Cinquième opus de la franchise, écrit et réalisé par Don Mancini, le père fondateur de la saga, Le Fils De Chucky est le volet le plus qualitatif à ce jour. L'histoire se déroule plusieurs années après la mort de Chucky et Tiffany, et nous fait suivre la progéniture du couple qui va tenter de retrouver ses parents. Une fois réunis, la famille sanguinaire va vouloir se transférer dans le corps d'une actrice, mais Chucky fini par se plaire en poupée. Un conflit familial va alors avoir lieu, d'autant plus que les heureux parents se chamaillent pour savoir si leur enfant est un garçon ou une fille. Ce scénario nous plonge pendant un peu moins d'une heure et demie, dans une intrigue totalement déjantée. On suit avec un grand plaisir les tribulations de cette famille atypique plus que jamais au cœur du récit. Tous les curseurs sont poussés au maximum à travers un ton politiquement incorrect et irrévérencieux au plus haut point. L'ambiance horrifique laisse place à un humour noir toujours plus violent et sexualisé, faisant beaucoup rire. Les mises à mort sont originales et particulièrement violentes et marquantes. L'ensemble est porté par une distribution brisant le quatrième mur puisque Jennifer Tilly et Redman jouent leurs propres rôles. Mais les véritables tête d'affiches, ce sont bien évidemment les trois jouets animés qui sont un vrai régal tant chacun possède son propre caractère. Tous ces individus entretiennent des échanges musclés, soutenus par des dialogues grossiers et percutants, avec un Chucky toujours plus bavard et sadique. Sur la forme, la réalisation de Don Mancini se veut qualitative. Sa mise en scène nous offre des séquences sortant du lot, à l'image de la scène d'ouverture en plan séquence avec le point de vue de la poupée. De plus, sa caméra évolue dans des environnements sympathiques, l'action se déroulant à Hollywood, cela apporte un véritable changement. Les effets spéciaux et l'utilisation des animatroniques sont eux plus réussis que jamais. Les poupées semblent réellement vivante et leur aspect est génial entre la bouille horrible et squelettique de l'enfant, le visage apprêté de Tiffany et le faciès balafré de Chucky. Ce visuel est accompagné par une b.o. appréciable et en accord avec le propos, même si ses compositions signées Pino Donaggio ne sont hélas pas plus marquante que cela. Cette réunion familiale s'achève sur une fin inspirée, venant mettre un terme à cette franche rigolade. En conclusion, Le Fils De Chucky est un excellent cru, même si la franchise s'éloigne de plus en plus de l'horreur au profit du rire.
Bien trop caricatural, ce 5ème opus se perd dans de trop nombreux clins d’œil. On pourrait dire qu’il est dans la lignée du 4ème en allant plus loin mais c’est trop. On tombe presque dans du fantastique légèrement gorre pour ado... Le personnage de chucky reste drôle mais ce volet dénote trop des choix scenaristiques des premiers films. Dommage, il en reste cependant un long métrage correct.
Chucky est de retour pour une nouvelle aventure délirante et pour notre plus grand plaisir ! Au programme de ce 5ème volet qui est très réussis : Humour noir et trash,scènes gores sophistiquées et scénario tout en rebondissement !Bon certe pour le frisson on repassera mais faut l'avouer le fils de chucky est pur moment de divertissement et de détente. Alors que demander de plus pour passer un moment sympas ?
Reprenant les rênes de sa saga aussi bien à l'écriture qu'à la réalisation, Don Mancini confirme l'orientation humoristique et macabre de Chucky avec ce cinquième opus en forme de mise en abyme où Chucky et Tiffany sont au centre d'un film d'horreur dans lequel tourne Jennifer Tilly ! Tiffany entend bien posséder le corps de Jennifer Tilly tandis qu'elle et Chucky font la connaissance de leur enfant dont le sexe n'est pas déterminé ! C'est donc un film complètement délirant poussant les curseurs du délire que Mancini met en place. Si l'on regrettera les gros raccourcis scénaristiques et des incohérences assez énormes avec le restant de la saga (depuis quand Chucky est fabriqué au Japon ?), "Le Fils de Chucky" n'en demeure pas moins un exercice de style hautement réjouissant dans lequel Mancini continue de dynamiter les codes qu'il a mis en place pour mieux réinventer la mythologie de son personnage. Totalement fun (Jennifer Tilly est savoureuse dans son propre rôle, Brad Dourif toujours aussi féroce en Chucky), cet épisode s'avère réussi à condition que l'on accepte le délire, permettant de donner du piment au sein d'une saga inégale mais toujours intéressante.
Dans la foulée du franchement mauvais « La Fiancée de Chucky », ce cinquième opus de la saga Chucky est bien mauvais. Le film est vraiment de mauvais goût. On a l'impression qu'il a été écrit par un adolescent tant il foisonne de mauvais gags sexuels. Il reste dans la même lignée que le précédent chapitre qui constituait à mes yeux un loupé en termes d'orientation de la saga préférant devenir une saga de comédie horrifique plutôt qu'une saga d'horreur. Ce diptyque d'ailleurs est presque depuis devenue le cliché des suites de trop dans le registre de l'horreur (lorsque la saga s'essouffle, on rajoute une femme puis des enfants au monstre principal). L'intrigue est vraiment bête. Les acteurs sont franchement peu enthousiasmant. Seuls les acteurs de doublage ne sont pas trop mal (notamment Jennifer Tilly, bien meilleure lorsqu'elle double que lorsqu'elle incarne en chair et en os). Seuls les effets spéciaux ne font pas trop honte et restent de bonne facture (on ne ressent pas forcément le budget divisé par deux). Histoire de couronner le tout, même la traduction en français du titre en français est loupée. Le titre original étant Seed of Chucky, se traduirait plutôt par La Semence de Chucky et collerait bien mieux à l'humour graveleux du film et au fait que l'enfant de Chucky passe son temps à changer d'identité sexuelle. Film navrant, heureusement que la saga prend un autre tournant à partir du prochain volet et qu'il ne s'agissait que d'une parenthèse.
Ce dernier volet de Chucky ressemble un peu à une parodie des anciens Chucky. Dans ce film, on a plus peur, mais on voit un spectacle comique macabre sans grand interet mais qui est réussit quand mème je trouve.
Ce cinquième opus des méfaits de la poupée la plus méchante du cinéma d horreur ressemble bigrement à un épisode de trop. Déjà le scénario même en étant très indulgent part dans tous les sens pour masquer un manque cruel d idées, qui de toute façon ne sont pas exploitées. Comme par exemple celle de donner un fils à Chucky, ce rejeton est à peine un faire valoir dans le film alors qu il y avait de quoi faire quelque chose de bien subversif sur la famille en imaginant Chucky papa. Le film est aussi assez avare en effet gore, même de ce point de vue il est très loin de ce qui a pu être fait dans les autres métrages. D un point de vue comique aussi Chucky a perdu de sa verve et se vautre dans la vulgarité en ayant perdu son côté subversif. On devra donc se contenter d une multitude de clin d œil au cinéma de genre mais qui fini même par être lourd car j ai fini par me dire que le film n avait à proposer que les idées des autres . Conscient probablement de son plantage Don Mancini donnera une autre orientation pour la malédiction de Chucky et heureusement.
Moins bon que "La fiancé de Chucky" mais d'un niveau très correct, cette suite nous réserve quelques moments de franche rigolade (décidemment Chucky est plus drôle qu'effrayant) avec les efforts de la poupée tueuse pour être un bon père, les états d'âme de Tiffany ou les questions existencielles de Glem/Glenda. Moins abouti que son prédecesseur mais très drôle quand même (il faut voir Chucky se masturber en ombre chinoise ou Jennifer Tilly se foutre ouvertement d'elle même en s'autoparodiant d'une façon assez hallucinante). A noter, le rôle de John Waters.
J'avais adoré la fiancée de Chucky. Mais cette suite est très décevante. Dommage que Glen soit trop gentil et pas assez méchant. Le seul point positif c'est quand il se métamorphosa en Glenda et devient démoniaque. Jenifer Tily est moins crédible que dans le précédent volet en se ridiculisant avec son propre rôle.
Quelques bons moments rappellent le précédent opus plutôt bien ficelé et très sympathique à regarder. Hélas les scénaristes, ne sachant plus trop comment traiter leur sujet, se perdent dans une histoire plutôt mal fichue.