Mon compte
    Le Dahlia noir
    Note moyenne
    2,5
    5830 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Dahlia noir ?

    641 critiques spectateurs

    5
    48 critiques
    4
    95 critiques
    3
    72 critiques
    2
    208 critiques
    1
    162 critiques
    0
    56 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 décembre 2012
    Un thriller incontestable de Brian De Palma. Malgré que ce film soit aussi Sinistre et glauque il n'en reste pas moins que c'est une très bonne enquête.

    Le Dahlia noir n'est pas très original mais c'est un film qui a atteint son but.
    Avertissement: des scènes de ce film peuvent choquer
    jfby
    jfby

    21 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2013
    L'adaptation de ce roman de james ellroy est décevante. Alors Hilary Swank est merveilleuse dans ce rôle malsain et Scarlett Johansson est comme toujours formidable malheureusement leurs homologues masculin ne suivent pas, aussi bien Josh Hartnett qu'Aaron Eckhart. Malgré tout le film reste correct et permet de passer un bon moment.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2012
    Un homicide parmi les plus célèbres de l’histoire de la police telle qu’on la connaît mis en image par le brillant metteur en scène, Brian De Palma, cela avait tout pour plaire. Si le film n’est pas au goût d’un très large public, cela s’explique simplement par le difficulté du sujet, insolvable, mais aussi et surtout parce que le Dahlia noir, au cinéma, c’est la réadaptation d’un récit de James Ellroy, écrivain torturé capable du meilleur absolu comme du plus maussade, tout en gardant en tête sa psychologie chaotique mettant en avant le vice de la Cité des anges d’avantage que ses beautés, quasi inexistantes à l’esprit de l’écrivain. Un cinéaste tel que De Palma était en mesure de filmer un récit d’Ellroy, le Dahlia noir n’étant toutefois pas celui qui s’imposerait comme le plus judicieux des choix.

    Oui, pour les lecteurs d’Ellroy, le film ne les dépaysera pas. L’on dissèque ici d’avantage les personnages que le récit, le Dahlia, Elizabeth Short, de son petit nom, ne viendra qu’apporter une substance morbide à une œuvre délicate et parfois difficilement accessible. Oui, De Palma ayant souhaité coller au plus près aux inspirations d’Ellroy, le réalisateur se met à dos un bon nombre de cinéphiles, ce qui est assez paradoxale du fait d’un quasi massacre des romans à succès de passage sur les écrans. Ici, De Palma y est fidèle et peut s’en mordre les doigts. Pour en revenir au film en lui-même, la noirceur du lieu, des personnages, du mythe, tout ça oriente le téléspectateur dans une spirale douloureuse et parfois bien trop floue pour satisfaire la curiosité.

    De manière surprenante, c’est vers Josh Hartnett que De Palma se tourne pour lui attribuer son premier rôle d’envergure. Oui, si l’acteur, au sortir d’un certain Pearl Harbor, délivre là une prestation honorable, difficile à croire que ce dernier est l’incarnation même de ce que De Palma souhaitait pour son personnage. Bref, Hartnett, aussi bon soit-il, est accompagné d’un Aaron Eckhart pas dans ses plus bons jours et d’un tandem sexy composé de Scarlett Johansson, excellente, et Hilary Swank, nettement moins. Le casting à l’apparence d’un casting solide, mais semble pourtant ne pas l’être concrètement. L’on était en droit d’attendre plus de la part du cinéaste de ce côté-là.

    Le Dahlia noir est donc une semi-déception, du fait d’un réalisateur nous ayant habitué à mieux mais aussi par un traitement qui convient d’avantage à la bibliographie de James Ellroy qu’au septième art. N’empêche, le film tire profit du mythe funèbre du Dahlia Noir, cadavre durement mutilé d’une jeune femme flamboyante et mystérieuse, un mythe macabre mais curieux, ayant rendu les cops de l’époque dubitatif, furieux puis impuissant. La transposition parfaite d’une œuvre de James Ellroy à l’écran, alors que cela n’était pas judicieux. Dommage. 09/20
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 novembre 2012
    C'est un film sans queue ni tête ! Pourtant l'histoire paraissait prometteuse : une enquête policière tirée d'un meurtre qui a vraiment eu lieu. Seulement voilâ, on se perd dans d'autres considérations. Si l'enquête débute bel et bien, elle est vite étouffée par une affaire de corruption entre policiers. Et on ne voit pas non plus ce que vient faire l'histoire d'amour et d'adultère du héros flic avec la femme de son collègue. Quant au coupable, il intervient à la fin du film sans qu'on est pris soin de nous préparer à ce suspect, en d'autres termes un peu comme un cheveux sur la soupe. Et puis, ses mobiles sont d'une complexité déroutante et sans intérêt. Bref un film long et ennuyeux qui agace par ses digressions constantes.
    Lululouci
    Lululouci

    27 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2013
    Un thriller très bien raconté, très bien joué et qui bénéficie également d'une très bonne mise en scène.
    A voir !
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 décembre 2015
    Il y’a cinquante ans, ce film aurait été un grand et fameux succès. Il y’a cinquante ans moins de monde aurait été dérangé par des acteurs plats et un scénario tellement incompréhensible qu’on en finit la projection avec un mal de tête infernal. Mais non, en fait, même si ce Brian de Palma serait sorti alors que le cinéma ne serait même pas né, le septième art aurait été brûlé, exterminé juste à cause de son scénario abrutissant. Les acteurs jouent mal, ils n’y croient pas, il suffit de voir Eckhart et Johansson en couple d’énervés compulsifs pour se rendre compte de la supercherie. Ils ne sont que d’immondes caricatures, dont le double-sens soi-disant présent dans leur relation ne fait qu’enfler un peu plus notre esprit critique. Certes, c’est bien filmé : du simple travelling toujours aussi bien maîtrisé par De Palma se rejoint le gros plan en grue, inventif mais lassant car répétitif. Des plans mous aucunement aidés par des lignes de dialogues jetées à la caméra par un casting endormi dès le départ. La présence d’un Josh Hartnett mollasson dans le rôle principal n’aide en rien. Il a su se débrouiller dans bon nombre de rôles, dans celui-ci il met son charisme en suspens et ses traits physiques en léthargie. On s’ennuie : le côté thriller est raté, aucun suspense n’en ressort, la voix OFF est retorde, le tout est mal pensé, mal fabriqué, idiot et surtout sans âme. Deux heures complétées par leur suite d’errements de « détectives » boxeurs du dimanche dans une enquête qui patine tellement que le spectateur, au final, s’en fiche plus que tout. Les révélations, censées apporter de la surprise et un certain renouvellement dans l’intrigue, ne sont qu’au final des passages gênants qu’on est bien heureux d’avoir passé. Il y’a eu des hauts et des bas dans la carrière de De Palma, mais ici on est dans les mêmes catacombes qu’avec une « Femme Fatale », et le « Dahlia Noir » était censé représenter le grand retour de De Palma derrière la caméra, quatre années après son arrêt contesté par les fans de toute activité cinématographique. Sacrée déception, alors qu’on retrouve les mêmes défauts, ces vides si présents dans l’écriture ou dans le montage qu’on aperçoit de plus en plus à mesure que ce réalisateur vieillit. Pour qu’on puisse retrouver un sens dans le travail donné par De Palma, il faudrait déjà commencer par lui offrir un contexte, c’est-à-dire un scénario affûté et bien écrit par un scénariste indépendant, et non plus Hollywoodien ni même une adaptation d’un vieux livre dont on voit ressortir des personnalités inertes d’idiotie et d’imbécilité. C’est aujourd’hui les valeurs dominantes dans la fin de carrière de ce metteur en scène, et on retrouve ça aussi chez Woody Allen, chez Terrence Malick voire chez un Spielberg parfois. Une partie de ces réalisateurs partent vers la simplicité et l’autre vers la difficulté scénaristique, tandis que l’un plonge dans l’aventure déraisonnée sous forme de thriller ou de film de guerre, l’autre avance dans le délire philosophique sans queue ni tête qui ressemble plus à une perte de temps qu’à autre chose. Il y’a donc un fossé dans le cinéma des seniors d’aujourd’hui, alors qu’une très faible poignée vise juste, les deux autres parties se dirigent vers une façon de faire barbante et peu enthousiasmante, car beaucoup moins maîtrisée qu’il y’a maintenant vingt années. Et c’est tout à fait normal. Qu’est-ce que le « Dahlia Noir »? Un vide scénaristique sans vie, prolongé par des acteurs à ce point mal dirigés qu’ils ont dû être bien contents lorsqu’ils ont quittés le plateau. Même sentiment vécu pour le spectateur lorsqu’il a quitté la salle. Un sentiment de partagé, un!
    Sildenafil
    Sildenafil

    76 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 octobre 2012
    Brian De Palma tombe dans le piège de l'adaptation de roman : en voulant reproduire exactement le livre, le film se densifie parfois inutilement dans des intrigues secondaires et l'on peine souvent à retrouver la trame principale. Pour moi, une adaptation doit justement être une adaptation et non pas une copie identique d'un livre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 avril 2013
    N'en déplaise à la masse mécontente, outrée d'avoir eu à mobiliser son semblant de moitié de cervelet pour regarder ce film, chose remarquable soit dit en passant, quand on sait qu'elle a toujours critiqué l'aspect trop souvent simpliste des scénarios de De Palma, et bien moi ce film m'a plu... On revient au polar des années 30, sombre et glamour, avec ses tailleurs courts, ses borsalinos, ses Maybach Zeppelin et ses brushings insolites. Il y a de belles choses et des moins belles, mais le tout se tient convenablement quand on fait l'effort de surmonter les quelques phases atones de la narration, et le ficelage un peu laborieux de l'intrigue.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Je n'ai pas lu le roman de James Ellroy et je ne pourrais donc pas me prononcer sur la fidélité du film au livre. Certains critiques affirment que la noirceur et le pessimisme du roman ne se retrouvent pas à l'écran. Eh bien, qu'est-ce que ça doit être... L'histoire est complexe, et les procédes narratifs choisis ne cherchent pas à simplifier les choses, loin de là. Il y a une multitude de personnages, et les fausses pistes s'entrecroisent avec les vraies, finissant par devenir vraies à leur tour, de coups de théâtre en surprises. Nous ne ferons pas l'injure à Brian De Palma (contrairement à Jacques Morice dans Télérama) de penser un instant qu'il n'ait pas voulu cette opacité de l'intrigue. D'une part parce que nous nous retrouvons sur le même plan que Josh Hartnett (présent à l'écran d'un bout à l'autre), les intuitions en moins ; et d'autre part parce que visiblement, le réalisateur de "Scarface" s'est intéressé à bien d'autres choses, et nous avec.

    De Palma a trouvé dans cette intrigue inspirée d'un fait divers réel (et par l'assassinat de la mère d'Ellroy quand il était enfant) matière à illustrer une nouvelle fois ses obsessions : le voyeurisme et le viol de l'intimité, les faux-semblants et les signes, le plaisir de la citation. Dans un Los Angeles reconstitué à Budapest, il se met derrière une caméra virevoltante pour suivre les errements de ses personnages. La virtuosité n'est jamais gratuite, elle sert la narration : quand les deux coéquipiers se font tirer dessus, elle bascule en même temps que Bucky sauvé par son ami ; ce n'est que plus tard que nous découvrirons avec Bucky que ce basculement nous aura fait rater un point de vue essentiel sur les événements.

    Plus que jamais, Brian De Palma cite avec à propos son maître Hitchcock : Scarlett Johansson coiffée comme Grace Kelly ou Kim Novak, la présence menaçante de corbeaux, jusqu'à la chute de deux corps dans une cage d'escalier tout en profondeur, réplique de la chute dans le clocher de "Vertigo". Vers la fin, il va même chercher du côté de l'expressionnisme allemand, de "Nosferatu" ou de "M le Maudit". Et que dire de ses propres citations, avec un personnage défiguré joué par William Finley... qui incarnait il y a plus de trente ans Winslow Leach dans "Phantom of the Paradise" !

    Il joue sur le montage interne et la profondeur de champ pour nous montrer plusieurs actions et des points de vue différents dans une même image, repassant une même scène plus tard dans le film pour souligner un aspect que ni le héros ni le spectateur n'avaient capté, utlisant à foison les distortions et projections de l'image, depuis un meurtre en ombres chinoises jusqu'aux bouts d'essai du Dahlia noir, où Mia Kischner est contrainte de se dévoiler devant un voyeur hors champ dont on n'entend que la voix, justement celle de Brian De Palma (Notons d'ailleurs la ressemblance de John Kavanagh qui joue un affreux absolu avec le réalisateur lui-même, détournement du principe hitchcokien de l'apparition)...

    Les acteurs sont à la hauteur du brio de la réalisation : Josh Hartnett, qui a bien grandi depuis "Virgin Suicides", Scarlett Johansson, glamoureuse à souhait, Aaron Eckhart ("Thank you for smoking") qui joue parfaitement l'ambiguité de son personnage, et Hilary Swank ("Million dollar baby") en fille à papa nymphomane. Sans oublier la prestation hallucinante de Fiona Shaw (pour les afficionados d'Harry Potter, c'est elle qui jouait Tante Petunia...), version féminine d'un Joker sous acide. Après un "Femme fatale" bien mièvre, Brian De Palma nous revient au sommet de sa forme, prouvant s'il en était encore besoin qu'il est un des réalisateurs les plus importants de son temps.


    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Quand Brian DePalma décide d'adapter un roman de James Ellroy sur grand écran, on ne peut avoir que l'eau à la bouche, surtout quand on sait que le réalisateur américain s'est illustré de fort belle manière dans le thriller et le film de gangsters ("Scarface", "Les Incorruptibles"). Ellroy, auteur de romans noir à succès comme "Lune Sanglante" ou la trilogie "Underworld USA" n'en est pas d'ailleurs à la première incursion de son univers dans le milieu du septième art. "LA Confidential", réalisé avec brio par Curtis Hanson et "Cop" de James B. Harris en sont des adaptations, excellente pour le premier, moyenne pour le second. C'est surtout en ayant le souvenir de la réussite de "LA Confidential" que l'on démarre ce "Dahlia Noir", histoire inspirée du véritable meurtre d'une starlette d'Hollywood, Elizabeth Short. Brian DePalma oblige, la mise en scène est extrêmement minutieuse et soignée. Dommage que le montage ne soit pas au niveau, notamment par le biais de ces transitions agaçantes. Mais le point noir du film se retrouve dans le travail de Josh Friedman, le scénariste, qui a pondu un script excellent pour la première heure, mais foutraque dans la seconde. La première heure prend bien le soin d'introduire les personnages principaux, leurs buts, leur quotidien tandis que l'enquête démarre en "douceur" afin que le spectateur assimile bien les évènements. La dernière heure réduit en miette la subtilité de la première, ainsi que du roman d'Ellroy. En voulant condenser les points méticuleux du livre, liés à l'enquête, Friedman se plante en beauté. Tout n'a plus aucun sens. Le personnage principal découvre des indices sans qu'il y ait une quelconque logique. En deux trois transitions, il se retrouve dans des lieux comme par magie, lieux qui conduisent rapidement à la fin de l'enquête sans que nous ayons eu le temps d'assimiler le pourquoi du comment. Les liens qui permettent de conclure l'enquête sont présentés devant nos yeux sans avoir le temps d'expliquer les choses et le film se conclut dans un joyeux bordel. On est perdu, on a l'impression d'avoir manqué quelque chose et ça nuit terriblement au film. L'aspect enquête du film est bâclé. L'enquête avance plus en s'attardant sur les liens qu'entretiennent les principaux protagonistes entre eux qu'autre chose. La distribution quant à elle est de bonne facture, entre un Aaron Eckhart torturé par sa volonté de "bien faire les choses" et une Scarlett Johansson et Hilary Swank parfaites en femmes fatales, chers à l'univers d'Ellroy. Même Josh Hartnett surprend, lui qui d'habitude présentait un jeu d'acteur mou et plat.
    "La Dahlia Noir" est un DePalma mineur qui aurait pu faire l'office d'un nouveau grand film de la part du bonhomme. Hélas, il s'agit d'un divertissement convenable quoi que assez méli-mélo, loin du chef d'oeuvre de littérature que représente le livre. On en attendait mieux de la part du réalisateur de "Scarface".
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 septembre 2012
    De Palma ne trouve ni le ton, ni le rythme, pour permettre à son Dahlia noir d'etre autre chose que soporifique. A éviter !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    L'idée de faire un film noir à la mode ancienne était sympa, le résultat pathétique. Même les acteurs sonnent faux et sont somme toute assez ridicules. Les dialogues sont bien trop bavards. On s'ennuie ferme (quand on n'essaye pas de nous horrifier).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 août 2012
    J'ai vu les critiques concernant ce film et je ne les comprends pas. En effet, il m'a beaucoup plu, l'histoire est passionnante. J'avais deja lu l'oeuvre de James Ellroy, et le film retranscrit tres bien l'ambiance du roman. Et qui d'autre que Brian De Palma pour realiser une histoire de femmes et d'obsessions? Excellent film que je conseille de voir.
    Victor COLT
    Victor COLT

    9 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2012
    Brian De Palma réussi un bon polar situé dans les années 40, avec le même style, la même angoisse des films noirs d'époque, en l'actualisant un peu. Le réalisateur réussi à recréer l'atmosphère glauque des films du genre. Sans un tournage en noir & blanc, De Palma met en scène ses personnages dans des décors gris provocant un grand coup de pessimisme chez le spectateur. De plus, grâce à sa trame, il redonne aux spectateurs les mêmes sensations d'angoisse, de confusion que devant un polar noir 40's. Il retranscris la même violence suscitée, donne la même froideur à ses protagonites... Malgrès une intrigue pas toujours corectement ficelée, il est impossible de décrocher du film, tant le suspence est tranchant et compense les quelques défauts du scénario. Côté casting, Aaron Eckhart est génial mais ce fait vite rare à l'écran. Josh Hartnett est juste convaincant, sans plus. Ce qui est remarquable encore ici, c'est la direction d'actrices de De Palma: Scarlett Johansson et Hilary Swank, véritables beautés vénéneuses et femmes fatales. Elles sont le centre de l'histoire et l'objet des rebondissements en interprétant une part de mystère, de vulnérabilité et de fourberie. Elles torturent le spectateurs, partagé entre méfiance et compassion avec une tendance à succomber...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 juillet 2012
    En caricaturant à peine, on peut classer les films de Brian de Palma en deux catégories : les chefs d'oeuvre et les ratés. "Le Dahlia noir" appartient sans aucun doute à la deuxième catégorie. Avec cette histoire complexe retranscrite de manière confuse, il est difficile d'apprécier les fulgurances visuelles du réalisateur, par ailleurs pas toujours très inspiré, à l'image de la séquence de la mort d'un des personnages principaux, qui en plus d'être maladroite s'avère être un grossier exercice d'auto-citation (on pense à la scène finale de "Scarface" mais aussi à la scène des escaliers des "Incorruptibles") ; les références à Billy Wilder (il y a indéniablement un peu de "Sunset Boulevard", surtout dans la grande tirade de Fiona Shaw) et Hitchcock (le triple raccord dans l'axe sur le cadavre, à la fin, se retrouve dans "Les Oiseaux") sont, comme toujours, plus malins. Il demeure malheureusement difficile de s'intéresser à l'histoire, la faute à des acteurs peu impliqués : Josh Hartnett est plat comme une limande et Scarlett Johansson se contente d'être belle, ce qu'elle fait certes très bien. C'est finalement Mia Kirshner qui marque vraiment le spectateur, grâce à ces très belles scènes d'essais filmés en noir et blanc, dans lesquelles elle répond aux questions d'un réalisateur hors-champ joué par De Palma lui-même. Ce sont probablement les scènes les plus simples du film et ce sont pourtant celles où il se passe le plus de choses à l'écran.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top