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Un visiteur
1,0
Publiée le 30 juin 2007
Une étoile seulement, et c'est pour la BANDE ANNONCE! Oui, elle est prometteuse, et mettre la musique Death in Vegas rend l'intrigue vraiment intéressante à aller voir. Par contre LE FILM est vraiment pas facile à regarder... je dois dire que j'étais un peu fatigué en le voyant, mais alors je me suis vraiment endormi dessus car impossible à comprendre l'histoire. Qui est le dahlia noir d'ailleurs, on capte vraiment mal l'intrigue. Les acteurs sont pas vraiment tops, c'est lent et un peu pompeux.
J'avais lu le bouquin de James Ellroy et j'avais déjà trouvé ça moyen. L'idée de départ qui était pas trop mal était vite gachée par les longueurs du scénario. Le film est ici mieux que le livre d'un point de vue de longueur mais il perd en crédibilité avec une fin encore pire que celle du bouquin qui me déplaisait déjà. En plus la meilleure partie du bouquin (le début) est littéralement chintée du film : elle fait en tout est pour tout 10 minutes. Bref regardez les Incorruptibles si vous voulez regarder un bon Brian De Palma.
On se perd dans les méandres de cette histoire de crime sordide à fort potentiel cinématographique, et de ses multiples rebondissements. Malgré un Los Angeles des années 40 plutôt bien retranscris (mais pas à la hauteur de "L.A. Confidential" du même hauteur), Brian De Palma ne réussit pas à nous captiver ... et les acteurs non plus.
On m'avait prévenu : j'y ai pas totalement cru. Pourtant j'ai eu tort de m'acheter le dernier De Palma. Décousu, confus et dépourvu des ingrédients propres au genre (tension,émotion..) et surtout au réal (névroses, amitié, quête obsessionnelle...), le thriller est raté sous presque toutes les coutures. Le casting est globalement fade. Bref à part quelques scènes sympas, une belle photo et mon affection pour le genre, THE BLACK DAHLIA est une cruelle déception et confirme que De Palma va mal (dernier grand film : L impasse)
Il existe comme cela des films qui nous rendent religieux... On prie pendant des heures pour pouvoir tenir jusqu'à la fin... Le Dahlia noir fait partie de ces films-là. Le réalisateur nous plonge dans une ambiance sombre, très sombre, qui nous fait rapidement rentrer dans une mare saumâtre et inconfortable. Des miniscènes s'enchaînent sans logique, ni attrait, on arrive enfin au début de l'enquête au bout d'une demi-heure, puis .... plus rien... Du moins jusqu'à un dénouement final aussi spectaculaire qu'incompréhensible... (et pourtant je l'ai regardé trois fois, enfin ça doit être moi...). Hartnett finit par énerver dans son registre du héros naïf, baladé par tout le monde, et Eeckart n'a pas (dans ce film) la stature d'un rôle principal. Reste quand même de beaux effets de cinéastes, même s'ils nous plongent encore plus dans une atmosphère d'ennui, et Hillary Swank, qui à défaut de réussir, essaye d'être une méchante passable.
Cruel dilemne que de juger ce film quand on est un fan des romens de James Ellroy... Une première chose tout de même, il faut éviter absolument de regarder ce film en version française : le doublage est si mauvais qu'on se met aussitôt à détester des acteurs. Passé ce petit détail, et de retour dans la langue de Shakespeare, la médiocrité du trio d'acteurs principaux saute aux yeux... Dommage. Brian de Palma n'a pas soigné tout à fait son casting, mais, en tant que réalisateur en perte de vitesse à Hollywood, a-t-il vraiment eu le choix. D'autant plus dommageable qu'il vaut mieux pour s'attaquer à un tel monument de la littérature américaine s'attacher les services d'acteurs confirmés. C'est ce qu'avez su faire si bien Curtis Hanson lorsqu'il avait adapté à l'écran le fameux "LA Confidential" en prenant avec lui Kevin Spacey, James Cromwell, Kim basinger et Russel Crowe. Ce film demeure encore la référence en matière de films noirs tirés de la saga Ellroy. Hélas, Brian de Palma cède une fois encore à ses élans sophistificateurs. Au final, cela nous offre un scénario truffé de clichés, d'attitudes caricaturales du genre, de ralentis démodés, de scènes ultra codées. Dieu merci, le dernier quart d'heure, qui doit surtout aux dernières pages du roman de James Ellroy, est à couper le souffle. Dommage qu'il faille attendre jusque là pour retrouver la verve du réalisateur du remake de Scarface ou des Incorruptibles.
Inutile de dire que de Palma (l'immense père, entre autres, de Tony Montana) qui filme un script d'Ellroy, le maître du roman noir, avec dans la peau de ses personnages sulfureux, la sensuelle Scarlett Johanson par exemple, ça ne devait que faire des merveilles. A l'arrivée, une impression d'habile divertissement, mais qui ne dépassera pas cette catégorie, à cause du scénario qui multiplie les personnages et rend l'histoire plus que confuse pendant que le spectateur essaye de démêler les fils et se laisse porter par la caméra virtuose de Palma, que tout le monde avait vendu comme "maître du suspens" avant de le classer "meilleur cinéaste des obsessions". Ici, il noue les deux registres et on sent qu'il aime ça, ce qui fait de cette réalisation magistrale le seul et énorme intérêt du film pour peu qu'on s'intéresse au génie de cette mise en scène calculée, un joyau. Mais faute de scénario et parfois d'acteur (le gentillet Josh Hartnett a beau ne pas être si mauvais dans les scènes de "comédie", il ne fait pas assez mature pour son rôle et n'a visiblement qu'une expression faciale, et ne parlons pas de sa façon de pleurer...), maître Palma livre un polar 40's (atmosphère très bien rendu) presque inégale où il peut passer d'une habileté magique à une scène banale, alternant entre finesse des jeux d'ombres et classicisme de contre-plongées impersonnelles. On retrouve des thèmes qu'il apprécie, n'hésitant pas à les réemprunter à (au choix) "Snake eyes", avec les mêmes angles lors des scènes de boxes, les mêmes plans séquences en caméra subjective, la même passion chez ses policiers, mais toujours avec le même talent. Sur l'aspect technique, tout a été travaillé, pour arriver à cette belle photo toute en contraste et à cette musique herrmannienne. La preuve qu'une mise en scène peut faire vivre un film d'un bout à l'autre.
On comprend rien pendant 1h30 jusqu'à la révélation finale. Il faut être extremement concentré sur les 10min d'explications de texte (faut déjà y arriver...) sous peine de définitivement rien piger ! Le style est très lourd et pompeux. Les personnages ne font que fumer clopes sur clopes en ayant l'air glamour, mais Harnett et Johansson font trop juvélile.
N'ayant pas lu le roman de James Ellroy, j'y suis allée sans à priori. Beaux décors, beaux costumes, belle atmosphère de l'époque assez bien retranscrite à l'écran. Par contre, que l'ensemble est compliqué! On pense suivre pas à pas l'enquête sur le meurtre, mais il y a plusieurs enquêtes en même temps et on s'y perd un peu. Dommage. Niveau du jeu des acteurs...ça va, sans plus...bon petite mention spéciale au popotin de Josh Hartnett!!! Bref, bon film mais un peu fouilli.
Quelle déception ! Grand fan du livre je trépignais d'impatience à l'idée de le voir, et ben misère de misère... C'est trop long, c'est pas forcément très bien joué (Hartnett...) mais surtout que c'est mal écrit ! Le bouquin d'Elroy est ardu (beaucoup de personnage, intrigue complexe, multiplicité des lieux) et assez difficile à adapter je pense, mais quand même faire écrire le scénario par un stagiaire ça frise le foutage de gueule ! Totalement incompréhensible ! On se perd totalement dans l'intrigue tant l'ensemble paraît confus et mal géré. De Palma déroule son histoire sans se soucier de la cohérence narrative de son "adaptation", ce qu'il veut c'est en mettre le plus possible en un minimum de temps. Résultat: une oeuvre gâchée, un film noir sans fard, ennuyeux à la longue, et la désagréable impression d'avoir perdu son temps. 1 étoile pour certains décors, au moins ça flatte l'oeil...
Le Dahlia Noir, le film, c'est comment hollywood peut massacrer en 1 film un pur chef d'oeuvre de la litterature... Tout ce qui faisait le sel du livre, et sa grande force, est complètement expurgé pour ne finalement laisser qu'une banale histoire de cul à los angeles. Le livre d'Ellroy était un livre puissant, viril, sur ce fait divers atroce mais avec en toile de fond la décadence d'une ville. Il faut même que ce soit un des personnages du film qui précise que Hilary Swank est censée ressembler au Dahlia Noir pour qu'on le remarque. Car, dans le livre, c'est dans cette passion nécrophile que résidait la violence du personnage de Bucky qui en vient à vouloir coucher avec le sosie d'une morte. Mais dans le film elles n'ont aucune ressemblance. De même toute la partie mexicaine sous fond de trafic de drogues a disparu au profit d'un rebondissement digne d'un des plus mauvais Hitchcock (comme De Palma sait si bien en faire). La rage de l'écriture et du propos ont complètement été émasculé par ce réalisateur de pacotille sans âme. Et le film est à l'image du plan de la découverte du corps : la grue s'éloigne de la découverte macabre pour s'interesser à autre chose, une fusillade sans grand intérêt. Le comble de la nullité est aussi le casting. Tous nuls et fadasses, aucun acteur n'arrive à emporter le morceau (voir à ce sujet les scènes épouvantables du casting du Dahlia Noir). De quoi désesperer du talent des scénaristes hollywoodiens... Ils avaient en effet de quoi faire un sublime film et l'on obtient le pire nanar de l'année ! On se prêt à rêver de ce qu'aurait pu faire un Martin Scorsese ou un Francis F. Coppola avec ce matériau...
Le film part bien, avec un bon rythme mais une fois la première victime découverte, l'histoire se complique entre les 3 personnages principaux. On jongle entre amour, enquêtes, rupture... L'enquête policière est aussi bizarre, confuse mais si le puzzle se met en place à la fin on est rapidement décroché et on ne cherche plus à comprendre. Dommage parce que le L.A des années 40 est sympathique, un peu comme dans "les incoruptibles".
De Palma, disciple plutôt doué d'Hitchock et spécialiste du thriller se lance avec "The black Dahlia" dans un film noir troublant. En effet, l'intrigue policière est assez complexe à suivre, les révélations venant par blocs, mais est aussi prenante, grâce au casting très alléchant. Quant à l'atmosphère, elle se constitue d'un mélange original entre réalisation moderne et univers typique des classiques (femme fatale, couleurs sombres, meurtres...), néanmoins le côté "film noir" apparait un peu artificel par moment. Un film plutôt réussi, donc, nénamoins on attendait un peu mieux de la part de De Palma.
l'hommage de de palma aux films noir des année 1940 donne un film visuellement élégant, prenant, bien joué, parfois un peu verbeux et on peut ne pas être client du classicisme de la réalisation, mais si on est preneur, et qu'en plus les enquêtes vous passionnent, alors bonne soirée, sinon cinéastes en herbe, prenez des notes, vous apprendrez bien des choses...