Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
fandecaoch
1 052 abonnés
2 232 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 31 août 2015
Dahlia Noir : Une des plus célèbre enquête de la cité des anges : Los Angeles de 1950. Et voila donc que ce film nous présente cette sombre affaire avec un réalisateur renommé : Brian de Palmar rien que celui qui a mise en scène le film de référence de gangsters : Scarface. Et donc, ce film est t’il un excellent film ? Je vais commencer par son plus gros point fort : la mise en scène. Dirigé de main de maitre car on est directement dans l’ambiance avec une réalisation superbe, des transitions d’image simple mais efficace qui fluidifie la narration qui est déjà très captivant (un peu a la Sin City), la photographie est réussit car l’ambiance est tip top donc rien que ça, très bon boulot de l’équipe de tournage. Ensuite, c’est plus compliqué car après un début immersif a souhait, on tombe dans une enquête qui a l’air passionnant mais on a du mal a suive car c’est très fouille, on ne comprend pas tous l’intérêt et vers le milieu de film, tous se répète, même les images et on a l’impression que le film fait du surplace, c’est peut être la seul erreur de la réalisation, des images qui se répète. Et il y a que vers la fin et le twist final ou on comprend un minimum, d’ailleurs la fin renouvelle l’intérêt. Donc quel dommage car quand le scénario ne va pas, tous le film chute mais bon, ça va encore, il y a des moments et personnages intéressants mais ce n’est pas soignée l’écriture. Par contre, casting et acteurs convaincants, rien à dire ils sont dans leurs rôles. Donc voila, une affaire qui dégage le flou mais l’art et la manière est la, peut être un deuxième visionnage mettre la lumière sur cette affaire car la forme est magnifique mais le fond beaucoup moins.
Si une chose est sûre avec "Le Dahlia Noir", c'est que Brian De Palma n'est pas mort. Alors que beaucoup l'avaient déjà enterré, pourtant, en adaptant le célèbre roman de James Ellroy, le cinéaste prouve qu'il reste un maître d'esthétique et surtout, de technique. Dans une photographie sublime, portée par une lumière exceptionnelle, le film propose un véritable défilé de prouesses visuelles : plans-séquences, mouvements vertigineux, jeux de miroirs, split-screen... Sur le plan narratif, rend assez bien la complexité de l'œuvre d'Ellroy malgré un rythme chancelant. En réalité, la plus grande faute de De Palma pour un projet d'une telle envergure, est d'avoir choisi deux acteurs au si faible charisme que Josh Hartnett et Aaron Eckhart. Heureusement que Scarlett Johansson se trouve là et assure, la seule a véritablement briller au sein de l'interprétation. Un résultat mitigé mais loin de la catastrophe tant décriée.
Voilà un film à la réputation assez contrefaite, comme c'est souvent le cas depuis quelque temps avec Brian De Palma. Si "Le Dahlia noir" n'est pas le ratage qu'ont pu évoquer certaines critiques, il possède néanmoins quelques défauts gênants. Le plus gros, c'est de nous proposer une adaptation parfois difficilement compréhensible du roman de James Ellroy, notamment vers la fin quand la vérité éclate. Un autre, de moindre ampleur, concerne la longueur de certaines scènes qui auraient pu être raccourcies. Mais ne retenir que cela de ce long-métrage serait le desservir, car "Le Dahlia noir" c'est avant tout un hommage réel et sincère aux films noirs des années 40, avec un De Palma qui privilégie souvent le climat ou l'ambiance à l'action et la castagne (sauf pour le combat de boxe et au début où l'on voit un magnifique plan-séquence). La reconstitution du Los Angeles de l'époque est nickel, tout comme la photographie et la musique un peu rétro, et niveau casting les premiers rôles sont bons. Si je devais d'ailleurs résumer le film en deux mots, je dirais : polar rétro. Vous en faut-il plus pur l'apprécier ? Personnellement cela me suffit. A voir.
Il est important de rappeler pour commencer que Le Dahlia Noir avait probablement moins vocation à se montrer fidèle au roman de James Elroy que d'être le jouissif prétexte à re-créer le cinéma qui fit de De Palma un cinéphile amoureux puis un immense réalisateur. Cela évitera les déceptions légitimes qu'on pourrait exprimer en le découvrant. Pur Elroy il y a le livre. Pour De Palma voyez le film. Parce que ce qui me frappe c'est la ré-immersion épatante que permet le visionnage dans des films noirs comme Le Grand Sommeil (la complexité de l'intrigue à tiroirs), Assurance sur la mort (le triangle amoureux, la maison de Lee et Kay), Nous avons gagné ce soir (la rencontre des 2 héros lors d'un combat de boxe truqué), Sunset Boulevard (le personnage de la mère cintrée du personnage divinement campé par Hilary Swank), Le facteur sonne toujours deux fois (l"adultère omniprésent), Double énigme (la ressemblance troublante entre 2 femmes), et toute la veine htchcokienne avec ce segment central autour d'un escalier massif. Je ne comprends pas non plus les critiques à l'égard des 2 acteurs principaux parce qu'on y trouvera là encore la recherche ludique et mélancolique de la silhouette de Kirk Douglas d'un coté, de Brando ou du Richard Gere de Cotton Club de l'autre. Alors oui les obsessions de De Palma amènent le film au bord de l'auto-aprodie à certains moments, mais ce qu'i l'emporte c'est son amour communicatif pour ce cinéma, c'est cette mélancolie sourde qui émane de l'ensemble et rien que pour cela, je souscris malgré des défauts assez criants.
Le Dahlia Noir est un film pas mal. Au final malgré qu'il ne soit pas non plus une bouse pour autant, il m'a déçu. Car il s'agit d'un polar noir qui aurait pu être encore meilleur, captivant et intéressant, si l'histoire adapté d'un bouquin lui-même inspiré de l'affaire portant le même titre que le film, n'avait pas été aussi brouillon et aussi déplaisante à suivre. Le rythme n'est pas soutenu, bien que pour ma part je ne me suis pas trop ennuyé grâce aux autres qualités du métrage mais il est un peu longuet il faut bien l'admettre surtout dû à l'histoire confuse, pas clair et difficile à suivre correctement au final car pas si intéressante que cela surtout comme elle est montré. Au-delà de ça, la réalisation du reconnu Brian De Palma y est superbe, avec de beaux plans ainsi qu'une belle reconstitution des années 40 faisant aussi hommage au sein du métrage aux polars noirs de ces années-là. L'ambiance typique de ces années y est bien représenté grâce aussi à une belle bande son agréable sublimant les images par des musiques parfois de jazz élégantes, voir des morceaux de musiques classiques et encore d'autres styles qui apporteront un réel plus au métrage. Des clins d’œil au cinéma en général y sont montrés, non pas qu'aux polars des années 40 mais d'autres tel qu'un film dans le film. Le casting y est très éclectique avec de bonnes performances dans l'ensemble : Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Aaron Eckhart, Hilary Swank, Mia Kirshner, Fiona Shaw. Dommage car certainement pas un incontournable du genre, ni une bouse non plus, dû à l'incapacité de la mise en valeur de l'intrigue. A voir quand même au moins pour les fans du bouquin et du cinéaste. Ma note : 6.5/10 !
De Palma signe un film quelque part entre "LA Confidential" et "Chinatown", qui subit aussi des influences de sa propre filmographie. Le réalisateur offre des effets de mise en scène et de style assez inattendus et osés, signe une ambiance d'abord sombre dérivant progressivement vers une ambiance carrément noire et paranoïaque, digne des meilleurs films du genre! Pourtant si le long métrage n'explose pas et ne devient jamais un grand film c'est certainement à cause, en plus de personnages peu fascinants, d'un scénario trop brouillon et pas assez concis qui entassent les sous intrigues peu passionnantes.
Un polar a la De Palma avec les qualites et les defauts du cinema de De Palma. Une superbe image, un travail pousse sur les plans et les angles de prise de vue, une reconstitution d'epoque remarquable, costumes et decors, de l'amerique des annee 40/50. Une direction d'acteurs helas parfois non maitrisee et une histoire et une intrigue pas toujours fluides et coherente. Par contre Scarlett Johansson est une fois de plus magnifiee par la camera de De Palma qui soigne toujours ses belles actrices.
Mon sentiment concernant Le Dahlia Noir est assez paradoxal. Ce film n'est clairement pas le meilleur de Brian De Palma mais il n’empêche que quelque chose s'en dégage, le début est pourtant très fade et surjoué mais à l'usure la mayonnaise prend ... L'hommage aux films de genres plus ou moins recherché par le réalisateur est ici très net mais manque un peu d'inspirations, une fois encore l'intrigue bien ciselé prend le dessus sur les lacunes et m’attrape jusqu'à son dénouement mais reste ce gout d'inachevé fort regrettable. Je m'étais dit après avoir vu ce film la première fois que j'allais m'atteler à la lecture du roman de James Ellroy et je n'en ai rien fait, une promesse non tenu que je réitère après cette deuxième rencontre tant j'ai aimé cette histoire.
Côté réalisation, il n'y a rien à redire : De Palma prouve encore qu'il est un grand metteur en scène qui sait mettre en valeur ses acteurs et les différents évènements du film. Toutefois, vous ne devez pas vous attendre à une enquête très rythmée à la "Seven" ou "L.A. Confidential"... De Palma laisse un peu de côté l'intrigue du Dahlia Noir pour s'intéresser plus à la romance entre les différents protagonistes, mettant alors en évidence ses obsessions et ses craintes. Le côté polar est clairement secondaire comme le prouve ce dénouement alambiqué et presque bâclé. Dommage, car avec le brio de De Palma et la passion de Ellroy, un gigantesque polar aurait pu marquer d'une pierre blanche le cinéma hollywoodien...Retrouvez les critiques et l'actu ciné sur notre blog Be French !
En adaptant un célèbre roman policier de James Ellroy, Brian De Palma souhaite renouer avec la tradition du film noir américain. Pour ce faire, le réalisateur peut compter sur une réalisation sobre mais efficace, avec en prime une très belle reconstitution du Los Angeles des années 40. Mais Le Dahlia Noir, pourtant plein de promesses visuelles, est un semi échec. La faute à une narration brouillonne et à un final rocambolesque qui embrouille inutilement une intrigue pourtant pas si complexe. Et ne me dites pas que l’univers de James Ellroy est inadaptable sur grand écran, la grande réussite de L.A. Confidential prouve le contraire.
C'est un bon film policier, l'ambiance année 40 est bien retransmise mais que l'intrigue est compliquée! On a du mal à savoir qui s'occupe de quoi et comment. Jusqu'à la révélation finale, mais le film est quand même un peu brouillon pendant une bonne partie.
Comme prévu, le Dalhia Noir distille son petit parfum vénéneux. Les scènes sont admirablement mise en scène et la photo est très belle. Dommage que le tout soit un peu désincarné et que l'histoire à tiroir ne manque de nous perdre.
Visuellement, Le Dahlia noir est très joli et fait honneur aux films noirs d'antan. La photographie est magnifique et l'ambiance est vraiment immersive. Cependant, la narration est vraiment confuse et nuit grandement à la bonne compréhension de l'oeuvre. Au final, je suppose qu'il vaut mieux se rabbatre sur le livre qui semble bien plus intéressant.
Un thriller incontestable de Brian De Palma. Malgré que ce film soit aussi Sinistre et glauque il n'en reste pas moins que c'est une très bonne enquête.
Le Dahlia noir n'est pas très original mais c'est un film qui a atteint son but. Avertissement: des scènes de ce film peuvent choquer