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Spiriel
36 abonnés
318 critiques
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5,0
Publiée le 25 novembre 2008
C'est bien simple, c'est mon Bergman préféré. Partant d'un concept complètement trippé (un croisé de retour en Suède s'interroge sur le sens de ses actes, de sa vie et de Dieu, et alors que la Mort vient le chercher, convaint celle-ci de faire une partie d'échec pour gagner du temps et essayer de lui extirper des informations), Ingmar restitue un univers médiéval d'une grande authenticité et pose les questions clées sur les thèmes qui sont ses obsessions. La modernité des dialogues, des personnages, dirigés à la perfection (Bibi Anderson est d'une fraicheur réjouissante, et Von Sidow ainsi que son écuyer sont incroyables), l'intelligence des situations... C'est désormais certain, le film ne vieillira pas. Il s'agit pour moi du film qui, plus encore que Fanny et Alexandre, représente ce mélange d'intelligence, d'accessibilité parfaitement dosée et d'intérêt qui caractérise l'oeuvre de ce grand cinéaste. Inoubliable.
Véritable chef d'oeuvre signé Ingmar Bergman, Le Septième Sceau est une oeuvre absolument unique et indémodable. Le fond est d'une richesse incroyable. Les thèmes abordés sont nombreux et tout aussi bien traités, la religion, la Mort, la Vie, l'existentialisme... Tant d'interrogations pour Bergman qu'il, en tant que maître de l'image, nous transmet à travers ce film qui nous embarque dans un véritable voyage initiatique au coeur de la quête du sens de l'homme. Si je devais qualifier le Septième Sceau, je dirais que ce film est une perle, un diamant brut dont nous devons exploiter la richesse. Certes je comprends que le film ne puisse pas plaire à tout le monde, et commencer la filmographie de Bergman par cette oeuvre serait risqué. En tout cas le film m'a réellement transcendé. Un chef d'oeuvre, assurément.
Un très bon film portant une réfléxion intélligente sur la condition humaine, la mort, le but de notre vie... Emmené par un casting éblouissant ce chef d'Oeuvre du cinéma Scandinave vous gratifiera de certains passage culte à l'exemple de la scène du bûcher Ô combien touchante, durant laquelle Gunnar Björnstrand fait prendre conscience à Max Von Sydow (éblouissant de ce film) la véritable nature de la mort. Une des scènes les mieux écrites qu'il m'est été donné de voir.
L sptième sceau est un très bon film à voir absolument toutefois on pourra lui reprocher une bande son assez quelconque, ainsi que certains passages en longueur pas extrèmement utile.
Devenu la référence du cinéma métaphysique et symboliste, "Le Septième Sceau" peut paraître une oeuvre forcée dans un sens. Mais la qualité d'extrème dépouillement de la mise en scène (les cadrages sont géniaux), le charisme des acteurs, la maîtrise narrative et le pathos retenu en font une oeuvre essentielle. Avec ce film et avec "Les Fraises Sauvages" (réalisé la même année), Bergman ouvre sa période "allégorique" qui sera la plus riche visuellement. Indispensable donc.
Un magnifique noir et blanc une atmosphère envoûtante des personnages superbes une réflexion sur l existence et la mort et surtout des images sublimes à voir et à revoir
Cris et Chuchotements m'avait ému bien au delà de mes espérances, j'étais donc très impatient de découvrir ce que Ingmar Bergman pouvait faire en partant du synopsis du Septième Sceau, certainement l'un des plus prometteurs du cinéma. Le film s'ouvre sur la rencontre entre un chevalier revenant des croisades et Mort, qui aboutira sur cette fameuse partie d'échecs. Elle se déroule sur une plage déserte, donnant un sentiment de "bout du monde" à la scène. J'avais envisagé le film comme un long dialogue métaphysique entre les deux personnages, entrecoupés de flashbacks. Finalement, le réalisateur se détache rapidement de cette scène pour montrer le retour au foyer du croisé et de son écuyer. Ce voyage au cœur d'un pays ravagé par la peste est l'occasion de se confronter aux habitants, tous en proie à la peur et la folie. Cette époque sombre est parfaitement retranscrite par une ambiance extrêmement pesante. En outre, plusieurs scènes apportent au spectateur un sentiment d'irréel, de cauchemar juste avant la fin du monde. C'est le cas par exemple de l'arrivée inattendue du cortège des personnes faisant pénitence, qui cherche à faire culpabiliser les villageois de manière écœurante et désespérée. Dommage qu'on ne retrouve pas la même intensité quand Bergman représente la famille de troubadours. Ils sont montrés avec tellement de simplicité qu'ils me paraissent détachés du reste, des malheurs des personnages comme du film en général. C'est voulu par le réalisateur, mais cela ne parvient pas à m'intéresser autant que le quotidien des paysans et les questionnements existentiels du chevalier, qui parviennent à donner des vertiges. De plus, le récit s'attarde sur certains personnages qui n'ont pas grande importance. C'est le cas de la femme du forgeron et la fille du village abandonné, qui n'ont pas de rôle précis à jouer. Elles ont l'air d'être là pour que le groupe soit composé de six personnes à la fin...Cet aspect du film est beaucoup plus inégal. L'aspect dramatique du Septième Sceau est exemplaire. Le film est en effet parcouru de scènes captivantes (toutes les apparitions de la Mort) qui soulèvent intelligemment de grandes questions sur la mort et la religion (grâce à l'opposition entre le chevalier et l'écuyer). Le ton positif est plus hésitant, parfois mal amené. Bergman a du mal à jongler avec les deux et celui-ci tombe un peu aux oubliettes, si l'on excepte ce final de toute beauté.
Une œuvre impressionnante, dont la puissance évocatrice va beaucoup plus loin que bon nombre d'autres films réputés "métaphysiques". Loin de l’œuvre pseudo-intello à la Godard, Ingmar Bergman nous invite dans son univers, et il est impossible de ne pas être conquis par le charme qui s'en dégage. Beau et brillant, Le septième sceau est un voyage dont on ne sort pas indemne...
Un film auréolé de critiques excellentes d'un célèbre réalisateur, c'est cela qui m'a poussé vers le 7eme sceau. Cette partie d'échec avec la Mort est l'occasion d'une magnifique reflexion métaphysique sur la présence de Dieu dans la vie, ou la vacuité du sens de celle-ci. Antonius Block (l'un des premiers rôles de Max Von Sydow) se nourrit de rencontres qui vont l'aider dans sa quête. Le sombre moyen-age suedois sert de cadre à cette épopée. Les superbes images en noir et blanc paraissent pourtant de temps en temps assez sèches et la mise en scène très dénudée. Rien ne respire vraiment l'opulence. Ca change du cinéma moderne, mais cette esthétique sert efficacement la reflexion philosophique du film.
"Le 7e Sceau" d'Ingmar Bergman, tourné en 1956, est essentiellement une méditation sur le sens de la vie, que la mort vient implacablement interrompre dans sa trajectoire terrestre et humaine. Un pessimisme fondamental, dont Kierkegaard est peut-être l'un des inspirateurs et père spirituel, mêle les thèmes du désespoir, de la révolte et de la misère d'une humanité sans amour, mais non sans Dieu, dont la présence sera ré-affirmée dans l' film "La source" en 1959 comme l'unique moyen de réconciliation entre les vivants. L'histoire est celle d'un Chevalier, auquel apparait, à son retour des Croisades et au bord d'une grève sauvage et déserte, la mort.Pour gagner du temps, et peut-être découvrir l'ultime vérité, le Chevalier lui propose une partie d'échecs. Autour d'eux, dans la Suède du 16 e siècle, que la pellicule en noir et blanc restitue dans une sorte de dépouillement minéral, la peste sévit, fauchant les vies avec une sombre indifférence. Mais le silence de Dieu semble être la seule réponse que reçoive l'ancien Croisé. L'obsession de Bergman se fait alors plus prégnante. Même si aucune représentation de Dieu n'existe, il ne peut pas ne pas y avoir une vérité à découvrir et à comprendre. Et il est certain que chacun des personnages cherche quelque chose, parfois sans le savoir, ou possède quelque chose, souvent en l'ignorant... "Le 7e Sceau" se déroule comme une fresque médiévale et use d'un réalisme sans outrance, mais volontairement détaché qui ajoute à l'esthétisme glacé du film. Probablement l'un des plus originaux du cinéaste, parce qu'il replace l'humain et le questionnement métaphysique au centre de nos préoccupations. Ce, avec une écriture sobre et des images qui cernent l'essentiel au plus près. Un film qui fait date et mérite de nous remettre en phase avec les problèmes fondamentaux de notre destinée.
Magnifique. Surtout après un "Persona" qui ne m'a pas beaucoup plus, j'ai été agréablement surpris par ce "Septième Sceau". Parler des choses qui n'ont pas de réponses, et faire des réflexions (très pertinentes) sur l'être humain et tout ceci à la fin de Croisades tient du génie. C'est tellement bien écrit, les dialogues, tous pertinents, le propos, la chasse aux sorcières, les protagonistes et enfin la mort qui joue un rôle primordial dans le long-métrage. Chaque apparition de celle-ci est accompagnée d'une musique grave et stridente, presque effrayante. Encore plus appuyé avec le visage blanc de la faucheuse. Un film incroyable (et dur à comprendre, il faut le revoir une deuxième fois) à voir absolument! Bravo!!!!
J'ai eu un peu de mal a adhérer a ce film mais il faut avouer que c'est du haut niveau! Ce film philosophique a pour thème principale la mort (un chevalier essaye d'échapper à la mort en lui proposant une partie d'échec). C'est très bien réalisé avec des passages fascinants. Juste un brin trop pessimiste...
J'ai enfin découvert celui que beaucoup considèrent comme l'un des tous meilleurs réalisateurs ayant jamais existé : Ingmar Bergman . "Le septième sceau" est l'un des plus adulés de ce réalisateur . Si le film est une réussite incontestable j'ai été légérement déçu . A travers une partie d'échec entre un chevalier et la Mort tnadis qu'une épidemie de peste ravage le pays , "le septième sceau" se présente comme une longue méditation très métaphysique sur des thèmes tel que la mort ou la religion . A ce niveau-là le film est pleinement réussi , et la réflexion très pessimiste de Bergman marque les esprits . La puissance des images tout le long du film ne peut qu'impressioner . Cette fresque médiévale est filmée de main de maitre . Là où j'accroche moins c'est dans l'écriture des personnages . Ils m'ont paru un peu trop superficiels , pas assez travaillés pour que l'on puisse s'attacher à eux . Pourtant les acteurs sont remarquables , l'exellent Max Von Sydow en tête . Cela n'empêche que le "spetième sceau" est une oeuvre passionnante et me donne envie de découvrir aux plus vites d'autres films du regretté Ingmar Bergman ...
Antonius Blok revient des croisades avec son écuyer. La mort apparaît pour les emporter avec elle mais Antonius, bien décidé à l’affronter, le défie dans une partie d’échecs pour découvrir avant de mourir la connaissance, le savoir et le sens de la vie.
Le septième sceau est une référence explicite au livre de l’Apocalypse par Saint Jean dans la Bible. Cette fin du monde, représentée par la peste, et cette recherche du sens de la vie mélange la morale, la foi et le bonheur.
Ingmar Bergman choisit de réaliser un film métaphysique qui parle ouvertement du sens de la vie et de l’existence de Dieu et des enfers. Néanmoins, il gère son sujet excellemment bien, mais aussi, et surtout la lumière avec un noir et blanc qui sied à merveille au sujet évoqué.
Le cinéaste suédois livre un OVNI cinématographique en faisant un lien qui paraissait impossible entre le fantastique religieux très sérieux et le grand-guignolesque inspiré de la comedia dell’arte.
Le trés talentueux Bergman,realise un film magnifique sur l'existence et la religion.Tout comme le heros,les questions traverse nos téte.Un film exceptionnelle avec l'excellent Max Von Sydow
Mon premier Bergman. On m'avait décrit Le septième sceau comme son film le plus accessible. Et bien je me demande comment sont les autres Bergman, car accessible n'est pas le premier mot qui me vienne à l'esprit quand je vois ce film. On a là une sorte de trip médiéval et métaphysique indescriptible, un film intelligent, lent, fascinant et complexe, disposant d'excellents acteurs (le grand Max Von Sydow en particulier) et de passages glauques et même drôles par moments. Je pense que c'est un film auquel on ne peut rester insensible, un film certes compliqué à visionner, mais qui vaut le détour.