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belo28
70 abonnés
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4,0
Publiée le 7 mars 2011
Une des plus grandes compositions d'Al Pacino si ce n'est la meilleure! Suivi par une troupe de comédiens hors pairs dans un shakespeare taillé pour le cinéma!
Se laisse regarder gentiment , jolie fable , dommage pour la diction qui peut déranger et faire ressembler à certain moment le film pour du théatre , mais c'est su Shaespeare , ne l'oublions pas
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2,5
Publiée le 31 mai 2023
Un remake aussi estimable que l'original dans lequel Al Pacino reprend le rôle Shylock, interprètè jadis par un autre monstre sacrè du cinèma : Michel Simon! Le Marchand de Venise amoureux et triste, c'est Jeremy Irons qui sollicite aide et argent pour son protègè (Joseph Fiennes), amoureux fou d'une hèritière belle et riche (Lynn Collins). Seulement voilà Shylock dèteste le marchand [...] Derrière la camèra, Michael Radford n'a rien d'un spècialiste du rèpertoire shakesprearien! Pour autant, son film se regarde sans dèplaisir, le texte est respectè, même si le cinèaste anglais aurait pu être un poil plus ambitieux sur ce projet! Soit, Radford lance son « Marchand de Venise » sur les bons rails! Et ce grâce à la prestation habitèe de Pacino qui s'est totalement investi dans ce personnage d'usurier juif! Les autres acteurs sont loin derrière...
C'est du théâtre bien filmé et bien joué (il y a de sacrés acteurs au casting et de beaux moyens pour les décors) mais cette pièce n'est de loin pas la plus intéressante de Shakespeare malgré quelques tirades remarquables. Ce film est plutôt destiné aux inconditionnels du genre.
Radford nous livre une interprétation sirupeuse de l'oeuvre de Shakespeare, où les acteurs déclament (oui oui déclament) les vers tout droit sortie de la pièce de Shakespeare. Peu d'intentions, et aucun rythme. Chez les acteurs, c'est loin d'être du lourd (on se demande s'il y a eu direction d'acteurs) et ils s'embourbent dans le texte affublés de costumes souvent ridicules (mention spéciale à Joseph Fiennes qui passe totalement à côté de son personnage). Radford a toutefois eu un but dans ce film, il faut le reconnaître: il fait du personnage d'Al Pacino, Shylock, qui était l'antagoniste dans la pièce (être anti-sémite à l'époque de Shakespeare était tout ce qu'il y a de plus normal) une sorte de héros sombre persécuté. Il veut en faire le véritable nerf de l'oeuvre (encore plus que chez Shakespeare): en un sens c'est réussi, l'intention est clair et Pacino est brillant. Le problème, c'est qu'à côté de ça il bâcle totalement les parties sur Portia, Antonio, Bassanio, et leurs scènes (3/4 de du film) coulent totalement la gondole.
Ce n'est pas la meilleure pièce de Shakespeare et le film souffre des mêmes longueurs que le texte original, tantôt alourdi par une mise en scène convenue tantôt très réussie comme dans toute la scène du tribunal où Al Pacino démontre une nouvelle fois l'étendue de son talent dans le rôle de Shylock, l'usurier juif dont on se souviendra longtemps de sa fameuse tirade. L'histoire est parfois prenante, parfois moins quand elle s'intéresse aux amours de Joseph Fiennes mais l'ensemble est tout de même de qualité avec de très beaux décors et costumes et un Jeremy Irons en grande forme également.
Une belle reconstitution, une jolie photographie, les acteurs sont excellents, l'histoire intéressante avec un final réussi, dommage que les transitions brutales hachent le film désagréablement.
Fidèle à la pièce de théâtre de Shakespeare, cette adaptation est réussie en étant intéressante sur le fond et soignée sur la forme avec notamment l'interprétation de Al Pacino qui se distingue des autres. C'est donc bien dans l'ensemble mais sans plus, ce n'est pas pour autant un chef-d'oeuvre.
Une magnifique mise en scène du bouquin de Shakespeare. Car l'esthétique est bel et bien l'atout principal du "Marchand de Venise". Michael Radford nous promène dans les canaux de Venise, dans quelques uns de ces palais, devant la basilique Saint-Marc... une vraie carte postale animée. Il joue sur la lumière, assaisonne le tout d'une bande-son baroque exquise. C'est un régal. Parce que l'histoire en elle-même, fait certes preuve d'originalité mais manque cruellement de dynamisme. D'autant plus que les relations amoureuses sont au cœur de l'intrigue, on passe donc d'interminables minutes à écouter l'autre grand dadet compter fleurette. Les 2h de film sont trop longues, même pour le plus passionné des historiens du XVIe siècle. Quant à la polémique sur le caractère antisémite du film, ce serait commettre un malheureux anachronisme que de lui accorder du crédit. L'œuvre de Skakespeare n'est que le fidèle reflet de son époque. L'antijudaïsme économique, apparu au Moyen-Age, est parfaitement mis en scène. Les juifs ne seraient que des usuriers, prêtant à des taux faramineux, tandis que nos chers chrétiens refuseraient cette attitude. Argument avec lequel les historiens médiévistes expliquaient d'ailleurs, il y a 50 ans, la domination économique des musulmans au Xe siècle sur la Méditerranée. La réalité est bien sûr plus complexe. Notre pauvre marchand de Venise n'est que le stéréotype juif du XVIe siècle européen.
Bon film, plein de charme, de finesse, de vérité, doté d'un bon scénario, de bons personnages, assez profonds, une belle mise en scène, des dialogues vifs et plein d'esprit. Lynn Collins m'a impressionné dans le rôle de "Portia", elle est vraiment à fond dans le personnage, aussi malicieuse, que charmante et belle, elle est brillante et ingénieuse, et apporte de l'esprit ainsi que de l'humour, elle m'a bluffée. Joseph Fiennes est aussi charismatique que talentueux, il forme un joli couple avec Lynn Collins dans le film. Al Pacino est aussi incroyable que Jeremy Irons. Du beau casting. Belle histoire d'amour. Costumes magnifique et Décors fabuleux.
Le mythe du Shylock, riche usurier juif de Shakespeare, nous est ici porté à l'écran et interprété magistralement par Al Pacino, qui nous livre une de ses plus belles prestations. Les décors sont somptueux et la réalisation soignée. Pour le reste du film, quelques longueurs, notamment une histoire d'amour qui est difficile à apprécier. Une belle adaptation d'un Shakespeare pour les amateurs du genre.
Un véritable désastre. Scénario décousu, acteurs très mal dirigés, le film tombe dans la caricature et manque cruellement de crédibilité. Bref, à éviter.
En adaptant à l'écran le "Marchand de Venise", Michael Radford n'a pas choisi, loin s'en faut, la facilité. Car outre la difficulté naturelle de porter au cinéma une oeuvre de William Shakespeare, cette pièce n'est certainement pas la plus abordable par le public. On est loin ici des sentiments exacerbés de "Roméo et Juliette" ou de la fureur de "Henry V", ou même encore de la subtilité de "Hamlet", cette fois, l'auteur s'attache au rejet, à l'antisémitisme et à la puissance de l'argent. Et cette fois-ci, comme le reflet de son temps, Shakespeare ne montre que peu d'empressement à défendre les Juifs. La scène finale est ainsi terrifiante à plus d'un titre. Qu'importe, toute précaution prise, Michael Radford excelle dans l'adaptation. Les décors sont à couper le souffle et la mise en scène, toujours en mouvement, rend hommage à l'incroyable modernité de Shakespeare. Ajoutez à cela l'interprétation sidérante d'Al Pacino, campant ici le vieux juif Shylock, et vous aurez là l'une des adaptations les plus justes de Shakespeare. Bravo !
C'est du Shakespeare pur jus et le réalisateur a fait le choix de ne pas moderniser le récit qui mêle le tragique, l'absurde, la farce mais aussi l'ambiguïté, il n'a pas non plus profondément modernisé le texte, on peut sans doute le regretter. Visuellement c'est superbe, la photo et les décors sont magnifiques. L'interprétation d'Al Pacino est magistrale, Jeremy Irons est très bon et Lynn Collins absolument fabuleuse dans le rôle de Portia. On ne peut en dire autant de certains seconds rôles masculins (les dénommés Kris Marshall et Charlie Cox sont absolument exécrables et font taches). Un bon spectacle.