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Un visiteur
3,0
Publiée le 4 mai 2020
Je n’ai pas vraiment de souvenir du livre, mais il me semble que ni la structure ni la complexité des enjeux ne se prêtaient vraiment à une adaptation en long métrage (avant que De Palma ne récupère le projet, Fincher avait projeté d’en faire une mini-série, ce qui aurait été plus cohérent, mais nous aurait peut-être privés de Zodiac, donc c’est un mal pour un bien). Ça se ressent, avec un scénario qui condense beaucoup, au risque de nous perdre. Ça ne serait pas si grave (beaucoup de films noirs sont difficiles à suivre) si on ne perdait pas dans cette vitesse l’atmosphère de mélancolie et d’usure qui caractérisait (il me semble) le livre. En plus la mise en scène est très plate, sauf deux scènes qui nous font retrouver un peu le vrai De Palma, et les acteurs sont soit très limités (Hartnett et Swank) soit sous-exploités (Johansson et Eckhart). Pas une catastrophe, c’est plaisant et la photographie donne une ambiance agréable, mais c’est dispensable.
De Palma qui adapte un des romans les plus connu de James Elroy sur le papier le Dahlia noir était une belle promesse. Las le film après un bon démarrage s’écroule rapidement. En fait il se perd dans les multiples sous intrigues du roman et ne les développe pas pour la plupart ou mal. Du coup on a toujours l’impression d’être en surface d’une histoire mais qu’on ne nous en raconte pas vraiment une. De Palma ne paraît pas vraiment inspiré et son talent n’apparaît vraiment qu’au hasard d’une ou deux scènes. C’est vraiment dommage car il y avait de quoi faire un bon polar sur une ville en pleine décadence et qui dans le même temps donne l’impression de se construire. Comme si le sordide, le crapoteux et le luxe étaient intimement liés aux collines hollywoodiennes. Ce n’est pas un film catastrophique mais il est terriblement décevant.
L'esthétisme des années 40 et l'ambiance particulièrement glauque sont plutôt fidèles au roman de James Ellroy (rappelons que sa mère a été sauvagement assassinée comme Elisabeth Short dont il s'inspire ici). Le cadavre fascine par l'horreur de ce qu'il a subi, captive le spectateur dans la résolution de l'enquête policière et jusqu'au dénouement final. Sadisme, sexe, sang demeurent au rendez-vous dans une adaptation qui aurait gagné en simplifiant l'intrigue : ici l'histoire est vraiment trop confuse, du moins au premier visionnage, en raison des multiples personnages et informations à retenir.
je m'attendais à plus de noirceur ; je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire ; jeu d'acteur peu crédible trop superficiel ; il manque de la profondeur ; il est loin de LA Confidentiel ou même dans la même époque l'étonnant " married life"
Malgré un matériau source idéal pour Brian de Palma et un casting impressionnant, 'Le Dahlia noir' est généralement un échec, en particulier à cause de son scénario si confus qu'il est à peine compréhensible pour qui n'a pas lu le roman d'Ellroy (que le film trahit finalement de façon assez inexplicable). Tout n'est pas à jeter pourtant, car l'atmosphère film noir, bien qu'elle soit parfois caricaturale, donne lieu à quelques belles scènes.
L'équation Brian De Palma et James Ellroy était évidente. Les deux hommes partageant ce goût pour le vice qui suinte et la mauvaise conscience qui se planque derrière le rêve américain. Sans parler de leur appétence pour le voyeurisme, la sexualité trouble et les obsessions derrière l'image (fixe ou en mouvement). C'était donc naturel de voir le premier adapter le second, surtout qu'il s'agit du roman le plus personnel de son auteur. Dans les grandes lignes, le script de Josh Friedman colle au livre d'Ellroy. Un meurtre barbare, un enquêteur paumé au milieu des pistes, suspects et femmes qui gravitent autour de lui et de son collègue Lee. Malheureusement, cette transposition souffre assez rapidement de son artificialité. Les divers protagonistes sont trimballés au gré d'une intrigue qui ne sait pas quand elle doit se servir d'eux. Ce qui nous amène à deux autres problèmes. Le premier touche essentiellement à l'enquête dont les rebondissements sont amenés en dépit du bon sens, ce qui tend à rendre invraisemblable ce qui était cohérent et terrifiant dans l'œuvre écrite. Le film est lui poussif voire balourd, piétinant le suspense qui devrait pourtant mener la danse. Deuxième point, le manque de subtilité de Brian De Palma, qui transforme le sulfureux et le morbide en voyeurisme prude et ringard. On tombe même dans le grand-guignol dans son dernier acte, qui achève de rabaisser le film, finalement plus proche du pastiche que du polar. Seuls les comédiens semblent à même d'empêcher le Dahlia Noir de s'écraser. Aaron Eckhart est probablement celui qui s'en sort le mieux en Lee Blanchard, suivi par Scarlett Johansson, bien que le film semble déterminer à la restreindre à une image de femme fatale rétro avec son fume-cigarette. Puis Hilary Swank qui jongle avec les nuances de son personnage. En dernier, Josh Hartnett fait le job, malgré un manque de charisme évident. C'est principalement eux qui rendent la vision de ce Dahlia Noir possible. Puis De Palma parvient de temps à autre à glisser quelques belles idées de mise en scène. On peut également saluer la reconstitution assez jolie du LA des années 40. Mais bon, c'est bien peu pour en faire un bon polar. Encore moins s'il s'agit de l'adaptation d'un des plus grands polars de ces 30 dernières années.
P.S : Pour ceux qui ont découvert le roman, vous avez sûrement lu la postface signée par James Ellroy lui-même. En plus de donner moults détails sur l'écriture du roman et sur sa vie, l'auteur dressait les louanges du film et des acteurs. Ne vous y trompez pas, Ellroy a lui-même débiné le film après sa sortie. "Money is the gift that no one ever returns", James Ellroy (septembre 2016).
Dommage que le début de ce film soit si compliqué : scénario trop tarabiscoté, fausses pistes perturbantes, situations et personnages sont assez inextricables. Dommage car le final est spectaculaire et inattendu. Brian De Palma, en maitre du suspense, a encore frappé fort avec ce " Dahlia noir" pour en faire un thriller sanglant. Le bon scénario de Josh Friedman nous conte une histoire sombre, pleine de rebondissements. Belle présence du duo d'acteurs Josh Hartnett (Bucky) et Aaron Eckhart (Lee). Coup de chapeau également aux comédiennes avec la très belle Mia Kirshner (Elisabeth la fille assassinée), Hilary Swank (la troublante Melle Lindscott) et Scarlett Johansson que l'on voit trop peu.
Brian De Palma n'est clairement pas dans sa meilleure période et ce film sorti en 2006 ne fait pas exception à la règle. Comme d'habitude, je n'attendais rien de spécial sur ce film, les critiques sont mauvaises mais adorant ce réalisateur, je m'étais dit que ça pouvait passer. Et c'est effectivement le cas car je le trouve pas mal mais sans plus. Le film reprend des éléments de la vraie affaire du Dahlia noir et adapte le roman de James Ellroy en ce qui concerne les personnages. Je n'ai pas lu le roman, je ne peux donc pas dire si le film en est fidèle ou non. Je ne connaissais pas non plus cette histoire vraie et le film m'a donné envie de m'intéresser à cette histoire que je trouve passionnante, il y a donc déjà du bon. Le scénario n'a pas été écrit par De Palma et ça se ressent, ici, nous avons quelque chose de compliqué et qui n'est pas assez bien géré. On ne peut pourtant pas dire que les histoires écrites par le réalisateur soient la simplicité incarnée mais elles ont au moins le mérite d'être plus ou moins claires et d'être bien gérées. Ici, nous avons déjà du mal à rentrer dans le film car ce dernier nous balance trop d'informations d'un coup et malheureusement, si on loupe un détail, on peut totalement perdre le fil. Ce qui est très dommage car j'aime pourtant beaucoup ce genre de film aux intrigues imbriquées mais c'est ici trop compliqué, l'intrigue est assez mal construite. Le rythme est assez lent, ce qui fait que si on décroche, on s'ennuie également mais on ne peut vraiment lui en vouloir car il reprend le rythme du film noir. L'esthétique est d'ailleurs très belle et la représentation du Hollywood des années 40 est très réussie ! Cependant, pour en revenir à l'histoire, j'aime beaucoup le dénouement qui peut découvrir des zones d'ombre que l'on pouvait avoir jusque là mais je pense qu'il faut au moins voir le film deux fois pour tout comprendre. La réalisation est quant à elle très bonne mais le style du réalisateur est peut-être ici moins marqué. En ce qui concerne les acteurs, nous avons, entre autres, Josh Hartnett qui joue bien, Scarlett Johansson qui peut tout faire comme d'habitude mais est qui est peut-être ici un peu en retrait et Mia Kirshner qui m'a beaucoup étonné dans son rôle qu'elle interprète très bien. "Le Dahlia Noir" n'est donc pas le meilleur film de De Palma mais il possède tout de même de bons côtés.
Étant un disciple de James Ellroy, l'adaptation au cinéma de ce roman formidable m'a rempli d'une combinaison de peur et d'attentes: La peur ... peut-elle être aussi grande que le livre? Attente ... Curtis Hanson a fait un excellent travail avec L.A. Confidential, alors pourquoi pas? - Et maintenant, j'ai vu le résultat du travail de Brian De Palma. Tout d'abord, ne pas le comparer avec le film L.A. Confidential. Le Dahlia Noir est raconté de manière radicalement différente, étant beaucoup plus synthétique, expressif et théâtral. Ce n'est pas une façon très courante de raconter des histoires dans les films modernes, mais cette méthode m'a rappelé le «sur-jeu» typique des films noirs des années 40 (comme Assurance Sur La Mort). Était-ce intentionnellement? - Probablement que oui. Cela semble un peu bizarre au début, mais à la fin du film, je devais admettre que cela fonctionnait. Le film tente clairement de décrire tous les détails du livre, ce qui le fait parfois perdre son souffle. L’histoire originale avait tant de détails et se déroulait sur une très longue période. Ceci est l'un des points où le film trébuche parfois. C'est simplement trop dur. Ce qui est difficile à critiquer, ce sont les graphismes époustouflants. Le film est absolument magnifique, faisant de chaque scène une œuvre d'art. L’autre point que je devrais mentionner est Hilary Swank. C'est une femme fatale, par définition. Les fans du film classique noir seront probablement plus que satisfaits. Gardez un œil sur celui-ci et soyez prêt à être ravi.
Je pensais en apprendre un peu plus sur une histoire que je viens de découvrir, et que dire…. Après 1 h 15 de visionnage, je vais allez me coucher. Ce film prend comme fond le dahlia noir pour nous parler d'autre chose, mais de quoi ? Pas encore compris ! Histoire d'un ménage à 3 ? Pub pour la cigarette ? Histoire de flics à la dérive ? Tout est mélangé, semble incohérent. Et le dahlia noir dans tout ça ???
L’atmosphère des romans de James Elroy est tout à fait bien rendue dans une Loa Angeles d’après guerre. Une mention spéciale à Vilmos Sigismond, le directeur de la photographie qui signe une image soignée. Certains plan-séquences avec des mouvements de grue sont saisissants. Brian De Palma nous emmène dans les méandres d’une enquête sur un meurtre avec le même type de découpage que le roman.
Deux étoiles pour la reconstitution du Los Angeles des années 40,car pour le reste, hélas... Heureusement qu'il reste l' excellente adaptation de L.A Confidential par Curtis Hanson,car pour le Dahlia Noir,de Palma appauvrit l'univers de James Ellroy, touffu et marqué par les turpitudes et la corruption, à un point tel qu'on comprend peu de choses à l'histoire et que le film ressemble à un joli livre d'images avec des acteurs sans aucun charisme pour faire joli dans le décor... Ratage de Brian de Palma dans les grandes largeurs donc ,lui qui nous a pourtant habitué à beaucoup mieux,ne serait-ce qu'avec "L'Impasse", que je tiens pour son meilleur film. Relisez plutôt le quatuor de Los Angeles...
Peut être pas le meilleur film de De Palma mais un solide polar à l'ambiance vénéneuse.Le réalisateur reprend les codes des films noirs des années 40 en y ajoutant une touche de modernité.Le scénario peut paraître embrouillé mais n'en était il pas de même du "Grand Sommeil " incompréhensible aux yeux même de son réalisateur.De Palma donne à sa réalisation une touche plus hollywoodienne laissant de côté ses formidables mouvements de caméra mais qu'importe le film est une réussite et que dire de l'interprétation magistrale de tous ces acteurs !
Déçu de ce film ! Le roman de James Ellroy est un grand classique des romans policier et un véritable chef d'oeuvre littéraire. C'est une mauvaise adaptation, je vous conseille de lire le livre et de ne pas regarder ce film. Il s'agit d'une suite d'une infime partie des scènes présentes dans le roman, très difficile a suivre. Le film n'est pas fidèle à l'histoire de Ellroy et l'on ne retrouve pas l’ambiance du livre de même que l'attitude des personnages y est différente. Le jeux d'acteur est mauvais. Adaptation raté.
De Palma n'est pas vraiment au sommet de son art avec ce film.Et pourtant il y a de quoi faire. Tous les ingrédients sont à sa disposition pour faire un thriller de qualité sur une enquête assez énigmatique. Mais c'est trop flou.On se perd assez vite avec une introduction des deux flics pas vraiment réussie et le coté enquête est laissé de coté un moment pour qu'on se retrouve dans une sorte de triangle amoureux. Si seulement le mystère avait été un minimum présent sur toute la durée du film comme c'est le cas dans les dix dernières minutes,le rendu final aurait sans aucun doute été bien meilleur,plus aboutit. Le film dure deux heures qui paraissent interminables,avec une histoire un peu comme une coquille vide,sans vraiment un fond,on se rend juste compte que De Palma essaye d'assembler des bouts au fur et à mesure sans vraiment que la mayonnaise prenne. Un film pas franchement emballant,mais pas vraiment mauvais non plus.