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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 mars 2007
Bon film avec un fantastiquee modérer. J'ai beaucoup aimer la scène ou il croi parler au prètre mais en fait il parle à la mort qu'il affronte au échec.
Un film etrange, une reflexion sur la mort comportant quelques sublimes. Bergman reste l'un des plus realisateurs de l'histoire du cinéma. Je mets 3 et non 4 parce que le film comporte quelques longueurs. Que les jeunes spectateurs d'aujourd'hui connaissent les 4 Taxi parcoeur mais n'aient jamais entendu parler de Bergman (a quelques exceptions pres) fait froid dans le dos.
"Le Septième Sceau" réalisé en 1957 par Ingmar Bergman fait partie de ces films que l'on vous cite sans cesse, qualifiés par tous de chefs-d'oeuvre incontournables du cinéma. Alors, forcément, lorsque vous avez l'occasion de le voir comme moi, vous ne vous en privez pas, vous attendant ce que l'on vous a promis. C'est indéniable, cette oeuvre a des qualités, et pas des moindres : qui pourra oublier cette partie d'échecs qu'entreprend un chevalier condamné face à la mort personnifiée, venue le chercher ? De telles images impressionnent et marquent, pas de doute. Par la suite, cela se complique : l'homme concerné veut résoudre ses questions existentielles avant d'en finir et s'autorise une sorte de dernier voyage sur Terre, s'apparentant à une exploration de l'être humain. Bergman n'a pas de pitié, il filme sans détour le mal et n'hésite pas à s'engouffrer dans le profondément glauque. Le problème, c'est qu'un style si rigoureux et sec tombe parfois dans la complaisance, avec une absence de jusitifcation du propos. Le cinéaste tourne quelque peu en rond mais surtout, il vide son oeuvre de toute émotion. On ne parvient pas à cerner ce personnage autour duquel le film est construit pour la simple et bonne raison que le metteur en scène s'en fiche complètement. Il donne l'impression de le délaisser pour peindre un tableau de misère dont le sens nous échappe. Ce n'est pas de l'art abstrait dans la mesure où le visuel est très précis mais cela s'apparente à une forme de superficiel, une impression de non-recherche des protagonistes. Si l'on s'incline sans broncher devant la puissance des images, on reste beaucoup plus sceptique devant l'aspect psychologique un peu négligé. D'un sujet aussi tourmenté, il est bien dommage d'avoir mis de côté le fond pour se concentrer sur la forme. Restent quelques séquences inoubliables.
Chef-d'oeuvre du cinéma danois, le Septième Sceau est particulièrement effrayant. Cette rencontre avec la mort et ce duel d' "échec" est un parabole réussie de l'idée que la vie ne dépend pas du destin mais de la façon dont nous même nous bougeons nos pions dans l'échiquier de la vie. A voir absolument !
Le Septième sceau ( 1957 ) raconte l'histoire d'un homme et de son écuyer qui reviennent des croisades. L'homme en question rencontre la Mort, qui lui annonce qu'il va mourir. L'homme lui dit alors qu'il souhaiterait la défier en jouant à une partie d'échecs... Excellente idée que cette métaphore du jeu de stratégie pour illustrer la détresse d'un homme ( remarquable Max Von Sydow, dans l'un de ses premiers rôles...) qui refuse de mourir et qui se bat donc jusqu'au bout pour garder la vie sauve. Cependant, le film n'est à mon sens pas un chef d'oeuvre, en raison de quelques longueurs qui plombent parfois l'atmosphère. On ne peut en revanche qu'admirer les sublimes cadrages de Bergman, les jeux d'éclairages et le charisme des acteurs...On voit bien que ce film a inspiré bon nombre de réalisateurs contemporains tels que Woody Allen ( la rencontre avec la faucheuse dans Love and Death rappelle la scène d'introduction du Septième sceau ). L'un des films les plus reconnus du cinéaste suédois, et particulièrement admirable pour sa portée philosophique ( le thème de la vie et de la mort, les questions existentielles, etc...). A découvrir, en version originale de préférence...
Bergman explore ici l'âme humaine, s'interroge sur le sens de la vie, le destin, la fatalité, la religion, le fanatisme. Le métronome du film est la mort que Bergman a ici matérialisé dans les traits inoubliable d'un personnage allégorique. Personnage contre lequel la figure emblématique du moyen âge, le Chevalier des croisades, censé avoir déjà gagné son salut en terre sainte, ne pourra rien.
Il y'a des films dont on se souviendra encore dans 100 ans et celui-ci en fait partie. Un chef d'oeuvre, un monument du cinéma. Ingmar Bergman a signé là ce que l'on peut qualifier d'immortel. On retrouve dans le septième sceau le thème de La Mort et le Mourant, fable de La Fontaine, la mort vient chercher un homme quand celui-ci tente de repousser la fatalité. On découvre dans ce film un chevalier jouant sa mort contre la Mort elle même dans une partie d'échecs. Cette partie traverse tout le film dans lequel on est absorbé, on ne peut quitter l'écran du regard une seule seconde. Quatre étoiles, on ne peut noter ce film autrement tant il est bien joué, filmé et mis en scène.
Du bon Bergman, lent peut-être mais fascinant, avec une mise en scène soignée et étonnante, et un scénario philosophique et intelligent. Ce voyage à travers la condition humaine, prenant à de nombreuses reprises des accents Shakespeariens est incontestablement une réussite, d'autant plus que tous les personnages ont quelque chose à dire et chaque vision des choses est respectée, entre joie et tristesse, entre film historique et voyage initiatique. Très beau film.
Je devais me forcer de le voir pour une analyse filmique et il s'avère que je fus fortement surpris par la qualité de ce qu'il s'en ai dégagé. Mise à part quelques fondus bien longuets ou encore au tout début lors du prologue quelques bourdes d'éclairages lorsque l'acteur se retrouve dos au soleil ( ceci ne sont que des détails ) ce film arrive à vous angoissez même sans que vous observez un brun de sang, beaucoup de choses sont claires mais reste imagées pour accentués le travail de l'ésprit.
Le réalisateur tente de nous faire partager ce qu'il sait et ce qu'il veux que l'on sache de ce chevalier sur la mort, tout en laissant une distance vis à vis des réponses de la mort pour garder un effet de stress permanent.
Le jeux semble durer des heures et des heures, mais la mort gagne ? normal ? Si le chevalier gagnait, la vie éternelle serai obtenue? Biensur qu'il devait perdre, cela lui a juste permis de reprendre foie en la vie et de revoir sa femme. La mort gagne toujours.
Le 7em art sur la fin du film survit ( la troupe ou encore la famille, comme vous voulez ), voudrai - t - il dire par là que pour lui, dans son idéologie, le 7em art serai source de vie ? de souplesse dans la vie et de bien-être capable de repousser la mort jusque dans ses dernieres rentrechements ? Probable Belle leçon de vie =:)
Un Chevalier revenu des Croisades rencontre la Mort au bord de la mer et obtient un sursis en jouant une partie d'échecs avec elle. Ainsi gagnera-t-il du temps pour découvrir le sens de la vie. Le Septième sceau est une plongée historique dans la peur, le destin des hommes et des femmes (ici à l''époque médiévale) et surtout une fable philosophique sur la recherche de l'etre et le questionnement sur le sens de la vie. Dans cette histoire, la Mort est toujours présente (la peste noire, le retour des Croisades...). Le Chevalier Block (incarné par l'incroyable Max Von Sidow) passera le temps qu'il lui est imparti à réfléchir sur la raison de tant de souffrances. Begrman met énormément de lui dans ce film. La troupe de théatre (qui pourrait etre celle du réalisateur) qui sillonne le pays pour divertir les villageois alors que la peste rode sera finalement sauvée de la mort en raison de leur poésie, leur simplicité et surtout l'amour qui leur permettra d'échapper à la danse macabre (sublime image finale). Le Septième Sceau reflète les attentes et les questionnements de son auteur. Le film oscille entre le bien et le mal, le positif et le négatif, la mort et l'amour (synonyme de vie pour Bergman), un véritable jeu de miroir. Des dialogues somptueux, de l'humour, de la peur, une photographie superbe de contrastes, une superbe interprétation, le Septième Sceau peut se voir et se revoir et poser autant de questions.
Une des perles rares du cinéma mondial. Bergman réalise un véritable travail d'orfèvre jouant sur les symboliques. La condition humaine est évoquée avec une rare subtilité à travers le face à face entre le chevalier et la (ou sa) Mort. Inscrits dans un Moyen Age ravagé par les croisades, les décors naturels offrent une esthétique surréaliste. A cela s'ajoute les prestations remarquables des acteurs : un chef d'oeuvre !
Loin de quelque film métaphysique ennuyeux et prétentieux ce film est un voyage euphorisant et intelligent dans un univers onirique et philosophique, non dénué d'humour et sans facilités ce film mérite vraiment son staut de chef d'oeuvre intemporel.
Devenu la référence du cinéma métaphysique et symboliste, "Le Septième Sceau" peut paraître une oeuvre forcée dans un sens. Mais la qualité d'extrème dépouillement de la mise en scène (les cadrages sont géniaux), le charisme des acteurs, la maîtrise narrative et le pathos retenu en font une oeuvre essentielle. Avec ce film et avec "Les Fraises Sauvages" (réalisé la même année), Bergman ouvre sa période "allégorique" qui sera la plus riche visuellement. Indispensable donc.
«Le septième sceau» de Bergman constitue à mes yeux l'un des miracles du septième art. Il s'agit du premier chef-d'oeuvre pleinement abouti du réalisateur suédois qui l'a d'ailleurs toujours explicitement considéré comme l'une des ses plus grandes réussites. Il constitue aussi une clef de lecture précieuse de l'oeuvre du cinéaste dans la mesure où il expose avec clarté l'une des questions qui y demeurera centrale jusqu'à «Saraband», à savoir la question philosophique et religieuse. Quel est le sens de l'existence humaine? Y a t-il une vie après la mort? Dieu existe t-il? Dans le film, la question est posée explicitement par Antonius Blok, chevalier suédois de retour de croisade, avec une fraîcheur, une persévérance et une acuité inouïes. Et elle est posée directement à La Mort personnifiée! Le film se déroule ainsi au gré des pérégrinations (et d'une partie d'échecs!) du chevalier, tandis que la question se fait toujours plus lancinante et angoissante. Et Bergman ne donnera jamais la réponse (ni dans aucun film ultérieur d'ailleurs, quoi qu'on ait dit de son soi-disant athéisme!) laissant le dernier mot à l'angoisse de l'incertitude. Antonius Blok voudra croire à une vie après la mort tandis que son écuyer persistera à se convaincre soi-même que la mort est la fin de tout. Mais La Mort personnifiée laissera en définitive tout le monde sur son incertitude. «Le septième sceau» est un film universel et merveilleux dont se dégage une atmosphère unique et magique, tout à la fois hallucinée et électrisante, macabre et solaire, angoissante et fantastique. Les acteurs sont inoubliables de Max von Sydow à Bibi Andersson en passant par Gunnar Björnstrand. Et que dire des images? Elles comptent parmi les plus belles, dessinées dans un noir et blanc sculptural et venant s'inscrire à tout jamais au fer rouge dans la mémoire. En bref, «Le septième sceau» est pour moi l'un des vingt plus grands films de l'histoire du cinéma.
Un film très prenant, où le chevalier, principal protagoniste, joue cette partie d'échec avec la Mort tout au long de l'histoire. Une grande maitrise du noir et blanc.