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    Lolita
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    3,2
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    Jimmyc
    Jimmyc

    161 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2014
    Lolita signé Adrian Lyne réussit le pari très difficile de recréer le livre de Vladimir Nabokov en lui donnant une véritable forme.. Le scénario de Stephen Schiff est à l 'instar du roman, il débute par le premier paragraphe du livre.. Efficace et indubitablement beau..le cinéaste intronise ensuite l’élément qui faisait défaut à l 'oeuvre de Stanley Kubrick (la tentative d’explication de Humbert"Jeremy Irons" de son obsession pour les jeunes filles.) Le spectateur est plongé dans ses souvenirs d’adolescence, face à des images de une beauté à couper le souffle et de une sensualité rarement vue au cinéma. Un effleurement de genou, un tissu qui glisse doucement, un ruban froissé.. Et pourtant c’est l’une des scènes les plus troublantes du cinéma ..Adrian Lyne installe une constance entre amour et obsession, entre sexualité et pédophilie, entre femme et enfant ..Il est bien difficile d’aimer Humbert, il est difficile également de le détester. Il oscille très souvent entre perversité et troubles amoureux face auxquels il semble impuissant. Lolita,superbement incarnée par Dominique Swain( en lieu et place de Nathalie Portman qui avait décliné la proposition) elle,est d’abord une enfant entre-deux âges qui joue avec son immense pouvoir de séduction et finalement adulte par son comportement et instinct .. Le metteur en scène insiste sur cet aspect ambivalent « femme-enfant », sur cette adolescente qui n’est pas encore tout à fait sortie des jeux de l’enfance mais qui ressent le besoin de tester ses nouveaux pouvoirs d’adulte...Lolita, à travers les yeux du cinéaste à l 'instar de la plume de Nabokov, reste une histoire d’amour admirablement écrite ,saisissant l 'évolution de Lolita, ..Elle est un personnage douloureux, le réalisateur le fait bien ressentir. Cette douleur était hélas absente dans l 'oeuvre de Kubrick...Adrian Lyne, lui, parvient à mélanger les atmosphères, à créer des ambiances bien distinctes..Il aborde le sujet avec image fixe pour, par la suite s'accaparer le récit à l 'aide de une caméra plus mouvementée .. Le cinéaste a su illustrer visuellement toutes les évolutions des regards de Humbert sans pour autant alourdir son style ...Enfin le metteur en scène anime une passion dévastatrice en insistant sur des détails très intéressants. Grande maîtrise de la réalisation, cette insistance sur l’aspect trouble et entre-deux du récit et ces images de une beauté incroyable font que " Lolita "de Lyne est une œuvre bien plus subtile et aboutie que celle du maître Stanley Kubrick ..Mention spéciale à Ennio Morricone toujours aussi puissant dans sa grammaire musicale ..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    les remake sont souvent mauvais voir fiasco total mais là j'ai été emporté par la fraicheur de Dominique Swain superbe parfaite pour le role , avec un Irons époustouflant de vérité , cette version est je pense la parfaite adaptation du livre parce que elle est plus sulfureuse avec les désirs interdits franchis aveugler par l'amour total et viscérale d'un homme pour une ado au charme dévastateur .
    Adrian Lyne est un réalisateur très doué et il ne le prouve avec des scènes simples de Lolita et de superbe travelling
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    les remake sont souvent mauvais voir fiasco total mais là j'ai été emporté par la fraicheur de Dominique Swain superbe parfaite pour le role , avec un Irons époustouflant de vérité , cette version est je pense la parfaite adaptation du livre parce que elle est plus sulfureuse avec les désirs interdits franchis aveugler par l'amour total et viscérale d'un homme pour une ado au charme dévastateur .
    Adrian Lyne est un réalisateur très doué et il ne le prouve avec des scènes simples de Lolita et de superbe travelling
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    les remake sont souvent mauvais voir fiasco total mais là j'ai été emporté par la fraicheur de Dominique Swain superbe parfaite pour le role , avec un Irons époustouflant de vérité , cette version est je pense la parfaite adaptation du livre parce que elle est plus sulfureuse avec les désirs interdits franchis aveugler par l'amour total et viscérale d'un homme pour une ado au charme dévastateur .
    Adrian Lyne est un réalisateur très doué et il ne le prouve avec des scènes simples de Lolita et de superbe travelling
    Mathieu Dumont-Roty
    Mathieu Dumont-Roty

    40 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2014
    Une adaptation honnête du classique de la littérature même si parfois elle manque d'envergure, par contre Dominique Swain est vraiment la révélation de ce film où elle est simplement parfaite. 13/20
    MickyHellAngel
    MickyHellAngel

    9 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2013
    un vrai pur bijou ce film ! alors je n'ai jamais vu celui de Kubrick donc dire lequel est le meilleur et faire la comparaison je ne pourrais pas mais alors quel chef d'oeuvre celui là ! d'excellents acteurs, l'histoire est magnifiquement raconté, rien que d'y repenser j'ai envie de le revoir ! Jeremy Irons est incroyable et que dire de Dominique Swain ? géniale dans Volte Face puis Lolita et puis plus rien du tout ? tomber dans l'oubli à ce point quand on est si doué ? là il ne s'agit même plus de gachis mais largement pire que ca...
    en tout cas quel sublime film à voir à tout prix !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi mal à l'aise en regardant un film. Je n'ai pas vu la première version de Kubrick, je n'ai pas lu le livre. En me lançant dans la lecture de ce film, je ne savais pas vraiment ce qui m'y attendais.
    Lorsque l'histoire commence, il y a tant de vie dans le quartier où vivent les Haze qu'il en devient vivant, réel. J'ai toujours aimé ces petits détails que l'on retrouve aussi bien dans la littérature qu'au cinéma et qui, bien que sans grande importance, donnent vie à l'histoire (comme ce chien qui saute sur les voitures et les gens qui passent, ou la vieille dame qui passe son temps assise sur son perron à faire signe à ses voisins). Humbert rencontre Charlotte Haze après nous avoir confié le souvenir tragique de la mort de son premier amour. Il est presque évident à ce moment qu'elle tombe sous son charme même si ce n'est pas le cas pour lui. Décidé à partir, il finit par rencontrer la fille de Charlotte : Dolorès, appelée aussi Dolly, Lo ou Lolita. Elle est mineure, tout juste sortie de l'enfance et pourtant encore si gamine : capricieuse, désobéissante, etc. C'est difficile de comprendre comment un homme peut tomber amoureux d'une si petite créature avec le caractère d'une toute petite fille.
    Au début, l'aspect romantique de la passion d'Humbert pour Lolita ne m'a pas vraiment dérangé sans doute à cause de celle-ci qui semble aimer le tourmenter en essayant de le séduire. Peut-être que j'ai pensé que ce n'était pas vraiment sa faute … mais l'histoire devient de plus en plus malsaine quand, après avoir échangé un bref baiser avec la jeune fille, Humbert épouse Charlotte afin de rester près de son enfant. Puis lorsque Charlotte meurt, il va récupérer Lolita dans le camp de vacances où elle se trouve. Il prétend à qui veut l'entendre qu'elle est sa fille, en retour celle-ci l'appelle « papa ». Il est évidemment sous-entendu qu'il couche avec elle, mais rien n'est montré jusqu'à une certaine scène qui m'a mise encore plus mal à l'aise que je ne l'étais déjà avec cette situation : Humbert raconte que Lolita ne veut plus de lui, qu'il est obligé d'acheter ses charmes et on les voit, lui et Lolita, nus sur un lit, en train de se battre pour l'argent. Je ne dirais pas que cette scène m'a traumatisée, mais on y voit déjà que Lolita est devenue l'obsession de son beau-père contre sa volonté. Elle n'est plus la coupable mais la victime.
    Au fil de l'histoire, elle le quitte et le retrouve, elle se joue de lui, s'amuse à le rendre jaloux. On en arrive presque à la blâmer pour ce qu'elle lui fait subir sans réellement voir que la personne qui a un problème, ce n'est pas Lolita mais Humbert.
    L'histoire devient de plus en plus étrange : de la réalité du petit quartier jusqu'à la scène abracadabrantesque du meurtre du principal rival d'Humbert, celui qui lui a « volé » sa Lolita, on comprend que le personnage devient fou, complètement fou.
    Lolita, c'est donc le récit d'une folie plus que d'une passion. J'ai été incapable d'éprouver de la sympathie aussi bien pour Humbert que pour Dolorès ni pour aucun des personnages de l'histoire, je n'avais qu'une seule envie : que l'histoire prenne fin tant elle me semblait malsaine et dérangeante. Je me sentais tellement mal. Maintenant que je l'ai vu, j'en suis encore retournée et force m'est de constater qu'il était fantastique. J'ai vraiment hésité à lui mettre cette note car même s'il s'agit d'un vrai chef d’œuvre, j'en garde un très mauvais sentiment.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    90 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2013
    Certaines entreprises sont vouées à l’échec. Tenter le remake d’un classique de Kubrick, c’est un peu comme reprendre une partition de Mozart: ça n’a pas beaucoup de sens. La vision moderne d’Adrian Lyne sur le célèbre roman de Nabokov n’est pas foncièrement mauvaise, elle fait juste pâle figure en comparaison du film original. Autres temps, autres mœurs: le réalisateur attaque beaucoup plus frontalement son épineux sujet, explicitant tout ce qui était suggéré par Kubrick. Au passage, il perd une grande partie de la finesse du film original ainsi que l’infinie tristesse qui s’en dégageait.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juin 2013
    les remake sont souvent mauvais voir fiasco total mais là j'ai été emporté par la fraicheur de Dominique Swain superbe parfaite pour le role , avec un Irons époustouflant de vérité , cette version est je pense la parfaite adaptation du livre parce que elele st plus sulfureuse avec les désirs interdits franchis aveugler par l'amour total et viscérale d'un homme pour une ado au charme dévastateur .
    Adrian Lyne est un réalisateur très doué et il ne le prouve avec des scènes simples de Lolita et de superbe travelling
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2013
    les remake sont souvent mauvais voir fiasco total mais là j'ai été emporté par la fraicheur de Dominique Swain superbe parfaite pour le role , avec un Irons époustouflant de vérité , cette version est je pense la parfaite adaptation du livre parce que elele st plus sulfureuse avec les désirs interdits franchis aveugler par l'amour total et viscérale d'un homme pour une ado au charme dévastateur .
    Adrian Lyne est un réalisateur très doué et il ne le prouve avec des scènes simples de Lolita et de superbe travelling
    ER  9395
    ER 9395

    86 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Forcement la comparaison avec le film de Stanley Kubrick n'est pas à son avantage mais Adrian Lyne
    auteur de plusieurs nanars ne s'en sort finalement pas si mal .
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2013
    Un remake différent de la version de Kubrick, plus sulfureux et très bien interprété, notamment Dominique Swain qui est une formidable Lolita. Avec une BO de Morricone.
    Ciemonde
    Ciemonde

    73 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2013
    «Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme.» Une encre de sang rédige le début de ce récit sulfureux, le clôture. Il goutte sur les touches d'un piano jouant seul, dessine une bulle mortifère sur les lèvres d'un sadique défunt, colle l'épingle à cheveux d'un monstre tragique. Ce liquide rougeâtre empli les yeux autrefois pleins de tendresse d'un protagoniste longtemps controversé. Mes mots d'ici sont de tout coeur adressés au grand romancier que fut Nabokov. Ils le sont aussi pour un certain Stanley Kubrick, réalisateur de l'adaptation mère et surtout pour l'inattendu Adrian Lyne. Le premier de ces deux cinéastes s'était concentré sur l'aspect dialoguiste et intellectuel de l'oeuvre manuscrite. Il délivrait un film fin, personnel et très réfléchi. Cet aspect plus « spirituel » faisait office de charmant contrepoids vis à vis de la censure drastique des 60's. Le personnage d'Humbert Humbert y était antipathique en force, un lâche plus enclin à l'ennui qu'aux affres de la passion. Celui de Quilty, n'étant autre que Peter Sellers, se trouvait comédien aux multiples métamorphoses, un salaud au comique excentrique. Lyne aborde l'écrit sous un tout autre angle. Corporel, charnel et puissamment émotionnel. Bien que chavirant encore sous le poids de la censure, sa réalisation reste plus que jamais destinée à un érotisme ambiant. La saisie de Jeremy Irons dans le rôle titre n'est certainement pas à laisser de coté. Sa prestation remodèle le personnage, lui confère esprit et émotion. Les yeux emplis d'amour et de béatitude il est le bourreau transformé en victime. Une existence dédiée à une passion tant destructrice que contre nature, à un être vil et aux mœurs peut-être bien pire que les siens... Lolita. C'est dans un murmure qu'il tracera le nom de cette garce malheureuse qui ne lui renverra jamais le terrible amour qu'il lui vouait. Kubrick parlait. Lyne illustre. Première apparition aux vêtements mouillés, un pied nu quand l'autre se couvre d'une chaussette immaculée, petits gestes interdits, espoirs continus, mâchage de gomme, old-music... L'érotisme est né, facile certes, mais il est au monde. Cependant le film souffre sans conteste de nombreuses faiblesses. Ancien de la publicité, notre cinéaste a difficilement fait dans la subtilité. Insistance mielleuse (gros plans appuyés, ralentis chroniques, diabolisation lourdingue) tout autant qu'à travers la bande son arrache larme d'Ennio Morricone. Qu'importe. J'y aime les pieds enduits de gazon, les milk-shake, les chaleurs d'une Amérique laide et vide, la perfidie ambiante, j'y aime les pleurs que j'ai trouvé. Car voyez vous, Messieurs les jurés jamais un récit ne m'avais autant touché. Lolita n'est pas la narration de l'obsession perverse d'un homme d'âge mûr pour une fillette allumeuse tant crié. Il est celui de l'amorce d'un siècle à l'érotisme inspirateur. Il est une ode à l'amour, un cri rarement perçu à sa juste valeur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 novembre 2012
    rien de comparable avec le film de kubrick, déjà les acteurs représentant les personnages de nabokov ne sont pas du tout dans le même esprit et style des acteurs du film de kubrick, jeremy irons ne joue pas comme james masson et melanie griffith n'a rien à voir avec shelley winters et ne parlons pas des actrices jouant le rôle de lolita;
    le film d'adrian lyne est plus près du roman de nabokov, déjà par la situation dans le temps, la fin des années 40 , alors que kubrick le situe en plein années 60, époque du yéyé et du twist, j'ai lu , il y a longtemps le roman que j'ai trouvé fastidueux, alors que j'avais dévoré les autres romans de nabokov, dans lolita l'auteur donne une foule de détails, de lieues travarsés dans leur périple, les deux films ont for heureusement gommé tout ça,
    adrian lyne insiste sur le caractère tordu des personnages plus que ne le fait kubrick,
    le film des annés 60, même s'il fit sacandale reste soft, ici on se permet quelques légèretés, ainsi la scène finale entre irons et langella, scène qui tourne au ridicule voire grotesque
    Oriwa
    Oriwa

    63 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2013
    Un de mes films préférés, j'ai envie de le revoir depuis quelques semaines d'ailleurs... Je n'ai jamais lu le bouquin mais ne vais pas tarder (j'espère et m'attends à prendre une grosse claque), je n'ai pas non plus vu la version Kubrick, et du peu que j'en ai parcouru, ça ne m'attire pas. Celui-ci est si parfait... Et Jeremy Irons si impressionnant ! L'homme, désespérement amoureux, heureux, mais doutant en permanence, indéfiniment... D'elle, cette môme. (Là, c'est tout à fait ça, non ? http://imageshack.us/photo/my-images/854/ellecettemme.jpg/) Cette histoire me touche particulièrement.
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