Grosse déception, je n'ai jamais accroché au film, d'une part car l'enquête est trop confuse et expéditive, du coup on n'est jamais pris par l'histoire, de plus il y a des longueurs et l'intrigue est bien trop longue à se mettre en place, seule les dernières trente minutes sont accrocheuses, pour le reste j'ai faillit m'endormir. L'ambiance du polar noir est bien retranscrite et une réalisation réussie sans être exceptionnelle, sont les seuls points que je retiendrai, concernant les acteurs j'ai juste trouvé convaincante la performance de Josh Hartnett, même Scarlett Johansson n'a pas réussie à me séduire et à me sauver de l'ennuie, bref un film à oublié.
L'adaptation de Brian de Palma a pourtant été validée par James Ellroy dans la postface de son roman devenu culte. Mais on ne voit là que scénario brouillon et infidèle, personnages caricaturaux et casting imbécile. L'incrédulité et l'ennui guettent. Lisez le livre!
Ce film souvent décrié est une grande et fascinante réussite cinématographique. Brian de Palma a parfaitement rendu l’ambiance de l’immense roman noir de James Ellroy. Grâce à une superbe représentation du Los Angeles d’après-guerre et de ses personnages obscurs, de leurs travers et de leurs démons. Surtout grâce à une mise en scène virtuose, qui conjugue rythme et ampleur, comme ce mémorable travelling vertical qui fait glisser le spectateur d’une affaire policière à une autre, celle qui sera le centre du film et de la destinée des protagonistes. Comme dans le roman, lui-même inspiré d’un célèbre et abominable fait divers, le film comporte de nombreux personnages et différentes intrigues qui se croisent et s’entrecroisent. Ce foisonnement est une force du film, mais il nuit toutefois à la cohérence, voire à la compréhension des révélations et découvertes de la dernière demi-heure, ou tout va trop vite, et qui a pu décevoir des esprits rationnels.
De Palma s'auto-parodie avec sa nouvelle mascarade cinématographique d'une lourdeur hallucinante. L'histoire n'est pas intéressante et la direction d'acteurs médiocre, entre une Scarlett Johansson nunuche et une Hilary Swank pas crédible en femme fatale (c'est pas qu'elle en est pas capable, c'est qu'elle est mal dirigée!!). Quant à Aaron Eckhart et Josh Hartnett, ils sont transparents. Tout ça pour un final grandiloquent et ridicule.
Alors je n'avais jamais vu ce film et je ne m'y suis intéressé que suite à la polémique Bourgoin ! Et je n'ai qu'une chose à dire je n'ai rien raté ! Je n'aime pas en général l'ambiance qui parait trop cliché! Les femmes sont perçues comme des aguicheuses et comme aimant l'argent facile! D'ailleurs elles sont toutes dans la séduction à outrance et aimant se pavaner ! Et dire que ce film est sorti en 2006! Pathétique cliché ambulant de ce qu'est la féminité ! Le choix des acteurs est sans intérêt ! La lenteur du film tue tout le "suspense" qui aurait pu découlé de l'histoire ! Personnellement je trouve qu'il est relativement abusé de choisir un vrai fait divers et de mettre plus de trente minutes de film pour arriver au vrai sujet qui est survendu ! Je ne comprends pas ce que viennent faire dans ce tableau toutes les histoires personnelles alambiqués de ces deux flics ! D'ailleurs toutes ces histoires secondaires sont pénibles et donnent l'impression que les deux flics se fiche pas mal de la vraie victime ! J'en ai eut marre et je n'ai finalement pas regarder jusqu'à la fin ! Trop médiocre comme film mais ca se veut bon !
Adapté du roman de James Ellroy, “Le Dahlia noir” fait référence au meurtre non élucidé d’une femme américaine qui s’était installée à Hollywood pour devenir actrice. Deux boxers devenus flics vont enquêter et tenter de démêler le vrai du faux. Car il y a beaucoup de mensonges et le spectateur est volontairement placé dans ces incertitudes. Les comédiens apportent leur part de doute en jouant de façon presque caricaturale. Quand on les a vus dans d’autres films, on ne peut qu’admettre qu’ils nous piègent. C’est donc dans une photographie sublime que Brian De Palma nous abandonne dans une intrigue complexe. Si l’idée nous plait, nous aurions préférés obtenir quelques clés pour en comprendre l'essence. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Pour moi, la bonne période de Brian de Palma s’est conclue avec « Snake Eyes ». J’aurais aimé aimer le « Dahlia noir » mais je dois reconnaître que c’est assez décevant. C’était le sentiment que j’en avais gardé à sa sortie cinéma : un film somnifère ! J’ai décidé de le revoir en espérant qu’à l’époque je ne devais pas être dans les meilleures conditions pour le regarder. Faut bien se trouver une excuse. Et malheureusement, si les conditions s’y prêtaient je dois avouer que ce "Dahlia noir » a préservé son pouvoir d’endormissement. L’ambiance du film Noir est là avec la voix off et une intrigue aux circonvolutions classiques. Tous les acteurs font le job mais ça manque de relief. Pour tout dire, c’est assez plat. Je m’attendais à plus de noirceur, à plus de perversion. Tous est soigné, trop soigné comme à l’image des coiffures de Scarlett Johansson et de Josh Hartnett avec sa raie bien au milieu. Cela dit, je ne me suis pas endormi. Cependant, l'esprit était par moment ailleurs. Préférez « Chinatown » pour rester dans le genre. Roman Polanski est de ces metteurs en scène qui savent sortir les acteurs de leurs conforts. Et le « Dahlia noir » a ce défaut, justement : c’est une réalisation confortable. C’est assez surprenant de la part de Brian de Palma. Dommage.
De Palma de nouveau dans l arène, avec Le dahlia noir un thriller qui a fortement divisé les critiques, mais qui n en a pas moins demeuré très attendu. Même si l on se perd très vite, on peut néanmoins trouver un charme à ce long métrage très bien écrit, bien mis en scène et bien décoré, costumé, etc. Un bon casting composé de stars contemporaines, c est un film à voir. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Film mineur se De Palma "le Dahlia noir" adapté du roman de James Elroy est un fait divers réel ;le meurtre sordide de Elizabeth Short jeune pin-up sauvagement tuée et mutilée retrouvée sur un terrain vague à Los Angeles en 1947.On pouvait s attendre à un thriller bien sombre et mystérieux.Et bien non du tout,"le dahlia noir n'est qu une toile de fond d une suite de stories inutiles.Les personnages principaux sont inintéressants et la surestimée S.Johansson ne sert à rien.Totalement hors sujet,ce film est soporifique et peu captivant. Un gâchis, dommage.
Je n’ai pas vraiment de souvenir du livre, mais il me semble que ni la structure ni la complexité des enjeux ne se prêtaient vraiment à une adaptation en long métrage (avant que De Palma ne récupère le projet, Fincher avait projeté d’en faire une mini-série, ce qui aurait été plus cohérent, mais nous aurait peut-être privés de Zodiac, donc c’est un mal pour un bien). Ça se ressent, avec un scénario qui condense beaucoup, au risque de nous perdre. Ça ne serait pas si grave (beaucoup de films noirs sont difficiles à suivre) si on ne perdait pas dans cette vitesse l’atmosphère de mélancolie et d’usure qui caractérisait (il me semble) le livre. En plus la mise en scène est très plate, sauf deux scènes qui nous font retrouver un peu le vrai De Palma, et les acteurs sont soit très limités (Hartnett et Swank) soit sous-exploités (Johansson et Eckhart). Pas une catastrophe, c’est plaisant et la photographie donne une ambiance agréable, mais c’est dispensable.
De Palma qui adapte un des romans les plus connu de James Elroy sur le papier le Dahlia noir était une belle promesse. Las le film après un bon démarrage s’écroule rapidement. En fait il se perd dans les multiples sous intrigues du roman et ne les développe pas pour la plupart ou mal. Du coup on a toujours l’impression d’être en surface d’une histoire mais qu’on ne nous en raconte pas vraiment une. De Palma ne paraît pas vraiment inspiré et son talent n’apparaît vraiment qu’au hasard d’une ou deux scènes. C’est vraiment dommage car il y avait de quoi faire un bon polar sur une ville en pleine décadence et qui dans le même temps donne l’impression de se construire. Comme si le sordide, le crapoteux et le luxe étaient intimement liés aux collines hollywoodiennes. Ce n’est pas un film catastrophique mais il est terriblement décevant.