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Michael78420
46 abonnés
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4,0
Publiée le 9 janvier 2022
Dès les premières minutes l'ambiance est pesante sur fond de guerre des polices. Daniel Auteuil et Gérard Depardieu sont excellents, sombres, taciturnes, économes de leurs mots et généreux dans l'expression de l'intensité de leurs personnages. Derrière les enquêtes de police, on voit poindre une critique du pouvoir des juges. Les choses n'ont guère évolué en dix-huit ans. Un excellent polar.
Une crétinerie sans queue ni tête et sans fond, bref, tourné comme une série en version long métrage. Scènes sans rapport les unes avec les autres, dialogues abscons, images d'épinal à gogo. La totale.
Sur fond de guerre des polices, Olivier Marchal signe un polar à l’ancienne intense et captivant (malgré une dernière partie moins emballante), porté par un casting très solide. 3,75
Bof bof. Une tentative de faire un polar à l'américaine mais je n accroche pas. Des gros flingues des flics véreux des morts en pagaille par arme à feu. Le propos devient tellement caricatural que ça me fait sortir du film. Dommage car l'intrigue globale n'est pas trop mauvaise mais trop exagérée.
Violent mais vraisemblable car réalisé par un ancien flic. Daniel Auteuil et Gérard Depardieu sont gigantesques dans leur rivalité symbolique de la guerre des polices. Mais le scénario est un peu trop partial, fonctionnant comme une implacable dénonciation d'une injustice de l'institution.
LE polar à la française : froid, direct et percutant. 36 quai des orfèvres nous entraine dans les bas-fonds de la Police qu'Olivier Marchal (ancien policier) connait très bien. Tout le film baigne dans la très belle musique, extrêmement sobre, d'Erwann Kermorvant. Le casting est irréprochable, et les acteurs sont magnifiquement dirigés. Daniel Auteuil, Daniel Duval, Roschdy Zem sont tous épatant avec une mention particulière pour Francis Renaud et Depardieu. Avec ce film, Olivier Marchal s’est octroyé une place laissée vacante depuis trop d’années, à savoir celle du spécialiste du polar à la francaise. Maîtrisé de bout en bout, ce film au scénario conventionnel reste diaboliquement efficace.
Film très peu intéressant, ça pétarade de partout, on a aussi droit aux vieux clichés d'un film policier français avec des flics torturés qui passent plus de temps dans les bars à prostitués que dans la vrai vie, les méchants ont des bonnes têtes de méchant, toujours dans la surenchère du pathos avec une musique "tourner les violons" très désagréable et malheureusement omniprésente, l'histoire n'est pas crédible et ceci étant renforcé par des acteurs pas très bons j'ai trouvé (auteuil très moyen, à côté de la plaque que ce soit en tant que capitaine ou en tant que père.. quelle relation étrange avec sa fille!?). Je m'attendais en plus à un excellent film de par sa réputation, seul depardieu réussit à sauver quelques scènes..
« 36 Quai des Orfèvres » est la deuxième réalisation d’Olivier Marchal qui après « Gangsters » en 2002, indique clairement qu’elle est la voie qu’il entend suivre. Faire sortir de l’oubli le film policier français qui avait connu son heure de gloire dans les années 1970 et 1980 avant d’être complétement phagocyté par la production télévisuelle qui à grand coup d’inspecteur «Navarro » ou de commissaire « Julie Lescaut » avait fini par faire disparaître du grand écran un genre autrefois si prisé de réalisateurs renommés comme Jean-Pierre Melville, Claude Chabrol, Alain Corneau ou encore Jacques Deray. Avec le bien nommé « 36 quai des Orfèvres », Olivier Marchal qui écrit lui-même ses scénarios, s’empare de l’affaire du « gang des ripoux » qui avait défrayé la chronique en 1985 pour plonger le spectateur en pleine guerre des polices sur fond de corruption. Ce sont Daniel Auteuil et Gérard Depardieu qui incarnent les deux hauts gradés autrefois amis, engageant une lutte à mort où tous les coups sont permis pour accéder au poste de directeur du Quai des Orfèvres tenu jusqu’alors par Robert Mancini (André Dussolier), appelé à d’autres fonctions. Résolument pessimiste, le cinéma d’Olivier Marchal est empreint d’un réalisme qui fait souvent froid dans le dos mais que le réalisateur parvient à transcender grâce à la peinture assez fine qu’il brosse de personnages évoluant en marge de la société qu’ils soient flics ou gangsters. Auteuil et Dépardieu sont excellents et visiblement heureux de se retrouver pour la troisième fois après « Jean de Florette » (Claude Berri en 1985) et « Le placard » (Francis Veber en 2001). A leur côté le casting est de haute volée avec Daniel Duval, André Dussollier, Roschdy Zem, Mylène Demongeot, Francis Renaud et Catherine Marchal qui donnent vie à cette tragédie remarquablement filmée qui ne laisse aucune échappatoire aux personnages tous engagés sur des voies sans issue. Certains ne seront sans doute pas sensibles à ce qu’ils jugeront comme une vision un peu stéréotypée des rapports au sein de l’institution policière et une utilisation outrancière de la violence. Mais il sera toutefois difficile de ne pas reconnaître à Olivier Marchal un sens du rythme et une capacité à immerger le spectateur au sein d’un univers qu’il connaît bien. En résumé, de l'excellent travail destiné à un public averti.
Pour son second film en tant que réalisateur, l’ancien flic Olivier Marchal frappe très fort. 36 quai des Orfèvres fait partie de ces polars puissants, durs, accompagnés par un casting cinq étoiles des premiers aux seconds rôles. le film raconte comment deux flics autrefois amis et que maintenant tout oppose vont à cause d’une opération qui va mal tourner se faire une guerre (aussi bien externe qu’interne) qui finira par faire des dommages collatéraux. On sent dans ce film la patte d’un réalisateur qui connaît bien ce monde ou la barrière entre police et voyou peut être ambigu et mener à bien des dilemmes et situations dramatiques. l’histoire est forte, les voyous ont des sacrés gueules, et le duel Depardieu/Auteuil formidable. Un excellent polar.
Salut cinéphile de mon coeur ! Aujourd'hui je vais te parler d'Olivier Marchal. J'aime bien ce gars. Et naïvement tu vas te dire qu'un ancien flic ça fait des films... De flic. BINGO ! Que vaut donc ce "36 quai des Orfèvres" ?
On va commencer par ce qui fait de ce film un bon film, cinéphile des mes rêves, tu veux ? Alors premier point. La distribution.
Auteuil et Depardieu sont justes et collent à leurs personnages (pas toujours évident pour notre ex-Cyrano, qui en dehors de sa tendance a l'embonpoint, montre en vieillissant une tendance au surjeu). Valeria Golino que l'on voit vraiment trop peu sur nos écrans est magnifique.
Il n'y a dans ce 36, aucune longueur inutile. Le rythme est bon. Le scénario ne laisse pas s'installer de moments d'ennui même si l'action n'est pas particulièrement intense.
La psyché des personnages est ultra réaliste. Enfin ! Ici pas de faux-semblant. On a juste affaire a des hommes et des femmes normaux, ni complexes ni naïfs. Quelques casseroles, des lâchetés humaines, pas de "héros" irréprochable. Merci Olivier !
En revanche.... Ben ouais cinéphile de mes pensées, tu me connais, il fallait bien un "mais".
Le film souffre de clichés et de situations ridicules que je ne croyais pas possible venant d'un ancien flic.
spoiler: Des commissaires divisionnaires sur le terrain (LOL)
Un détenu portant son numéro d'écrou en 4*3 brodé dans le dos (gros LOL)
Ce même détenu qui met en joue le juge d'instruction et continue de naviguer dans le palais de justice OKLM avant de retourner dans sa cellule, gentil petit (Méga LOL)
Donc, cinéphile mon chéri, soit Marchal nous prend pour des idiots-nés, soit il a oublié ce qu'est la police.
En résumé, ce 36 reste un bon film policier mais les incohérences gâchent le plaisir. De très nombreux films du genre portent ce genre de clichés, mais de la part d'un ancien policier cinéphile mon amour, c'est carrément pas pardonnable tu vois
Si polar noir peut se traduire par "film policier se passant par temps de pluie avec des acteurs dépressifs ne souriant jamais, le tout sous une musique cafardeuse omniprésente " 36 Quai des Orfèvres peut logiquement s'inscrire dans le genre. Au delà du ton, on aurait pu attendre de la part de l'ancien flic Olivier Marchal une intrigue plus réaliste et crédible, d'autant plus qu'il s'inspire de faits réels, là où son histoire n'est construite que sur des invraisemblances (spoiler: la prostituée qui reconnait Daniel Auteuil qu'elle n'a aperçu qu'une fois de loin dans le noir, le final que je ne vais spoiler qui se déroule devant le siège de la police judiciaire vide de tout policier ). Sans crier au génie, se laisse regarder pour cette guerre de pouvoir entre Auteuil (excellent) et Depardieu (dans la caricature) et parce qu'il y a tout de même de l'action...à l'américaine, pas à "la Commissaire Moulin". Donc plus comme une fiction policière totalement inventée et scénarisée que comme une vision réaliste de la guerre des polices.
Repris du vieux film en noir et blanc que je ne peux malheureusement pas noter, c'est une réussite. Il y a longtemps que je n'avais pas plongé dans une atmosphère aussi noire et pesante. Enfin un bon polar à la française.
36 quai des Orfèvres, est un polar d'Olivier Marchal sortie en 2004, après avoir vu et apprécié Carbone et Bronx du même réalisateur, j'ai visionné ce qui semble être son meilleur film... Cette histoire inspirée de faits réels, raconte une affaire de braquages en série à laquelle vont devoir faire face les équipes de la BRI et de la BRB. Deux équipes et deux chefs rivaux vont devoir résoudre cette affaire ; le chef dont l'équipe mettra le gang hors d'état de nuire, recevra une promotion majeure. Entre coups bas et trahison Léo Vrinks ( BRI) et Denis Klein ( BRB) vont user de tout les stratagèmes pour parvenir à leur fin, chacun ayant sa méthode, plutôt borderline pour le 1er, ou plutôt opportuniste pour le deuxième. Ce scénario original est passionnant et contient de nombreux rebondissements, c'est par exemple ce qui manquait à Bronx: un scénario clair et à la fois surprenant et réaliste. Le casting est excellent, Daniel Auteuil et Gérard Depardieu correspondent parfaitement aux rôles, ces deux têtes d'affiche apportent du charisme. C'est un film sombre au niveau de l'ambiance mais aussi de la photographie, la musique rajoute de la mélancolie . Cette lutte d'intérêts ne laissera personne indemne, d'autant plus lorsque la police franchie la ligne blanche et joue sur deux tableaux. Olivier Marchal, nous livre un film riche en péripéties en parvenant à nous surprendre même dans les dernières minutes, il nous donne sa vision de la police judiciaire lorsqu'elle est confrontée à la criminalité. C'est du très bon, sans pour autant être révolutionnaire.