. La preuve toutefois qu'on peut faire du cinéma aux belles images, intelligent ET accessible, car le septième sceau est sans doute l'un des meilleurs Bergman, mais aussi et l'un des plus abordables.
Absolument indépassable, un chef d'oeuvre de psychologie, de mise en scène, d'une finesse absolue. Vraiment déroutant à la vision, il est difficile de se faire une idée pdt le film, même après. Passionnant de refaire le film dans sa tête. Bergman impressionne par sa liberté artistique, il capte l'attention à chaque seconde, questionne, bouscule, destabilise et donne une leçon de mise en scène. Surement un des plus grands cinéastes de toute l'histoire du cinéma. En espérant que son oeuvre, singulière et exigeante, reste accessible aux plus grands nombres et ne disparaissents au profit de ce cinéma commercial, symbolisé par Luc Besson. En effet, plus facile aujourd'hui de se procurer le dvd De Bienvenue chez les ch'tis qu'un coffret de l'intégrale de Bergman... En fin , revenons à ce film d'une profondeur d'esprit absolue, dont l'apogée dramatique est symbolisée par les scènes avec la sorcière, qui symbolisent le pouvoir absolu qu'ont pris les croyances quelconques sur l'être humain. Les personnages sont captivants, les dialogues incroyablement précis et virtuoses. les scènes avec la Mort sont hallucinantes. Bref, c'est du cinéma à l'état pur, et j'adore ça.
Etonnamment intemporel, ce classique aux plans somptueux mêle les genres avec une habileté fascinante. Bergman sort victorieux de cette partie d’échecs contre le temps, qui n’a pas dévoré son œuvre.
De tous les trips de Bergman, c’est peut-être le seul qui me parle un temps soit peu. Comme quoi, on en dira ce qu’on voudra, en sortant un temps soit peu du réel concret, on touche parfois davantage d’universalité et d’intemporalité. Seulement voilà, même si l’histoire de ce Septième Sceau m’a intéressé, et même certaines scènes disposent d’un véritable charme, je dois bien avouer que certaines longueurs m’ont une fois de plus haché mon plaisir. Est-ce que j’attendais des techniques de narration moderne dans un film des années 1950 ? Bien sûr que non. Je ne peux d’ailleurs pas en vouloir à ce « Septième sceau ». Mais bon, malgré tout la réalité est là. Quand on est habitué à faire du cyclisme avec un vélo en fibre de carbone, récupérer le bicloune de Louison Bobet fait vite mal au mollet au bout de quelques kilomètres. Pas trop de plaisir jouissif pour moi donc, même si malgré tout je dois bien reconnaître, pour quelques minutes, une satisfaction intellectuelle réelle à connaître ce classique du cinéma.