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Victor COLT
9 abonnés
65 critiques
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4,0
Publiée le 2 août 2012
Brian De Palma réussi un bon polar situé dans les années 40, avec le même style, la même angoisse des films noirs d'époque, en l'actualisant un peu. Le réalisateur réussi à recréer l'atmosphère glauque des films du genre. Sans un tournage en noir & blanc, De Palma met en scène ses personnages dans des décors gris provocant un grand coup de pessimisme chez le spectateur. De plus, grâce à sa trame, il redonne aux spectateurs les mêmes sensations d'angoisse, de confusion que devant un polar noir 40's. Il retranscris la même violence suscitée, donne la même froideur à ses protagonites... Malgrès une intrigue pas toujours corectement ficelée, il est impossible de décrocher du film, tant le suspence est tranchant et compense les quelques défauts du scénario. Côté casting, Aaron Eckhart est génial mais ce fait vite rare à l'écran. Josh Hartnett est juste convaincant, sans plus. Ce qui est remarquable encore ici, c'est la direction d'actrices de De Palma: Scarlett Johansson et Hilary Swank, véritables beautés vénéneuses et femmes fatales. Elles sont le centre de l'histoire et l'objet des rebondissements en interprétant une part de mystère, de vulnérabilité et de fourberie. Elles torturent le spectateurs, partagé entre méfiance et compassion avec une tendance à succomber...
En caricaturant à peine, on peut classer les films de Brian de Palma en deux catégories : les chefs d'oeuvre et les ratés. "Le Dahlia noir" appartient sans aucun doute à la deuxième catégorie. Avec cette histoire complexe retranscrite de manière confuse, il est difficile d'apprécier les fulgurances visuelles du réalisateur, par ailleurs pas toujours très inspiré, à l'image de la séquence de la mort d'un des personnages principaux, qui en plus d'être maladroite s'avère être un grossier exercice d'auto-citation (on pense à la scène finale de "Scarface" mais aussi à la scène des escaliers des "Incorruptibles") ; les références à Billy Wilder (il y a indéniablement un peu de "Sunset Boulevard", surtout dans la grande tirade de Fiona Shaw) et Hitchcock (le triple raccord dans l'axe sur le cadavre, à la fin, se retrouve dans "Les Oiseaux") sont, comme toujours, plus malins. Il demeure malheureusement difficile de s'intéresser à l'histoire, la faute à des acteurs peu impliqués : Josh Hartnett est plat comme une limande et Scarlett Johansson se contente d'être belle, ce qu'elle fait certes très bien. C'est finalement Mia Kirshner qui marque vraiment le spectateur, grâce à ces très belles scènes d'essais filmés en noir et blanc, dans lesquelles elle répond aux questions d'un réalisateur hors-champ joué par De Palma lui-même. Ce sont probablement les scènes les plus simples du film et ce sont pourtant celles où il se passe le plus de choses à l'écran.
Incompréhensible. Si tout semble expliqué, on reste de marbre. C'était quoi l'intrigue déjà ? Ah, et donc le dénouement ? Sans enjeu ressenti, aucun suspens vécu, et aucune attente du début à la fin. La forme ne vaut pas tellement mieux : une veille musique tout droit sortie d'un pastiche de film de détective jouée et rejouée du début à la fin, tous les personnages jouant leur propre caricature, des décors de téléfilm et des acteurs pourtant connus pour être bons qui se gâchent du début à la fin.
Adapter James Ellroy ne relève pas de la gageure impossible puisque "L.A. Confidential" est une brillante réussite, Brian De Palma est (a été ???) un cinéaste qui déchire par sa virtuosité et des tas de films sont là pour le prouver, donc question : comment avec deux ingrédients pareils, avec en plus une affaire criminelle sordidement fascinante, peut-on faire un film aussi mauvais ??? Ben vous prenez deux acteurs totalement dénués de charisme, Josh Hartnett et Aaron Eckhart par exemple, dans des personnages totalement vides, vous les entourez de belles actrices, Scarlett Johansson superbe physiquement comme à son habitude et Hilary Swank en femme fatale plus noire que sa chevelure qui est très noire, dans des personnages tout aussi vides et qui prennent sans arrêt des poses caricaturales, vous ajoutez des décors, des costumes et des accessoires qui donnent l'impression d'être tout juste construits ou sortis de leurs malles, une intrigue tellement confuse à souhait qu'on finit par se demander s'il y en a une et puis qu'on s'en fiche qu'il y en ait une ou pas, et une absence totale d'atmosphère ; reste plus qu'à mélanger le tout. En fait, seules les séquences d'essais de la future victime avec la voix hors-champ de De Palma arrive à surnager dans cet océan de médiocrité. Le grand De Palma serait-il mort dans le sens artistique du terme ???
Pas lu le livre mais le film est sympa grâce à son exceptionnelle distribution. Je trouve cependant que l'intrigue aurait mérité plus de fluidité et les personnages sont assez froids. C'est dommage car les bases sont là pour faire un très grand film.
Brian De Palma nous livre encore un bon thriller avec une excellente mise en scène. Un Bon casting avec un très bon jeu d'acteurs, mais l'histoire reste confuse avec des histoires secondaires inutiles. Film à voir avant tout si vous aimez les bons polar, on s'en vas quand même avec un gout amer.
De Palma met en scène cette adaptation du livre de James Ellroy. La distribution est parfaite, Aaron Eckhart et Scarlett Johansson en tête. Un film noir à l'ambiance vénéneuse et maîtrisée.
Grosse déception, un jeu d'acteur des plus mauvais, un scénario brouillon et incompréhensible ; on passe du coq à l'âne constamment et l'absence d'ambiance générale est flagrante. Dommage aussi que les caractères et les langages des personnages soient aussi lissés, cela participe à en faire un film sans âme et indéfinissable dans le temps. L'adaptation du bouquin n'était peut être pas forcément aisée mais si on n'est pas capable de le faire, alors on ne le fait pas
« Le Dahlia noir » possède deux chemins que l’on peut suivre en fonction d’une détermination attentive ou contemplative, le choix de l’attention auditive délaisse des intérieurs somptueux, des éclairages magnifiques ainsi que des prises de vues aériennes de toutes beautés montrant le drame unit à l’indifférence de comportements quotidiens.
Le film est certes bavard, il nécessite d’avoir pied dans un récit au dessus de la niaiserie. Ici la participation est un bienfait, les neurones reprennent enfin du service.
Les situations galbées sont largement au dessus d’une normalisation simple et productive, l’attention soutenue indispensable qu’il faut offrir à cette eau de jouvence redore le blason d’un intellect enfin déconnecté de petites œuvres faciles et sans intérêts.
Pas de doute Brian de Palma juge par les richesses constantes de son œuvre une télévision au ras des chaussettes. Dans un environnement ou les téléfilms travestis en 7eme art ont l’audace de contourner un spectateur mal conseillé cette lumière bienfaisante restructure des fondations lézardées.
La trame tortueuse respecte à la lettre le parcours nuiteux d’esprits parfaitement à leurs aises dans un concept glauque et ombrageux, les ingrédients d’un parcours menant au drame des convertis aux ténèbres cérebrales s’exécutent à la lettre avec l’apport machiavélique d’une fatalité incontournable au sujet.
Les héros connaissant les dangers de cette spirale nauséabonde attirant de l’intérieur activent un scénario n’ayant plus qu’à s’exécuter dans les normes du concept.
Brian de Palma signe une œuvre maîtresse ou le spectateur renaît enfin de ses cendres dans un climat ou son statut est reconnu et respecté.
Quand il aborde cette relecture de la fameuse affaire du Dalhia noir à travers le prisme du roman de James Ellroy, De Palma est au trente sixième dessous au niveau de sa popularité, ses trois derniers films ayant été des flops au box-office. Il commence à porter la scoumoune et les producteurs sont de plus en sceptiques sur sa capacité à retrouver sa verve créatrice des années 80. Le roman de James Ellroy qui mêle étroitement le meurtre de sa propre mère avec celui d'Elizabeth Short à déjà plus de quinze quand De Palma s'attèle au projet, mais entre temps un livre émanant de l'officier Steve Hodel, accrédite de manière très convaincante la thèse selon laquelle ce serait son propre père, George Hill Hodel, célèbre chirurgien introduit dans la jet set de l'époque (il était le compagnon d'orgie de Man Ray et de John Huston) qui aurait commis ce meurtre si particulier pour rendre un hommage à une composition photographique de Man Ray. Ces révélations font grand bruit aux Etats-Unis où ce meurtre jamais résolu, passionne les foules. De Palma décide donc de profiter de ce brusque regain d'intérêt pour tenter de se "refaire la cerise". Pour parachever son coup et frapper à coup sûr dans le mille, il d'ébauche deux jeunes actrices à l'époque très en vogue à Hollywood , la multi-oscarisée Hillary Swank et la pulpeuse Scarlett Johansson qui vient de faire sensation dans "Lost in translation" de Sofia Coppola. Toutes ces raisons sentent un peu le préfabriqué mais on a vu d'autres projets du même type se révéler tout à fait honorables. De Palma ne se sortira pas de cette entreprise bancale; sans doute à cause d'un scénario de Josh Friedman qui développe trop les aventures annexes des deux vedettes féminines qu'il faut bien montrer à l'écran si l'on veut rentabiliser leur venue au final peu justifiée sur ce projet. Du coup l'intrigue passe au second plan pendant la majeure partie du film pour ne réapparaître que dans le dernier quart d'heure délivrant une fin sans doute comestible mais que De Palma n'a pas su faire monter en sauce. Ajouter à cela des décors un peu too much qui n'aident à se transporter dans l'époque et vous comprendrez pourquoi en 2011 le metteur en scène de "Blow Out" et de "Scarface" n'a toujours pas refait surface. S'il continue sur cette voie il ne restera de lui qune le souvenir d'un petit maître en comparaison de ses frères d'armes comme Spielberg,Coppola ou Scorsese. Sur le même propos on ne peut que conseiller de revoir "Zodiac" de David Fincher qui lui n'a pas cherché à courir plusieurs lièvres à la fois.
Un polar plutôt bien ficelé et surtout très très cinématographique (cette mise en scène toujours dans de beaux mouvements impeccables!). On regrette que le scénario et les acteurs ne soient vraiment pas à la hauteur du roman de James Ellroy!
Un de Palma très décevant. Long, plat et mal ficelé au niveau de l'adaptation, Le Dahlia Noir s'impose comme l'un des pires films du réalisateur, ici bien loin de sa période de gloire.
Tout est splendide dans ce film. Les reconstitutions, les personnages qui ont la classe, Hartnett qui porte bien les bretelles! Être replongée ainsi dans un Hollywood des années 50, aussi glaçant que tentant, m'a vraiment plu. Chapeau.
Le Dahlia Noir. Il s'agit tout simplement du moins bon film de Brian De Palma que j'ai vu jusqu'à maintenant. C'est le seul que je trouve mauvais venant de sa part. Malgré un bon casting composé de Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Aaron Eckhart, Hilary Swank et Mia Kirschner, l'aspect mauvais vient surtout de son incompréhension totale. Extrêmement dur à comprendre, les noms fusent de toutes parts sans aucune explication, les histoires entremêlées et passés troubles n'aident en rien à cela. Brian De Palma fait un caméo spécial en tant que voix et Kevin Dunn est encore une fois présent dans ce qui semble être son 1000 ème film.