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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 avril 2008
Ingmar Bergman livre une réflexion puissante sur le sens de la vie et sur la Mort. Ce film très travaillé bénéficie d'un scénario remarquablement écrit, de l'interprétation parfaite des acteurs et d'images de toute beauté. La Mort est très présente mais ce n'est glauque à aucun moment. Le réalisateur suédois signe là une œuvre très personnelles dans laquelle il livre ses angoisses. Un chef d'œuvre inoubliable à voir et à revoir.
Le cinéma Suédois dans toute sa splendeur, un chef d'oeuvre Moyen-Âgeux sur la mort. Une reconstitution digne du Nom de la Rose. A voir necessairement une fois dans sa vie.
Désireux de voir le film depuis un moment, je dois avouer ne pas avoir été déçu par le résultat !
Le long métrage présenté comme un chef d'oeuvre est selon moi une enfilade de scènes sans aucun intéret sur la vie et le parcours d'une troupe de comédiens amateurs. L'excuse de la partie d'échec contre la mort ne tient pas la route même au niveau du symbole. En plus ce séquences ne constituent qu'une péripétie d'un film dont les rebondissements ( épidémie de peste, bagarre a la taverne et humiliations publique d'un comédien) ne servent finalement qu'au final franchement grotesque du film : une pseudo danse macabre dans le gout de ce qui se faisait au 15e siècle en peinture. Disons le franchement : en dessin cela passe, en film cela lasse.
Le septième sceau est donc un ovni dont je me demande comment il a pu éblouir des générations de critiques.
Un film époustouflant de beauté et de profondeur. Cette réflexion sur la mort et sur l'amour est une fable bouleversante, filmée avec énormément de soin. Les dialogues sont ciselés et les personnages sont très drôles, malgré le désespoir qui transpire et cette course contre la mort, pourtant perdue d'avance. Superbe !!
Une galerie de personnages impressionnante et intéressante. Ce film est accessible pour les néophytes comme moi et m'a permis de découvrir l'univers de Bergman. Cette histoire m'a vraiment touchée car la succession de scènes originales évoquant, avec une finesse et un humour délicat, des thèmes comme la religion et la mort se met au service du jeu: les échecs! Jamais stupide: un grand film!
Chef-d'oeuvre du cinéma danois, le Septième Sceau est particulièrement effrayant. Cette rencontre avec la mort et ce duel d' "échec" est un parabole réussie de l'idée que la vie ne dépend pas du destin mais de la façon dont nous même nous bougeons nos pions dans l'échiquier de la vie. A voir absolument !
«Le septième sceau» de Bergman constitue à mes yeux l'un des miracles du septième art. Il s'agit du premier chef-d'oeuvre pleinement abouti du réalisateur suédois qui l'a d'ailleurs toujours explicitement considéré comme l'une des ses plus grandes réussites. Il constitue aussi une clef de lecture précieuse de l'oeuvre du cinéaste dans la mesure où il expose avec clarté l'une des questions qui y demeurera centrale jusqu'à «Saraband», à savoir la question philosophique et religieuse. Quel est le sens de l'existence humaine? Y a t-il une vie après la mort? Dieu existe t-il? Dans le film, la question est posée explicitement par Antonius Blok, chevalier suédois de retour de croisade, avec une fraîcheur, une persévérance et une acuité inouïes. Et elle est posée directement à La Mort personnifiée! Le film se déroule ainsi au gré des pérégrinations (et d'une partie d'échecs!) du chevalier, tandis que la question se fait toujours plus lancinante et angoissante. Et Bergman ne donnera jamais la réponse (ni dans aucun film ultérieur d'ailleurs, quoi qu'on ait dit de son soi-disant athéisme!) laissant le dernier mot à l'angoisse de l'incertitude. Antonius Blok voudra croire à une vie après la mort tandis que son écuyer persistera à se convaincre soi-même que la mort est la fin de tout. Mais La Mort personnifiée laissera en définitive tout le monde sur son incertitude. «Le septième sceau» est un film universel et merveilleux dont se dégage une atmosphère unique et magique, tout à la fois hallucinée et électrisante, macabre et solaire, angoissante et fantastique. Les acteurs sont inoubliables de Max von Sydow à Bibi Andersson en passant par Gunnar Björnstrand. Et que dire des images? Elles comptent parmi les plus belles, dessinées dans un noir et blanc sculptural et venant s'inscrire à tout jamais au fer rouge dans la mémoire. En bref, «Le septième sceau» est pour moi l'un des vingt plus grands films de l'histoire du cinéma.
Je possède un couteau de poche. il s'agit d'une grande marque, on en vend partout, on en fabrique partout, contrefait, copié, mais le mien ne vient pas de chine, n'est pas une copie, il vient de la boutique des fondateurs, forgé, fabriqué, monté sur place à Laguiole. Sur sa lame en acier forgée il y a le nom de la maison et la mention "hors concours". Hors concours cela signifie que la qualité et la renommée est telle que le produit est au delà de toute concurrence. Le Septième Sceau est hors concours. Ce n'est plus un film. Il est au panthéon du cinéma. Hors concours, hors critique. Je ne peux que lui rendre hommage en choisissant le Septième Sceau comme image de mon profil.
Jag ska minnas den här stunden. Skymmingen, skålen med smultron, skålen med mjölk, era ansikten i kvällsljuset... Je me souviendrais de cet instant...ce bol de lait, ce bol de fraises...je vais essayer de me rappeler de notre conversation et porter ce souvenir entre mes mains aussi prudemment que si c'était un bol rempli à ras bord de lait fraîchement tiré. Et cela me sera un signe et me suffira grandement.
Porté par une idée de départ aussi folle que géniale (un homme jouant aux échecs avec la Mort en personne), Le Septième Saut, est une oeuvre dès plus intéressante.
A partir du moment où l'on s'ennuie dans un film, ce n'est pas bon signe. Dans ce film bavard, composé à l'outrance où rien ne semble libre, spontané, Bergman s'interroge via une métaphore alambiquée. La mort joue aux échecs avec Von Sydow. La peste rôde. Il y a aussi des comédiens. On ne croît pas en grand chose, la lumière est artificielle à souhait, les acteurs sont tous affectés. Encore un chef d'oeuvre qui ne plaît qu'aux vieux, très vieux cinéphiles !
Un petit film sympa, qui bénéficie d'une belle esthétique. Une daube pseudo méthaphysique de bonne facture, plutot distrayante.Mais pas de quoi atteindre le nirvana de la conscience qui tue.
Le Septième sceau ( 1957 ) raconte l'histoire d'un homme et de son écuyer qui reviennent des croisades. L'homme en question rencontre la Mort, qui lui annonce qu'il va mourir. L'homme lui dit alors qu'il souhaiterait la défier en jouant à une partie d'échecs... Excellente idée que cette métaphore du jeu de stratégie pour illustrer la détresse d'un homme ( remarquable Max Von Sydow, dans l'un de ses premiers rôles...) qui refuse de mourir et qui se bat donc jusqu'au bout pour garder la vie sauve. Cependant, le film n'est à mon sens pas un chef d'oeuvre, en raison de quelques longueurs qui plombent parfois l'atmosphère. On ne peut en revanche qu'admirer les sublimes cadrages de Bergman, les jeux d'éclairages et le charisme des acteurs...On voit bien que ce film a inspiré bon nombre de réalisateurs contemporains tels que Woody Allen ( la rencontre avec la faucheuse dans Love and Death rappelle la scène d'introduction du Septième sceau ). L'un des films les plus reconnus du cinéaste suédois, et particulièrement admirable pour sa portée philosophique ( le thème de la vie et de la mort, les questions existentielles, etc...). A découvrir, en version originale de préférence...