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GabbaGabbaHey
205 abonnés
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4,5
Publiée le 6 octobre 2010
Un tres tres grand film de Ingmar Bergman, qui revisite complètement les regles de l'art cinématographique et présente une oeuvre innovante et subversive a un point assez impressionnant, surtout pour l'époque... Des idées sur la vie et la mort tres intéressantes, un combat passionnant entre la mort a une de ses "victimes potentielle", qui se joue en une partie d'echecs... Bergman va tres loin dans la métaphysique et ose beaucoup de choses, ce qui rend l'oeuvre fascinante et d'une intensité incroyable. Un scenario d'une finesse exceptionnelle, et une mise en scene magistrale. Magistral.
Je ne pense pas pouvoir dire que j'ai compris ce film. A vrai dire j'avais beaucoup apprécié Scènes de la vie conjugale, dont les propos philosophiques liés au couple et à la vie m'avaient vraiment captivé. Peut-être devrais-je revoir -ce que je ferais sans doute- ce film, mais tout m'a semblé trop fabriqué, trop absurde et je ne suis pas parvenu à entrer dans le film. Pourquoi la mort accorde-t-elle un délai au chevalier, pourquoi cette partie d'échec ? Pourquoi cette danse funèbre ? Autant de questions auxquelles j'aimerais répondre. Ce n'est pas un mauvais film, mais je ne l'ai pas apprécié. Rendez-vous au prochain visionnage...
"Le septieme sceau" est sombre, il décrit un monde plongé dans le chaos et la peur du néant après la mort. Sans pour autant être déprimant, Bergman réussi à réaliser un film qui résonne comme un rire de desespoir.
Second film que je vois du réalisateur, c'est bon, bien qu'un peu trop lent (ou alors c'est le noir et blanc qui fait ça) à mon goût, une très belle histoire, superbement réalisée, des passages fascinant.
Avant d'être une œuvre majeure du cinéma, ce « Septième sceau » est avant tout une œuvre majeure d'Ingmar Bergman. Celle qui révéla son incontestable talent aux yeux du monde entier. Et pourtant, comme en témoigne la note que j'accorde, cette œuvre phare m'a laissé quasiment indifférent. Et je peux vous affirmer que j'adhérais totalement au concept de base. A ce titre, la scène d'introduction, voyant le chevalier engager une partie d'échecs avec la Mort sur les galets d'une plage, bien que très courte, est d'une beauté plastique indéniable. Et rien qu'avec ça, on se dit que ça pue le chef d'oeuvre à plein nez. Malheureusement, ça se gâte par la suite. S'il y a encore des scènes incroyablement réalisées (spoiler: les autres parties d'échecs avec la Mort, l'arrivée des deux croix en bois dans un nuage de poussière, celles se passant dans la forêt ou la danse macabre finale ), Bergman, soucieux de s'interroger sur la vie, la mort, l'amour ou la religion, les noie sous une cascade de bavardages ininterrompus et pompeux. De plus, le cadre bucolique dans lequel se déroule une grande partie de l'histoire ne colle absolument pas avec le ton résolument pessimiste du film. Oeuvre pour le spectateur très averti, « Le septième sceau », malgré ses réelles qualités de réalisation et l'originalité de son postulat, a provoqué chez moi plus d'ennui que de fascination.
Dans l'univers fantastique de Bergman, ce film des années 50 à l'époque du moyen age est bien rendu et le personnage de la Mort est particulièrement bien vu et interprété. La troupe de baladins est la seule petite lueur dans les quelques réflexions métaphysiques du chevalier pour suivre cette histoire peu divertissante à notre époque...
Le chef-d’œuvre de Bergman. Une très belle fable avec un réel impact philosophique sur le spectateur qui découvre l’œuvre pour la première fois (comme ça a été mon cas). La scène où Max von Sydow et la Mort joue aux échecs sur une plage est incroyable, sublime.
Encore un vieux film auquel je n'ai probablement rien compris puisque je lui mets une note de merde. Comme Satyricon, ce film m'a emmerdé au possible quand j'étais réveillé et même en l'ayant vu deux fois (je dois être masochiste quelque part pour faire ça mais enfin bon) je n'arrive pas à comprendre l'admiration qu'il suscite chez les cinéphiles qui l'ont vu, même en admettant que c'est le film qui a fait découvrir Bergman au monde entier. D'autant qu'il a fait une ribambelle de films bien meilleurs que celui-là. Car avec sa reconstitution passablement ratée du Moyen Âge, sa platitude de mise en scène et des personnages qui n'ont aucun charisme, je n'appelle pas cela un film réussi. Encore une grande déception.
Des questions en images, sur des sujets qu'on a le droit de trouver bateaux : l'amour, la mort, Dieu, le diable, le destin, la comédie… Des images donc mais quelles images ! Certaines scènes sont hallucinantes comme la procession des pestiférés. Ça a de la gueule, on ne va pas dire le contraire. De là à nous raconter qu'il s'agit là d'un des plus grands films de tous les temps, il faut peut-être raison garder ! C'est un film étrange, d'un pessimisme flamboyant, jamais ennuyeux, toujours surprenant et magnifiquement photographié. La distribution est éclectique, car si Max von Sydow paraît en petite forme, c'est Gunnar Björnstrand qui domine la distribution masculine (quelle classe !), mais Nils Poppe ne démérite pas. Chez ces dames, le sourire de Bibi Anderson nous charme, mais le rôle muet de Gunnel Lindblom est assez fabuleux, j'ai rarement vu d'aussi beaux yeux en noir et blanc.il y a aussi Inga Gill charmante, prétexte pour Bergman de distiller un doigt de misogynie (bizarre que personne n'en parle !). On regrettera les dialogues trop écrits, même s'il s'agit d'un choix assumé.
Réalisation crédible dans ses costumes et ses décors. On se sent clairement au Moyen-Âge avec une réflexion sur la mort et le sens donné à la vie sur Terre. Nous avons quelques religieux qui prêchent, nous sommes au temps des croisades d'où quelques chevaliers sont revenus amochés et discutent sans arrêt de femmes. Nous avons également la maladie et l'opulence avec un air de fin du monde bien ressenti dans le film. Mais le tout est pour le moins... Ennuyeux. C'est bavard et peu intéressant si l'on ne le remet pas dans le contexte de son époque. Dépassé aujourd'hui, bien que quelques idées comme la partie d'échecs avec la mort demeurent des références. Les dialogues se transforment vite en monologues philosophiques et correspondent peu au film.
Doté d'une réalisation d'une extrême richesse et d'une photographie d'une grande beauté, ce film très religieux d'Ingmar Bergman - qui mélange le drame médieval et le fantastique - peut-être considérer à juste titre comme étant un chef-do'euvre du 7ème art. Le casting, composé notamment de l'excellent Max von Sydow ou encore de la magnifique Bibi Andersson, est exceptionnel et arrive a rendre certaines séquences inoubliables. Une oeuvre scandinave vraiment envoùtante et qui se doit d'être découverte.
Un film de Bergman réellement inquiétant. Beaucoup d'inspirations et de Bergman dans cette histoire où l'on cherche désespérément à savoir ce qui se cache derrière la mort. Un sujet très bien traité.
Antonius Block (Max Von SYDOW, 27 ans), chevalier, rentre, avec son écuyer, des Croisades, après 10 ans d’absence. Sur une plage de galets, il rencontre la Mort avec qui il joue aux échecs afin de retarder sa fin. Ils rencontrent 3 baladins [dont un couple (la femme est jouée par Bibi ANDERSSON, 21 ans) avec enfant] dans une roulotte. Malgré les scènes initiale (jeu d’échecs) et finale (danse macabre), le film est long (97 mn), bavard, redondant, ennuyeux, soporifique et théâtral ([on est loin du « Nom de la rose » (1986) de Jean-Jacques Annaud ou même des « Visiteurs du soir » (1942) de Marcel Carné. En fait, Bergman s’intéresse plus aux baladins (cf. son amour du théâtre) et traite le sujet de la Mort et de la foi comme une dissertation de lycéen de terminale, sans oublier quelques « incohérences » (seuls ceux présents dans le château sont emmenés par la Mort, faux raccords lors des scènes dans la forêt ou lors du cheminement de la falaise (extérieurs jour) vers le château (extérieurs nuit). Un film surestimé (un court métrage aurait suffi) en se fondant sur quelques plans de grande qualité. .
Un joyau. Un travail d'orfèvre de Bergman. Cet artiste était un perfectionniste, il faut voir son travail à l'oeuvre, c'est tout bonnement impressionnant de savoir-faire. Le Septième Sceau est un « Memento mori » ''romanesque'', crépusculaire et métaphysique de chevalier, gentilhomme et saltimbanque, a caractère religieux, qui entremêle des événements de l'histoire en rapport avec une certaine morale religieuse pour étendre son intrigue (dans l'esprit un peu théâtral et ironique) : spoiler: Jeanne D'Arc, la crucifixion (ce Jésus en jouet, amusant) , l'ancien chevalier des croisades, La Mort (et sa noirceur cabalistique et ténébreuse, j'adore). Bergman (bon cela va paraître prétentieux de ma part) nous fait la démonstration minutieuse de ce qu'est une direction d'acteurs, de comment doit bien être placé une caméra, de comment doit être utilisée la lumière, le champ et le déplacement des corps etc. Tout un travail d'artisan au service de l'art.
Sous ses aspects rustres et sombre, "Le Septième Sceau" est une très belle invitation à la philosophie existentialiste et la réflexion cinématographique.