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dejihem
137 abonnés
672 critiques
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0,5
Publiée le 10 août 2010
Pour aimer ce film il faut : 1) avoir beaucoup regardé les téléfilms de TF1 et M6; 2) avoir vu 1 ou 2 films dans l'année; 3) lire les critiques écrites par des stagiaires dans les journaux gratuits; 4) se dire que rassembler des acteurs avec un nom connu est gage de bon film; 5) que la promotion remplace l'esprit critique; 6) en avoir marre des comédies à la française; 7) aimer la musique d'ascenceur.
Un film policier un peu lourd et éprouvant tant il est dense mais d'une grande efficacité grâce à un scénario très précis et rigoureux, à une atmosphère bien recréée, à un montage rythmé et à une galerie de personnages bien typés et bien interprétés par de grands acteurs qui s'effacent derrière leur rôle.
Olivier Marchal,ex-flic à la brigade de répression du banditisme sait parfaitement de quoi il parle dans ce polar nerveux,sec et maîtrisé.Le plus beau compliment qu'on puisse dire à "36 Quai des Orfèvres",c'est qu'il possède indéniablement une filiation américaine.Leo Vrinks et Denis Klein s'affrontent pour la place de grand manitou au quai des orfèvres.Si Vrinks reste dans les clous et compte sur son équipe,Klein agit en solo,avec des méthodes lapidaires.Mais tous deux ressentent le poids de leur solitude,et d'une vie manquée...Si Daniel Auteuil est poignant en homme désespéré,ayant chuté trop rudement de son piédestal,Gérard Depardieu est phénoménal en ripou ambitieux,prêt à tout pour arriver au sommet.Le duel tient toutes ses promesses,d'autant que les 2 acteurs jouent de leur opposition physique et caractérielle.Marchal réunit aussi un grand casting de "gueules" du cinéma français,et dépeint des situations très réalistes,faisant d'ailleurs froid dans le dos.S'il cède régulièrement aux concessions télévisuelles(musique pompeuse,dialogues pas toujours crédibles),il enveloppe son polar d'une couleur noir ébène,et d'une tension pénétrante.Un tour de force.
Quelle bonne surprise ! Moi qui m'attendait à un film français comme on en trouve de partout, j'ai été fortement surpris. Un scénario excellent, une bonne réalisation, des superbes musiques et des acteurs principaux bons (certains secondaires sont bofs ... mais Daniel Auteil est très bon). En 1...h50, on a l'impression de vivre un truc qui se passe sur plusieurs années tellement il se passe des choses ... exemple je pensais que j'étais à une heure de film sur 1h45 et là je vois que j'en suis qu'a 30 min alors qu'il s'est passé un tas de trucs. ^^ Point positif ou négatif ? A voir selon les gouts, moi ça me dérange pas. Un des meilleurs films français que j'ai vu avec 99 francs, Je vais bien ne t'en fais pas et Contre-enquête.
Un bon policier français, un peu lent parfois mais avec Auteuil et Depardieu au sommet de leur art. Un petit peu plus d'action n'aurait pourtant pas fait de mal. Très psychologique et travaillé surtout sur le personnage joué par Daniel Auteuil, ce "36 quai des Orfèvres" est une belle réussite
1 etoile pr auteuil depardieu dussolier et 1 de mes acteurs français favori roschdy zem voila...jte critique pas marchal l'ex filc mais j'ai pas aimé ton film! j'ai largement preferer ton 1er film gangsters!
Un thriller français de haut vol réalisé par le nouvel expert du genre Olivier Marchal. Il nous propose un duel au sommet entre deux monstres du cinéma français Daniel Auteuil et Gérard Depardieu. Le scénario est à la fois réaliste et solide, un très bon moment de divertissement.
Ils sont tellement rares les bons films policier Français.Encore plus lorsqu'il s'agit d'un film sombre touchant des points sensibles, qui prends aux tripes lentement mais sûrement, tout en ayant un regard réel de ce monde obscure. Et oui il n'y a pas qu'aux Etats Unis qu'il y a des ripoux.La limite est si infime, si facile a franchir entre les camps des bons et des mauvais.L'ambiance est là,pesante et bien présente,le scénario bien ficelé,la réalisation et le talents de deux grands acteurs Français tel que Auteuil et Depardieu font le reste.
Malgré un mauvais Depardieu (mais Auteuil est excellent, et les seconds rôle, Francis Renaud en tête sont encore mieux) et une certaine redondance cyclique dans le cinéma d'Olivier Marchal, il s'agit d'un très bon polar. Cela dit, c'est très loin de la génialissime série Braquo, du même Marchall.
36 Quai des Orfèvres est la preuve qu'un cinéma français peut-être d'une très grande qualité, rivalisant avec les super-productions hollywoodiennes. L'histoire propulse le spectateur dans la cuisine de la police parisienne, les brigades de furieux visant à coincer les plus gros criminels de la région. Dans un contexte particulièrement tendu, on sera littéralement plongé dans une bataille entre la BRI et la BRB, tenus respectivement par Auteuil et Depardieu. La confrontation est frontale, terrible, et souvent subtile...beaucoup de regards en disent plus long que les actions ou les paroles, beaucoup de dialogues insignifiants peuvent révéler un immense malaise. La bande-son ira dans ce sens, prodiguant une atmosphère pesante et très noire. Loin de se cantonner au polar donc, 36 plonge beaucoup plus loin, ciblant les personnages, leurs psychologies et leurs combats. L'histoire sera tortueuse, riche en rebondissements, ainsi qu'en émotions. En ce qui concerne les acteurs, le tandem Auteuil/Depardieu éclipsera légèrement le reste. On retrouvera ici une dualité entre le bien et le mal, le vainqueur et le vaincu, une compétition constante entre deux hommes qui se sont éloignés au fil du temps. La prestation de Depardieu sera même incroyable tant il arrive à se débarasser de ses tics habituels d'acteurs...Auteuil sera plus éclatant dans un MR73 à mon sens. Les personnages de Dussolier, Zem et Figlarz seront aussi bien cernés. Alors au final pourquoi ne pas taper dans le sans-faute...et bien parce que tout est finalement "trop" carré. Le camp des "gentils" et des "méchants" sera trop facilement identifiable, on aurait surement aimé voir une véritable guerre entre les deux brigades, beaucoup plus poussée, et sans concessions. Le film était suffisemment noir pour lui permettre de sombrer dans les abîmes de la saloperie humaine. Ca n'en reste pas moins un formidable espoir, un "Heat" à la française qui ne laisse pas indifférent.