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    Le Septième Sceau
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    3,9
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    166 critiques spectateurs

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    Wobot
    Wobot

    20 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2012
    La première scène,incroyable,introduisant une partie d'échecs entre le chevalier et la Mort,promettait une belle fresque métaphysique sur la mort et la spiritualité.Tout à coup,le film nous amène ensuite,d'une façon assez improbable,vers une comédie médiévale totalement hors propos!Heureusement que dans les 20 dernières minutes,Bergman se réveille,retourne dans le ton de la 1ère partie et nous pond une fin d'une grande noirceur...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2016
    Il y a trois mondes qui se confrontent: la mort, celui qui a vu la mort et ceux qui jouent à la mort.
    La mort c'est le héros de cette allégorie qui prend le visage d'un personnage qui explique et répond aux attentes des hommes. Leurs questions sont complexes mais ils savent une chose, c'est qu'ils en ont peur.
    Celui qui a vu la mort, c'est le second personnage qui loin d'en avoir peur tente de croire pourquoi il vit.
    Et les acteurs, ce sont les villageois qui racontent la mort comme ils racontent la vie. Ils sont immortels (du moins le croient-ils)
    Mais quand l'ange défit le septième sceau, le cataclysme s'abattit sur la terre. Et ici les hommes sont comme des survivants.

    Le film prend comme décor le Moyen-âge, où les croyances s'insinuent comme des poisons dans la vie des gens; il est fascinant par cette approche monumentale de la personnification de la mort, comme un personnage qu'on ne peut éviter et qui fait partie de la vie.

    Bergman termine son récit flamboyant sur une pensée métaphysique suprême:
    La mort est-elle Dieu qui laisse sur la Terre, tel Adam et Eve, la pureté de l'amour s'épanouir dans le Monde, le délivrant après elle de toute la médiocrité humaine.
    cinono1
    cinono1

    300 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2024
    Malgré quelques longueurs et rebondissements scenaristiques pas toujours bien amené, le Septième Sceaux est bien une grande réussite du 7eme art. Parce que la lumière et les cadres de cette histoire se déroulant au moyen âge, sont magnifiques et symboliques. Ingmar Bergman semble entamer une discussion avec l'être humain sur la mort, la maladie, l'au delà, les croyances, les familles, autrement dit des thèmes universels et importants que le sens du symbolisme du réalisateur magnifie. Il y a des plans de toute beauté tels ces soldats sur la plage ou cette farandole finale. Un film qui doit en plus gagner en richesse en le revisionnant
    Ti Nou
    Ti Nou

    492 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2021
    Le chevalier Antonius Block, afin de repousser sa mort pour donner un sens à son existence, lui propose une partie d’échec. Cette quête mystique, philosophique, a des aspects austères de film d’auteur peu accessible mais est magnifiquement réalisée et se permet quelques pointes d’humour bienvenues.
    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2021
    Cela fait depuis ma vision de "Last action hero" de John McTiernan (et oui…) que je voulais voir "Le septième sceau" et cette lacune est enfin comblée. Et j'ai été très surpris par ce que j'ai vu : je m'attendais à une œuvre difficile, rude et très métaphasique, et si ce dernier point est bien présent, il est au cœur d'un film finalement très accessible, presque léger dans son ambiance. C'est admirablement filmé, c'est une évidence, mais j'ai surtout été très surpris par le naturel et la modernité du jeu des acteurs. Après côté scénario, je ne peux pas dire que j'ai trouvé ça bouleversant, j'ai même été à la limite déçu, avec la crainte au début de trouver ça long, ce qui finalement n'a pas été le cas. Je comprends que "Le septième sceau" puisse être considéré comme une œuvre majeure par sa modernité visible (c’est un film de 1957) et sa façon de traiter des sujets très méta, mais pour moi, même si j'ai trouvé ça bien, ce n'a pas été le choc attendu.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2020
    Une plongée fascinante dans la crainte tellement humaine de la mort à travers la volonté viscérale d'un chevalier au retour d'une croisade traumatisante d'acquérir des certitudes face à l'émoussement de ses probables croyances antérieures. Doté d'une photographie travaillée qui confère à de nombreuses scènes un aspect de toiles de maître et d'un humour inattendu qui mêle le drame à la tragédie métaphysique exprimée, ce récit entrecroise les réactions et choix de vies de personnages symboliques des différentes attitudes possibles face au mystère de l'existence. La pertinence de cette quête se redouble de dialogues et de situations d'une grande justesse que le côté théâtral de la mise en scène et même de certaines expressions des acteurs renforce plus qu'il n'affaiblit. Ouvrant le champ d'une interrogation personnelle tout en formulant l'option apaisante d'un fatalisme d'acceptation, Bergman réaffirme son rang de cinéaste indispensable.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2016
    Un des films phares d'Ingmar Bergman. Celui qui lui apporte définitivement la reconnaissance internationale via le Festival de Cannes (Prix spécial du Jury en 1957. Le noir et blanc est très bien exposé et renforce l’impression d’étrangeté. Un chevalier de retour de croisade croise la mort et entreprend une partie d’échecs avec elle. Au même moment la peste ravage la région. Le personnage principal (Max Von Sydow) déambule dans la campagne et rencontre tous les paysans en proie aux rites les plus ancestraux pour tenter de conjurer la maladie et la mort. Une façon pour Bergman de montrer que les interrogations de l’homme sur son existence sont intemporelles. Intéressant sans aucun doute mais pas captivant non plus. De là à ériger le suédois en génie ultime du cinéma que l'on peut hésiter à franchir à la vue de ce film pourtant encore très encensé.
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 novembre 2020
    Vu au tout début du deuxième confinement, le septième sceau qui parle de pandémie et de religion était malgré son âge et la période sur laquelle il se déroule totalement d’actualité. Et je suis passée totalement à côté. Autant j’ai trouvé que cela partait plutôt bien, j’ai accroché à ce chevalier qui rentrant des croisades entame une partie d’échec avec la mort, mais aussi son écuyer désabusé et violent. En revanche les saltimbanques m’ont laissé complètement froid et la longue partie où on les découvre m’a profondément ennuyé. Du coup à partir de là je suis resté totalement hermétique au propos. Je ressaierai peut être un jour, mais là clairement ça n’a pas été une bonne expérience.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    690 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2020
    Un long métrage qui parvient à me réconcilier avec le cinéma d'Ingmar Bergman, dont mes précédentes expériences m'avaient profondément ennuyé. Une véritable maîtrise pour ce film qui aborde de nombreuses thématiques existentielles avec limpidité.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2013
    De retour des croisades, un chevalier rencontre la Mort sur son chemin. Il lui demande un délai et propose une partie d'échecs. Un film mythique et brillant où l’image de la mort, robe noire et visage terne jouant aux échecs sur la plage avec un croisé (joué par Max Von Sidow) plein d’interrogation sur le foi en Dieu, reste gravée.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2016
    Pas de réalisme sur ce film d'époque de Bergman mais une tragédie mélangée à l'ironie à tendance moralisatrice sur la repentance de personnages pathétiques ou enfermés dans leur optimisme et pessimisme sur le monde envahi par la peste. Il y a le chevalier avide de réponses sur Dieu, son écuyer plus radical que lui, le mari facilement manipulable, la femme pêcheresse ... Les archétypes sont tous représentés dans le film, portes-paroles de la religion et de la mentalité de la société. Le cinéaste réussit l'écriture d'une fable cruelle et poétique, se servant de métaphores et de symboles pour renforcer l'image et le scénario, malgré une bande-sonore pauvre qui sent le post-synchronisé à plusieurs reprises.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    120 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juin 2020
    Ce film traite tous pleins de thématiques audacieuses sur le papier mais Bergman ne parvient jamais à transcender son postulat si bien que l'indifférence finit par l'emporter à l'égard de ce "Septième sceau". Jamais le film ne réussi à poser une ambiance, instaurer une tension, créer un suspense... Rien. L'imagerie est très belle mais rien n'est mis en valeur dans ce film, rien n'est creusé, tout est abordé en surface, tout est expédié à la hâte donc tout ça conduit à un manque d'immersion et d'émotion flagrant chez moi. Ça traite de sujets sans liant ni ligne directrice cohérente, la mise en scène est fade et peu impactante, même avec les séquences qui sont censées êtres fortes... La direction d'acteurs est bien aux fraises aussi... Même la fameuse scène du film avec la partie d'échecs avec la mort est surestimée au possible tant elle ne dégage rien et tant elle est expéditive... Il y a bien une valeure symbolique derrière mais à quoi bon ?
    Agnes L.
    Agnes L.

    165 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2022
    De retour de croisade dans un pays ravagé par la peste, un chevalier suédois joue aux échecs avec la Mort. Un grand film d'Ingmar Bergman sur le sens de la vie et de la mort. Ce qui est spécifique à ce réalisateur, c'est la profondeur du texte.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2019
    Ce film allégorique et hanté tant par les tragédies individuelles de Bergman que par celles, collectives, du Moyen-Âge et du 20e siècle est l'un des plus beaux qu'il m'ait été donné de voir. Le Moyen-Âge de Bergman est à la fois parfaitement vraisemblable, et en même chargé de symboles religieux et poétiques. Bien que tout empreint du protestantisme existentialiste de Bergman, 'Le Septième sceau' n'ennuie jamais grâce à son alternance quasi-shakespearienne entre scènes burlesques et scènes graves. La scène introductive sur le rivage où le Chevalier rencontre la Mort, la scène clef du repas auquel participe le Chevalier, l'écuyer et les baladins, ainsi que la danse macabre conclusive sont des sommets de cinéma.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2021
    Sceau 7 qui tue
    La filmo de Bergman est longue comme un dimanche passé devant Antenne 2 mais beaucoup moins rébarbative. Du moins, de ce que j’en sais car mon expérience sur le sujet ne peut être que maigre au regard de ce qui reste à voir. Du coup, tant qu’à y être autant se faire un de ses films les plus reconnus. Nous sommes dans un moyen âge flou. Un chevalier et son écuyer reviennent des croisades où ils ont tué et répandu la foi. Sur la route vers le doux foyer, ils croisent des pestiférés, des femmes condamnées pour sorcellerie, des saltimbanques et des villageois hystériques. Ha et ils croisent la mort aussi, avec qui le chevalier engage une partie d’échec pour gagner du temps. On ne s’y attend pas mais la première chose qui frappe, c’est l’humour. D’autant qu’il est assez piquant et irrévérencieux. L’ironie constante repose la question du bien-fondé du dogme religieux et de la morale chrétienne. Cet humour, les femmes vont aussi pas mal en faire les frais et on aura le droit de n’apprécier que moyennement une misogynie un peu datée. D’un autre côté, les deux sujets se télescopent et cette collision permet de clouer au pilori le patriarcat de l’Église. Bref, chacun y verra ce qu’il voudra. Une autre thématique forte est celle de la présence de la mort parmi les vivants. Comment elle façonne l’imaginaire et comment elle dialogue avec les peurs individuelles. En creux, se pose la question du destin ou de la mission à accomplir par le condamné, sachant que chacun l’est. A la mise en scène, on appréciera particulièrement l’irruption toujours cocasse et presque anecdotique de la personnification de la mort, chichement vêtue d’un pyjama noir contrastant avec son visage blême. On kiffera pas mal aussi l’exercice de repérage de tous les symboles cachés ça et là. Enfin, on se repassera certaines scènes absolument magiques qui rappelleront par leur intensité dramatique le choc visuel d’un Eisenstein, des tableaux somptueux. En bref, il faut accepter de se confronter au puzzle sémantique et peut-être de ne pas être sûr d’avoir tout compris mais au bout du chemin, c’est un très bel ensemble de surprises que Bergman nous donne à voir.
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