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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 décembre 2013
Je ne pense pas pouvoir dire que j'ai compris ce film. A vrai dire j'avais beaucoup apprécié Scènes de la vie conjugale, dont les propos philosophiques liés au couple et à la vie m'avaient vraiment captivé. Peut-être devrais-je revoir -ce que je ferais sans doute- ce film, mais tout m'a semblé trop fabriqué, trop absurde et je ne suis pas parvenu à entrer dans le film. Pourquoi la mort accorde-t-elle un délai au chevalier, pourquoi cette partie d'échec ? Pourquoi cette danse funèbre ? Autant de questions auxquelles j'aimerais répondre. Ce n'est pas un mauvais film, mais je ne l'ai pas apprécié. Rendez-vous au prochain visionnage...
Très beau film aux images magnifiques et teinté d'humour noir; le dialogue entre le chevalier et la mort à travers leur partie d'échecs est très prenant. A voir!
Je viens d'avoir le plaisir de visionner ce film dans le cadre du festival Lumière de Lyon en présence de son acteur principal l'immense Max Von Sidow, qui en a assuré la présentation et expliqué comment il avait été recruté par Bergmann pour tourner ce film... ce film est magnifique sur les plans formel et esthétique. Le thème : celui du caractère inéluctable de la mort, avec laquelle on peut toutefois un peu négocier (via une partie d'échec en l'occurrence). Il propose aussi, à travers des représentants des différentes couches de la société, une vision un peu caricaturale à mon avis, du moyen âge : croisades,peste, sorcières, fanatisme religieux, laquelle s'oppose à celle du chevalier croisé qui est dans le doute absolu et celle de son écuyer qui symbolise le bons sens, la droiture et l'optimisme. Les seuls qui sont vraiment sympathiques, ce sont les saltimbanques. Ils contemplent de loin, dans la dernière scène, la danse macabre des autres personnages entraînés en ombres chinoises par la Mort et sa grande faux... Ceci étant dit, il n'est pas facile de rentrer dans le film et on se surprend parfois à s'ennuyer un peu
Il existe des sujets souvent évoqués de façon maladroite au cinéma. La Religion en est un parfait exemple. Elle occupe pourtant la place centrale du classique d'Ingmar Bergman, car elle hante tous les esprits d'une communauté ravagée par la peste. Les hommes ne peuvent plus croire en Dieu, ne prennent du plaisir qu'en humiliant autrui, et ne savent pas comment et s'il faut apprivoiser la Mort. "Le Septième Sceau" pourrait donc déprimer par son pessimisme ambiant, mais éblouit surtout par une mise en scène très personnelle. Un rythme plutôt lent, des symboles bibliques jamais primaires, et un sens du cadrage élaboré maintiennent le film dans un mystère d'une rare beauté. Des réponses nous sont enfin données (même si elles ne sont pas une finalité) dans un final où l'espoir apparait de façon tout à fait surprenante. Beaucoup de questions métaphysiques traitées avec conviction, mais aussi un regard nuancé sur la Société. Un film auquel on ne peut rester indifférent.
Un joyau. Un travail d'orfèvre de Bergman. Cet artiste était un perfectionniste, il faut voir son travail à l'oeuvre, c'est tout bonnement impressionnant de savoir-faire. Le Septième Sceau est un « Memento mori » ''romanesque'', crépusculaire et métaphysique de chevalier, gentilhomme et saltimbanque, a caractère religieux, qui entremêle des événements de l'histoire en rapport avec une certaine morale religieuse pour étendre son intrigue (dans l'esprit un peu théâtral et ironique) : spoiler: Jeanne D'Arc, la crucifixion (ce Jésus en jouet, amusant) , l'ancien chevalier des croisades, La Mort (et sa noirceur cabalistique et ténébreuse, j'adore). Bergman (bon cela va paraître prétentieux de ma part) nous fait la démonstration minutieuse de ce qu'est une direction d'acteurs, de comment doit bien être placé une caméra, de comment doit être utilisée la lumière, le champ et le déplacement des corps etc. Tout un travail d'artisan au service de l'art.
Sous ses aspects rustres et sombre, "Le Septième Sceau" est une très belle invitation à la philosophie existentialiste et la réflexion cinématographique.
Film plutôt accessible, "Le Septième Sceau" est peut-être l'oeuvre la plus sombre de Bergman mais n'en reste pas moins complexe. D'une étonnante richesse philosophique et en symboliques, il nous propose des scènes inoubliables et d'anthologie comme la fameuse scène de la partie d'échecs entre le chevalier et la mort. La réalisation est de toute beauté. Une nouvelle leçon de cinéma.
Magnifique. Surtout après un "Persona" qui ne m'a pas beaucoup plus, j'ai été agréablement surpris par ce "Septième Sceau". Parler des choses qui n'ont pas de réponses, et faire des réflexions (très pertinentes) sur l'être humain et tout ceci à la fin de Croisades tient du génie. C'est tellement bien écrit, les dialogues, tous pertinents, le propos, la chasse aux sorcières, les protagonistes et enfin la mort qui joue un rôle primordial dans le long-métrage. Chaque apparition de celle-ci est accompagnée d'une musique grave et stridente, presque effrayante. Encore plus appuyé avec le visage blanc de la faucheuse. Un film incroyable (et dur à comprendre, il faut le revoir une deuxième fois) à voir absolument! Bravo!!!!
De retour des croisades, un chevalier rencontre la Mort sur son chemin. Il lui demande un délai et propose une partie d'échecs. Un film mythique et brillant où l’image de la mort, robe noire et visage terne jouant aux échecs sur la plage avec un croisé (joué par Max Von Sidow) plein d’interrogation sur le foi en Dieu, reste gravée.
Un chef-d'oeuvre de réflexion sur l'être humain et la remise en question éternelle de notre existence et les choses dont personne n'as encore trouvé les réponses.. Un film très ciblé et pas très divertissant en soi mais quel bonheur de l'avoir vu.
Classique du cinéma qui permit au monde de découvrir le travail d'Ingmar Begman, "Le Septième Sceau" intègre ce groupe retranché de film dont la portée dépasse le statut de l’œuvre elle-même. Partant d'un concept pourtant simple d'un croisé proposant une partie d'échecs à la Mort en personne avant de s'en aller pour l'au-delà, "Le Septième Sceau" offre cependant un formidable travail sur la psychologie de chacun de ces personnages. Abordant des thèmes récurrents mais universelle tels que l'existence de Dieu ou de la vie après la mort, Ingmar Bergman matérialise nos interrogations à travers la visions de multiples characters très différents dans l'approche de ces questions. A la tête du casting on découvre un excellent Max von Sydow qui se devra de tenir bon face à un tout de noir vêtu Bengt Ekerot. Le reste de l'équipe n'en démérite pas moins grâce à la prestation très accrocheuse de Nils Poppe et à la présence de l'énigmatique Gunnel Lindblom. C'est donc dans un état d'esprit à la fois fougueux et angoissé que l'on progresse dans un Suède Moyenâgeuse où la peste fait rage. Ne se laissant pas pour autant porté par la profondeur de son scénario, Bergman s'attelle à la mise en scène avec rigueur en offrant beaucoup de modernité à son style. A la manière d'un certain Orson Welles, Bergman brille sur de nombreux points et ce n'est certainement pas les quelques longueurs vieillissantes de son chef-d'œuvre qui viendront effacer le ressenti de tant de témérité.
Ingmar Bergman prouvait encore dans ce film son immense talent. Une histoire étrange où l'on peut voir un chevalier (Max von Sydow) jouer aux échecs avec la mort, teintant le récit d'une profonde et explicite réflexion métaphysique sur la peur de la mort. Les cadrages et la maîtrise technique de Bergman élèvent ce film au rang d’incontournable chef d'oeuvre.
Une galerie de personnages impressionnante et intéressante. Ce film est accessible pour les néophytes comme moi et m'a permis de découvrir l'univers de Bergman. Cette histoire m'a vraiment touchée car la succession de scènes originales évoquant, avec une finesse et un humour délicat, des thèmes comme la religion et la mort se met au service du jeu: les échecs! Jamais stupide: un grand film!
La première scène,incroyable,introduisant une partie d'échecs entre le chevalier et la Mort,promettait une belle fresque métaphysique sur la mort et la spiritualité.Tout à coup,le film nous amène ensuite,d'une façon assez improbable,vers une comédie médiévale totalement hors propos!Heureusement que dans les 20 dernières minutes,Bergman se réveille,retourne dans le ton de la 1ère partie et nous pond une fin d'une grande noirceur...
Un très bon film portant une réfléxion intélligente sur la condition humaine, la mort, le but de notre vie... Emmené par un casting éblouissant ce chef d'Oeuvre du cinéma Scandinave vous gratifiera de certains passage culte à l'exemple de la scène du bûcher Ô combien touchante, durant laquelle Gunnar Björnstrand fait prendre conscience à Max Von Sydow (éblouissant de ce film) la véritable nature de la mort. Une des scènes les mieux écrites qu'il m'est été donné de voir.
L sptième sceau est un très bon film à voir absolument toutefois on pourra lui reprocher une bande son assez quelconque, ainsi que certains passages en longueur pas extrèmement utile.